Texte intégral
Monsieur le Président,
Monsieur le Secrétaire exécutif,
Excellences,
Mesdames et Messieurs,
Qu'il me soit tout d'abord permis de remercier les autorités allemandes et la ville de Bonn pour la qualité de leur accueil. Ces remerciements s'adressent également à M. Arba Diallo, secrétaire exécutif et à son équipe, pour l'organisation remarquable de cette 4ème session de la Conférence des parties. Je souhaite également féliciter les membres du nouveau bureau pour leur élection, et tout particulièrement son président.
Je ne manquerai pas en outre de souhaiter la bienvenue aux Etats Unis d'Amérique qui devraient devenir dans des délais très brefs partie à la Convention.
Leur adhésion démontre leur volonté d'apporter leur pierre à l'édifice que nous avons bâti en 1994 et que nous nous efforçons désormais de consolider au service des pays touchés par la désertification.
Cette 4ème session de la Conférence des parties (COP) constitue une étape importante pour la Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification. Elle doit en effet permettre à la Convention d'atteindre sa vitesse de croisière. L'Union européenne veut contribuer au succès de cette Conférence.
Notre ordre du jour est révélateur des enjeux qui nous attendent. Le défi est double. Il convient désormais de définir un mode de fonctionnement équilibré pour la Convention et pour ses organes subsidiaires. Face à l'aggravation de la désertification dans toutes les régions du monde, et plus particulièrement en Afrique, nous devons uvrer à une mise en uvre effective des engagements pris.
Je sais que les critiques peuvent être nombreuses :
on reproche aux pays développés de manquer d'empressement à aider les pays touchés par la désertification ;
on déplore parfois que des pays atteints n'intègrent pas suffisamment la lutte contre la désertification dans leurs politiques nationales de développement et d'environnement ;
on regrette l'absence de guichet financier spécifique ;
on estime souvent que le fonctionnement de la Convention n'est pas assez efficace.
Je crois qu'il est temps de dépasser ces critiques et de se mobiliser à tous les niveaux pour faire avancer les objectifs de la Convention. J'ai la conviction qu'il nous est possible, sans attendre, d'agir sur le plan local ou régional.
Ce travail de terrain existe bel et bien et il commence à donner des résultats tangibles. Il procède d'une volonté politique affichée par nous tous ici. Il s'agit de garantir aux générations présentes et futures une amélioration de leur cadre de vie et de leurs activités économiques. Ce travail n'aurait jamais pu voir le jour sans l'implication et l'étroite coordination de tous les acteurs nationaux, régionaux et internationaux. Je mentionnerai également l'action décisive des autorités locales, de la société civile et notamment des ONG.
Nous pouvons parfaitement mobiliser des énergies et des financements sans attendre un instrument financier global.
Ainsi le projet "initiative régionale sur la désertification" porté par le Fonds français pour l'environnement mondial et parrainé, lors de sa signature, par le Secrétaire exécutif de la Convention, M. Arba Diallo, est un des volets majeurs de l'initiative pour l'environnement mondial en Afrique sahélienne. Voilà un exemple de réalisation sur le terrain des objectifs fixés par la Convention.
L'Union européenne est disposée à uvrer en ce sens, avec l'aide de toutes les parties à la Convention, Etats, organisations internationales et régionales, ONG. Notre objectif doit être de faire reculer la pauvreté et d'accompagner les efforts de développement des pays affectés. Notre mobilisation doit être à la hauteur des enjeux humains en cause. C'est tout le sens de la démarche de développement durable dont nous nous réclamons.
Je souhaite le plus grand succès aux travaux de la 4ème session de la Conférence des parties. Je vous remercie./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 décembre 2000)
Monsieur le Secrétaire exécutif,
Excellences,
Mesdames et Messieurs,
Qu'il me soit tout d'abord permis de remercier les autorités allemandes et la ville de Bonn pour la qualité de leur accueil. Ces remerciements s'adressent également à M. Arba Diallo, secrétaire exécutif et à son équipe, pour l'organisation remarquable de cette 4ème session de la Conférence des parties. Je souhaite également féliciter les membres du nouveau bureau pour leur élection, et tout particulièrement son président.
Je ne manquerai pas en outre de souhaiter la bienvenue aux Etats Unis d'Amérique qui devraient devenir dans des délais très brefs partie à la Convention.
Leur adhésion démontre leur volonté d'apporter leur pierre à l'édifice que nous avons bâti en 1994 et que nous nous efforçons désormais de consolider au service des pays touchés par la désertification.
Cette 4ème session de la Conférence des parties (COP) constitue une étape importante pour la Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification. Elle doit en effet permettre à la Convention d'atteindre sa vitesse de croisière. L'Union européenne veut contribuer au succès de cette Conférence.
Notre ordre du jour est révélateur des enjeux qui nous attendent. Le défi est double. Il convient désormais de définir un mode de fonctionnement équilibré pour la Convention et pour ses organes subsidiaires. Face à l'aggravation de la désertification dans toutes les régions du monde, et plus particulièrement en Afrique, nous devons uvrer à une mise en uvre effective des engagements pris.
Je sais que les critiques peuvent être nombreuses :
on reproche aux pays développés de manquer d'empressement à aider les pays touchés par la désertification ;
on déplore parfois que des pays atteints n'intègrent pas suffisamment la lutte contre la désertification dans leurs politiques nationales de développement et d'environnement ;
on regrette l'absence de guichet financier spécifique ;
on estime souvent que le fonctionnement de la Convention n'est pas assez efficace.
Je crois qu'il est temps de dépasser ces critiques et de se mobiliser à tous les niveaux pour faire avancer les objectifs de la Convention. J'ai la conviction qu'il nous est possible, sans attendre, d'agir sur le plan local ou régional.
Ce travail de terrain existe bel et bien et il commence à donner des résultats tangibles. Il procède d'une volonté politique affichée par nous tous ici. Il s'agit de garantir aux générations présentes et futures une amélioration de leur cadre de vie et de leurs activités économiques. Ce travail n'aurait jamais pu voir le jour sans l'implication et l'étroite coordination de tous les acteurs nationaux, régionaux et internationaux. Je mentionnerai également l'action décisive des autorités locales, de la société civile et notamment des ONG.
Nous pouvons parfaitement mobiliser des énergies et des financements sans attendre un instrument financier global.
Ainsi le projet "initiative régionale sur la désertification" porté par le Fonds français pour l'environnement mondial et parrainé, lors de sa signature, par le Secrétaire exécutif de la Convention, M. Arba Diallo, est un des volets majeurs de l'initiative pour l'environnement mondial en Afrique sahélienne. Voilà un exemple de réalisation sur le terrain des objectifs fixés par la Convention.
L'Union européenne est disposée à uvrer en ce sens, avec l'aide de toutes les parties à la Convention, Etats, organisations internationales et régionales, ONG. Notre objectif doit être de faire reculer la pauvreté et d'accompagner les efforts de développement des pays affectés. Notre mobilisation doit être à la hauteur des enjeux humains en cause. C'est tout le sens de la démarche de développement durable dont nous nous réclamons.
Je souhaite le plus grand succès aux travaux de la 4ème session de la Conférence des parties. Je vous remercie./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 décembre 2000)