Texte intégral
Le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche a présenté une communication sur le débat national sur l'avenir de l'école.
Initié par le Président de la République, le débat national sur l'avenir de l'école constitue un engagement du Gouvernement. Son ambition - réconcilier l'école et la nation et donner un nouvel élan à la politique éducative - impose que soit donnée à chaque Français la possibilité de s'exprimer.
La première phase du débat national a vu l'installation de la commission nationale du débat par le Premier ministre le 15 septembre 2003 et l'élaboration des documents qui ont servi de support au débat.
La deuxième phase a été ouverte par le Président de la République à l'occasion de son intervention du 20 novembre 2003.
Depuis lors, et jusqu'au 17 janvier 2004, le débat s'organise dans toute la France dans le cadre :
- de réunions organisées dans les établissements scolaires et les circonscriptions du premier degré ;
- de réunions organisées au niveau de chaque arrondissement, avec l'aide du ministère de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales ;
- sur le site internet " www.debatnational.education.fr ".
Un nombre considérable de Français ont participé au débat. L'objectif de 15 000 réunions publiques est largement dépassé et plus d'un million de personnes en auront été directement parties prenantes.
La problématique la plus fréquemment traitée lors des réunions publiques concerne l'accueil d'un public scolaire perçu comme difficile ou, à tout le moins, hétérogène. Cette problématique a notamment pu être abordée par le biais des quatre thèmes que sont la motivation des élèves, la lutte contre les violences et les incivilités, la prise en charge des élèves en grande difficulté et l'adaptation de l'école à la diversité des élèves.
Le débat national sur l'avenir de l'Ecole est ouvert et transparent. Les synthèses de chaque réunion sont publiées sur le site internet.
Le "miroir du débat", première synthèse élaborée sous l'autorité de la commission nationale du débat, sera remis aux ministres et rendu public au mois de mars 2004.
Ce document aura pour fonction de refléter l'ensemble des contributions au débat : les 15 000 synthèses provenant des réunions publiques, les discussions sur les forums du site internet, les contributions des individus et des organisations transmises par voie électronique ou postale et les résultats d'enquêtes conduites auprès de populations qui ne s'impliquent pas spontanément dans les débats publics.
Depuis le 10 décembre 2003, la commission nationale du débat a engagé une série de treize auditions publiques, qui se poursuivront jusqu'en juillet 2004.
Le débat se prolonge sur le site internet où les internautes pourront déposer leurs contributions.
Les 20 et 21 janvier prochains, les parlementaires de l'Assemblée nationale et du Sénat prendront part au débat. Le Conseil économique et social sera consulté.
Pour donner, d'ici la fin de l'année civile, une expression législative à l'ambition nationale en matière d'éducation, le Gouvernement disposera ainsi, grâce au débat national sur l'avenir de l'école, d'une somme d'informations et de contributions sans précédent.
[UD 4]
Initié par le Président de la République, le débat national sur l'avenir de l'école constitue un engagement du Gouvernement. Son ambition - réconcilier l'école et la nation et donner un nouvel élan à la politique éducative - impose que soit donnée à chaque Français la possibilité de s'exprimer.
La première phase du débat national a vu l'installation de la commission nationale du débat par le Premier ministre le 15 septembre 2003 et l'élaboration des documents qui ont servi de support au débat.
La deuxième phase a été ouverte par le Président de la République à l'occasion de son intervention du 20 novembre 2003.
Depuis lors, et jusqu'au 17 janvier 2004, le débat s'organise dans toute la France dans le cadre :
- de réunions organisées dans les établissements scolaires et les circonscriptions du premier degré ;
- de réunions organisées au niveau de chaque arrondissement, avec l'aide du ministère de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales ;
- sur le site internet " www.debatnational.education.fr ".
Un nombre considérable de Français ont participé au débat. L'objectif de 15 000 réunions publiques est largement dépassé et plus d'un million de personnes en auront été directement parties prenantes.
La problématique la plus fréquemment traitée lors des réunions publiques concerne l'accueil d'un public scolaire perçu comme difficile ou, à tout le moins, hétérogène. Cette problématique a notamment pu être abordée par le biais des quatre thèmes que sont la motivation des élèves, la lutte contre les violences et les incivilités, la prise en charge des élèves en grande difficulté et l'adaptation de l'école à la diversité des élèves.
Le débat national sur l'avenir de l'Ecole est ouvert et transparent. Les synthèses de chaque réunion sont publiées sur le site internet.
Le "miroir du débat", première synthèse élaborée sous l'autorité de la commission nationale du débat, sera remis aux ministres et rendu public au mois de mars 2004.
Ce document aura pour fonction de refléter l'ensemble des contributions au débat : les 15 000 synthèses provenant des réunions publiques, les discussions sur les forums du site internet, les contributions des individus et des organisations transmises par voie électronique ou postale et les résultats d'enquêtes conduites auprès de populations qui ne s'impliquent pas spontanément dans les débats publics.
Depuis le 10 décembre 2003, la commission nationale du débat a engagé une série de treize auditions publiques, qui se poursuivront jusqu'en juillet 2004.
Le débat se prolonge sur le site internet où les internautes pourront déposer leurs contributions.
Les 20 et 21 janvier prochains, les parlementaires de l'Assemblée nationale et du Sénat prendront part au débat. Le Conseil économique et social sera consulté.
Pour donner, d'ici la fin de l'année civile, une expression législative à l'ambition nationale en matière d'éducation, le Gouvernement disposera ainsi, grâce au débat national sur l'avenir de l'école, d'une somme d'informations et de contributions sans précédent.
[UD 4]