Texte intégral
Le ministre d'État, ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, a présenté une communication sur le bilan des réunions d'automne du FMI, de la Banque mondiale et du G7.
Ces réunions ont donné l'occasion d'évoquer la conjoncture économique mondiale et le financement du développement.
Le retour de la croissance est confirmé et se généralise, mais des risques persistent tenant notamment aux déficits publics et au prix du pétrole. Le G7 est arrivé à la conclusion que les conditions de la détermination des prix du pétrole devaient être plus transparentes, l'opacité de ce secteur d'activité étant un facteur de spéculation. La question des économies d'énergie et des énergies alternatives, dont le nucléaire, a été, à la demande de la France, évoquée dans le communiqué.
Par ailleurs, le G7 a, pour la première fois, reçu le ministre des finances de la République populaire de Chine pour évoquer les questions économiques et monétaires d'intérêt commun.
En ce qui concerne le financement du développement, les propositions américaine et britannique consistant à annuler tout ou partie de la dette multilatérale de certains pays pauvres ne figurent pas dans le communiqué final du G7. Plusieurs membres du G7 dont la France ont souligné que ces propositions auraient pour conséquence de réduire la capacité d'intervention des institutions financières internationales en direction des pays en développement et que ces pays ne rencontrent pas nécessairement des difficultés pour rembourser leur dette. A l'inverse, la France a fait valoir que les pays en développement avaient besoin d'une ressource stable, sûre et substantielle. La proposition du président de la République de recourir à une taxation internationale, qui pourrait être combinée à la proposition faite par le Chancelier de l'Échiquier britannique d'une " facilité financière internationale ", a été rappelée.
La situation de l'Irak a également été évoquée ainsi que la nécessité d'avancer dans la voie des négociations sur l'allègement de sa dette. Un accord sur ce sujet est prévu d'ici la fin de l'année dans le cadre du club de Paris.
[UD 3]
Ces réunions ont donné l'occasion d'évoquer la conjoncture économique mondiale et le financement du développement.
Le retour de la croissance est confirmé et se généralise, mais des risques persistent tenant notamment aux déficits publics et au prix du pétrole. Le G7 est arrivé à la conclusion que les conditions de la détermination des prix du pétrole devaient être plus transparentes, l'opacité de ce secteur d'activité étant un facteur de spéculation. La question des économies d'énergie et des énergies alternatives, dont le nucléaire, a été, à la demande de la France, évoquée dans le communiqué.
Par ailleurs, le G7 a, pour la première fois, reçu le ministre des finances de la République populaire de Chine pour évoquer les questions économiques et monétaires d'intérêt commun.
En ce qui concerne le financement du développement, les propositions américaine et britannique consistant à annuler tout ou partie de la dette multilatérale de certains pays pauvres ne figurent pas dans le communiqué final du G7. Plusieurs membres du G7 dont la France ont souligné que ces propositions auraient pour conséquence de réduire la capacité d'intervention des institutions financières internationales en direction des pays en développement et que ces pays ne rencontrent pas nécessairement des difficultés pour rembourser leur dette. A l'inverse, la France a fait valoir que les pays en développement avaient besoin d'une ressource stable, sûre et substantielle. La proposition du président de la République de recourir à une taxation internationale, qui pourrait être combinée à la proposition faite par le Chancelier de l'Échiquier britannique d'une " facilité financière internationale ", a été rappelée.
La situation de l'Irak a également été évoquée ainsi que la nécessité d'avancer dans la voie des négociations sur l'allègement de sa dette. Un accord sur ce sujet est prévu d'ici la fin de l'année dans le cadre du club de Paris.
[UD 3]