Texte intégral
Le ministre d'État, ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, a présenté une communication relative à la situation et aux perspectives de l'économie française en 2004.
L'économie française va mieux : après 1,2% en 2002 et 0,5% en 2003, la croissance économique devrait atteindre environ 2,5% en 2004. Cette reprise est d'abord soutenue par la consommation des ménages : au 2ème trimestre 2004, celle-ci est en hausse de 2,7% par rapport à l'année précédente. La reprise économique est aussi celle de l'investissement : après un recul de près de 20% en deux ans, l'investissement dans l'industrie concurrentielle devrait progresser de 8% cette année, selon les dernières enquêtes de conjoncture. L'inflation (2,3% en juillet) devrait refluer à partir de l'automne, dans l'hypothèse d'un repli progressif des prix des produits pétroliers. L'emploi a été stabilisé après son recul de l'an passé ; grâce au dynamisme de l'économie au premier semestre, la reprise de l'emploi devrait s'amplifier au second semestre.
Ce redressement de l'économie française s'inscrit dans un mouvement de rééquilibrage de la croissance mondiale qui bénéficie à la zone euro. Au sein de cette zone, l'amélioration est plus marquée en France où le produit intérieur brut (PIB) progresse de 3% sur un an, contre 2% en moyenne pour l'ensemble de la zone. Le dynamisme de la demande intérieure explique cette bonne performance.
Le Gouvernement agit pour conforter cette reprise de la demande intérieure :
- en favorisant le pouvoir d'achat par la hausse du SMIC et par les mesures permettant la baisse des prix dans la grande distribution ; parallèlement, la suppression du SMIC hôtelier, en contrepartie de la prime à l'emploi dans le secteur des hôtels et restaurants, favorisera l'attractivité du secteur et l'embauche ;
- en incitant les Français à consommer grâce aux mesures décidées en mai dernier, en particulier en faveur du crédit à la consommation et des donations ; au cours des mois de juin et juillet, 55 000 donations ont été effectuées au moyen du nouveau dispositif, pour un montant de 1 milliard d'euros ;
- en incitant, par des exonérations de taxe professionnelle, les entreprises à investir ;
- en assainissant nos finances publiques dans le respect de nos engagements, ce qui favorisera la confiance et, dans la durée, la croissance.
Les principales incertitudes proviennent de notre environnement international et des prix du pétrole. Le maintien des cours actuels constituerait en effet un frein, modéré, à la croissance mondiale. Les effets de l'instabilité des prix des produits pétroliers sur la confiance des ménages et des entreprises appellent à une attention particulière.
L'économie française va mieux : après 1,2% en 2002 et 0,5% en 2003, la croissance économique devrait atteindre environ 2,5% en 2004. Cette reprise est d'abord soutenue par la consommation des ménages : au 2ème trimestre 2004, celle-ci est en hausse de 2,7% par rapport à l'année précédente. La reprise économique est aussi celle de l'investissement : après un recul de près de 20% en deux ans, l'investissement dans l'industrie concurrentielle devrait progresser de 8% cette année, selon les dernières enquêtes de conjoncture. L'inflation (2,3% en juillet) devrait refluer à partir de l'automne, dans l'hypothèse d'un repli progressif des prix des produits pétroliers. L'emploi a été stabilisé après son recul de l'an passé ; grâce au dynamisme de l'économie au premier semestre, la reprise de l'emploi devrait s'amplifier au second semestre.
Ce redressement de l'économie française s'inscrit dans un mouvement de rééquilibrage de la croissance mondiale qui bénéficie à la zone euro. Au sein de cette zone, l'amélioration est plus marquée en France où le produit intérieur brut (PIB) progresse de 3% sur un an, contre 2% en moyenne pour l'ensemble de la zone. Le dynamisme de la demande intérieure explique cette bonne performance.
Le Gouvernement agit pour conforter cette reprise de la demande intérieure :
- en favorisant le pouvoir d'achat par la hausse du SMIC et par les mesures permettant la baisse des prix dans la grande distribution ; parallèlement, la suppression du SMIC hôtelier, en contrepartie de la prime à l'emploi dans le secteur des hôtels et restaurants, favorisera l'attractivité du secteur et l'embauche ;
- en incitant les Français à consommer grâce aux mesures décidées en mai dernier, en particulier en faveur du crédit à la consommation et des donations ; au cours des mois de juin et juillet, 55 000 donations ont été effectuées au moyen du nouveau dispositif, pour un montant de 1 milliard d'euros ;
- en incitant, par des exonérations de taxe professionnelle, les entreprises à investir ;
- en assainissant nos finances publiques dans le respect de nos engagements, ce qui favorisera la confiance et, dans la durée, la croissance.
Les principales incertitudes proviennent de notre environnement international et des prix du pétrole. Le maintien des cours actuels constituerait en effet un frein, modéré, à la croissance mondiale. Les effets de l'instabilité des prix des produits pétroliers sur la confiance des ménages et des entreprises appellent à une attention particulière.