Texte intégral
La baisse de 20 centimes par litre de carburant, dès le 1er octobre, que vient de décider le gouvernement, va dans le sens que souhaite l'immense majorité des Français.
Il serait injuste de bouder ce premier geste positif.
D'autant plus, et personne ne le contestera, que les communistes y sont pour beaucoup.
Ils ont, en effet, alerté le gouvernement dès la fin du mois de juin -et encore, de façon pressante, ces tout derniers jours- sur le profond mécontentement de l'opinion publique face à la hausse intolérable des prix des carburants. C'était le sens, en particulier, de la pétition qu'ils ont fait signer tout au long de l'été et qui a recueilli des dizaines de milliers de signatures.
Le choix qu'annonce aujourd'hui le gouvernement montre que la spirale de la hausse n'est absolument pas fatale, comme on a voulu en convaincre l'opinion. Plus encore : il est possible, concrètement et rapidement, de baisser le prix des carburants.
Un tout premier pas est franchi aujourd'hui, et c'est tant mieux pour les millions d'automobilistes contraints d'utiliser chaque jour leur véhicule.
Je vois par conséquent dans cette décision du gouvernement un fort encouragement à poursuivre l'action que nous avons engagée, avec de nombreuses organisations. Une action qui correspond profondément aux attentes de la très grande majorité des Français. Il est indispensable de la poursuivre car il reste, notamment, à obtenir :
Une baisse plus significative des prix des carburants. J'ai proposé, je le rappelle, qu'elle soit de l'ordre d'au moins 30 centimes par litre.
La fixation d'un prix plafond des carburants à la pompe, afin de garantir les consommateurs contre de nouveaux dérapages des prix du pétrole.
Une mise à contribution plus significative des bénéfices colossaux réalisés par les compagnies pétrolières.
De ce point de vue, ce qui est envisagé jusqu'à présent marque un progrès mais à l'évidence il est possible et nécessaire de faire davantage.
Pour toutes ces raisons, le parti communiste maintient naturellement son appel à manifester demain soir, jeudi 21 septembre, à Paris et dans les dizaines de départements où sont prévues des initiatives du même type.
Concernant les grandes lignes du projet de budget, évoqué ce matin au Conseil des Ministres, les parlementaires seront appelés à donner collectivement leur point de vue.
Pour ce qui me concerne je note, à partir des éléments dont je dispose, une progression des retraites de 2,2 à 2,7 %. Je m'en félicite d'autant que, vous le savez, j'avais impérativement demandé qu'une telle disposition soit prise. Mais incontestablement, le compte n'y est pas dans deux domaines au moins. Ainsi je persiste à demander, dès les toutes prochaines semaines :
une augmentation du SMIC de 3% au 1er octobre
une revalorisation des minima sociaux une nouvelle fois oubliés.
(source http://www.pcf.fr, le 08/01/2001)
Il serait injuste de bouder ce premier geste positif.
D'autant plus, et personne ne le contestera, que les communistes y sont pour beaucoup.
Ils ont, en effet, alerté le gouvernement dès la fin du mois de juin -et encore, de façon pressante, ces tout derniers jours- sur le profond mécontentement de l'opinion publique face à la hausse intolérable des prix des carburants. C'était le sens, en particulier, de la pétition qu'ils ont fait signer tout au long de l'été et qui a recueilli des dizaines de milliers de signatures.
Le choix qu'annonce aujourd'hui le gouvernement montre que la spirale de la hausse n'est absolument pas fatale, comme on a voulu en convaincre l'opinion. Plus encore : il est possible, concrètement et rapidement, de baisser le prix des carburants.
Un tout premier pas est franchi aujourd'hui, et c'est tant mieux pour les millions d'automobilistes contraints d'utiliser chaque jour leur véhicule.
Je vois par conséquent dans cette décision du gouvernement un fort encouragement à poursuivre l'action que nous avons engagée, avec de nombreuses organisations. Une action qui correspond profondément aux attentes de la très grande majorité des Français. Il est indispensable de la poursuivre car il reste, notamment, à obtenir :
Une baisse plus significative des prix des carburants. J'ai proposé, je le rappelle, qu'elle soit de l'ordre d'au moins 30 centimes par litre.
La fixation d'un prix plafond des carburants à la pompe, afin de garantir les consommateurs contre de nouveaux dérapages des prix du pétrole.
Une mise à contribution plus significative des bénéfices colossaux réalisés par les compagnies pétrolières.
De ce point de vue, ce qui est envisagé jusqu'à présent marque un progrès mais à l'évidence il est possible et nécessaire de faire davantage.
Pour toutes ces raisons, le parti communiste maintient naturellement son appel à manifester demain soir, jeudi 21 septembre, à Paris et dans les dizaines de départements où sont prévues des initiatives du même type.
Concernant les grandes lignes du projet de budget, évoqué ce matin au Conseil des Ministres, les parlementaires seront appelés à donner collectivement leur point de vue.
Pour ce qui me concerne je note, à partir des éléments dont je dispose, une progression des retraites de 2,2 à 2,7 %. Je m'en félicite d'autant que, vous le savez, j'avais impérativement demandé qu'une telle disposition soit prise. Mais incontestablement, le compte n'y est pas dans deux domaines au moins. Ainsi je persiste à demander, dès les toutes prochaines semaines :
une augmentation du SMIC de 3% au 1er octobre
une revalorisation des minima sociaux une nouvelle fois oubliés.
(source http://www.pcf.fr, le 08/01/2001)