Conseil des ministres du 28 septembre 2005. Les réunions d'automne du FMI, de la Banque mondiale et du G7.

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Auteur(s) moral(aux) : Secrétariat général du Gouvernement

Texte intégral

Le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie a présenté une communication sur les réunions d'automne du FMI, de la Banque mondiale et du G7.
La question pétrolière est désormais placée au cur des débats sur la situation économique mondiale. Parce que l'augmentation des prix du pétrole peut compromettre la croissance mondiale et l'amélioration de la situation économique qui se dessine en Europe et en France, la France a plaidé pour une plus grande implication du G 7, de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International sur la question pétrolière.
Ces différentes institutions ont ainsi souligné la nécessité de tout faire pour enrayer l'envolée des prix du pétrole : accroissement des capacités de production et de raffinage, amélioration de l'efficacité énergétique, amélioration du fonctionnement du marché. Un instrument financier au sein du FMI aidera les pays en développement non producteurs, particulièrement affectés, à faire face à l'envolée des cours du pétrole.
M. Gordon Brown, Chancelier de l'échiquier et Président du G 7 finances, et M. Thierry Breton, ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, se rendront dans les principaux pays producteurs au nom du G 7, afin de les sensibiliser à la nécessité d'investir dans la production et le raffinage.
L'annulation de la dette multilatérale ne compromettra pas le maintien des financements accordés par le FMI et la Banque Mondiale aux pays en développement. Après l'accord de principe des ministres des finances intervenu en juin à Londres, le G 7 de Washington a précisé les conditions dans lesquelles ses membres reconstitueront les ressources du FMI et de la Banque Mondiale, afin que l'annulation de la dette multilatérale des pays pauvres très endettés ne compromette pas leur capacité à apporter à l'avenir des financements au monde en développement, en particulier en Afrique.
Le fonds du FMI pour la réduction de la pauvreté et la croissance, principal instrument d'intervention de cette institution en Afrique, sera même porté de 900 millions de dollars à 1,5 milliard de dollars par an sur la période 2001-2007.
La France a rappelé que 70 pays soutiennent désormais l'initiative prise par le Président de la République pour la création d'une contribution internationale de solidarité sur les billets d'avion afin de financer la lutte contre le SIDA.
[UD 4]