Texte intégral
Nous, ministres de la Défense de la France et des Pays-Bas, nous félicitons des travaux engagés au sein de l'Union Européenne pour définir la palette des moyens nécessaires, recenser les contributions et identifier les domaines où des efforts de mise à niveau, d'investissement ou de développement sont requis. Le développement des capacités militaires plus efficaces et adaptées à la gestion des crises internationales est au centre des préoccupations de nos pays. Dans ce cadre et conformément à leur déclaration conjointe du 10 février 2000, nos deux pays ont proposé à leurs partenaires de l'Union Européenne de réfléchir à la constitution d'un groupe de travail sur le transport stratégique maritime. Il vise à identifier les différentes solutions d'accroissement et d'optimisation des moyens maritimes de transport dont les limitations ont été clairement mises en évidence.
La France et les Pays-Bas réaffirment que la Conférence d'engagement des capacités du 20 novembre constitue la première étape d'un processus exigeant de renforcement des capacités militaires de gestion des crises par l'UE dans lequel nos pays ont la volonté de tenir une place active. Nous sommes convaincus qu'outre l'acquisition de moyens supplémentaires, il faudra également se soucier de notre aptitude à opérer en commun et de l'optimisation de nos dépenses en matière de défense. L'intensification des coopérations bilatérales est un facteur important de renforcement des capacités militaires européennes. A cet égard, nous, ministres de la défense de la France et des Pays-Bas souhaitons renforcer notre coopération militaire construite sur des bases solides. Nous voulons intensifier notre coopération dans les domaines suivants.
Depuis longtemps, l'armée de Terre néerlandaise s'entraîne avec profit en France. Cette forme de coopération sera étendue à l'organisation d'exercices conjoints ponctuant certains séjours néerlandais.
Nos deux Marine connaissent une coopération fructueuse qui, aux vues des résultats déjà acquis, mérite d'être amplifiée. Pour cela, nous allons accroître les programmes d'échange de personnels ainsi que le coopérations entre les forces amphibies françaises et néerlandaises. Il existe à ce jour 17 projets de coopération dont l'utilisation de moyens militaires dans l'opération multinationale de lutte contre le narco-trafic en zone Caraïbes est un bon exemple. Nos armées de l'Air souhaitent renforcer leur coopération dans les domaines du transport stratégique, pour lequel un arrangement bilatéral a été conclu. Des contacts ont été établis pour étudier une coopération technique dans certains programmes, notamment les drones. Les programmes d'échanges de pilotes seront également amenés à se développer.
La Gendarmerie française et la maréchaussée royale néerlandaise connaissent un bon niveau de coopération qui doit être maintenu, notamment dans la perspective de leur participation à la gestion des crises. Des échanges existent d'ores et déjà. Ainsi, en septembre dernier la maréchaussée royale néerlandaise a participé à un stage d'entraînement des forces au maintien de l'ordre au centre national d'entraînement des forces de gendarmerie à Saint-Astier. L'expérience sera renouvelée en 2001.
La France et les Pays-Bas décident de coopérer dans le développement de la simulation opérationnelle. Nos systèmes sont complémentaires et cette action commune permettra de les renforcer mutuellement.
Nos pays renforceront les échanges d'officiers de liaison auprès de nos état-majors respectifs.
La France et les Pays-Bas se félicitent des résultats acquis en matière de coopération bilatérale et souhaitent continuer à étudier toutes les pistes possibles afin d'intensifier leurs relations militaires bilatérales et d'être en mesure d'agir côte à côte pour contribuer davantage au maintien de la paix et de la sécurité internationales. La participation de militaire français au sein du bataillon néerlandais à la Mission d'Interposition des Nations Unies entre l'Ethiopie et l'Erythrée témoigne de cette volonté.
(source http://www.defense.gouv.fr, le 17 janvier 2001)
La France et les Pays-Bas réaffirment que la Conférence d'engagement des capacités du 20 novembre constitue la première étape d'un processus exigeant de renforcement des capacités militaires de gestion des crises par l'UE dans lequel nos pays ont la volonté de tenir une place active. Nous sommes convaincus qu'outre l'acquisition de moyens supplémentaires, il faudra également se soucier de notre aptitude à opérer en commun et de l'optimisation de nos dépenses en matière de défense. L'intensification des coopérations bilatérales est un facteur important de renforcement des capacités militaires européennes. A cet égard, nous, ministres de la défense de la France et des Pays-Bas souhaitons renforcer notre coopération militaire construite sur des bases solides. Nous voulons intensifier notre coopération dans les domaines suivants.
Depuis longtemps, l'armée de Terre néerlandaise s'entraîne avec profit en France. Cette forme de coopération sera étendue à l'organisation d'exercices conjoints ponctuant certains séjours néerlandais.
Nos deux Marine connaissent une coopération fructueuse qui, aux vues des résultats déjà acquis, mérite d'être amplifiée. Pour cela, nous allons accroître les programmes d'échange de personnels ainsi que le coopérations entre les forces amphibies françaises et néerlandaises. Il existe à ce jour 17 projets de coopération dont l'utilisation de moyens militaires dans l'opération multinationale de lutte contre le narco-trafic en zone Caraïbes est un bon exemple. Nos armées de l'Air souhaitent renforcer leur coopération dans les domaines du transport stratégique, pour lequel un arrangement bilatéral a été conclu. Des contacts ont été établis pour étudier une coopération technique dans certains programmes, notamment les drones. Les programmes d'échanges de pilotes seront également amenés à se développer.
La Gendarmerie française et la maréchaussée royale néerlandaise connaissent un bon niveau de coopération qui doit être maintenu, notamment dans la perspective de leur participation à la gestion des crises. Des échanges existent d'ores et déjà. Ainsi, en septembre dernier la maréchaussée royale néerlandaise a participé à un stage d'entraînement des forces au maintien de l'ordre au centre national d'entraînement des forces de gendarmerie à Saint-Astier. L'expérience sera renouvelée en 2001.
La France et les Pays-Bas décident de coopérer dans le développement de la simulation opérationnelle. Nos systèmes sont complémentaires et cette action commune permettra de les renforcer mutuellement.
Nos pays renforceront les échanges d'officiers de liaison auprès de nos état-majors respectifs.
La France et les Pays-Bas se félicitent des résultats acquis en matière de coopération bilatérale et souhaitent continuer à étudier toutes les pistes possibles afin d'intensifier leurs relations militaires bilatérales et d'être en mesure d'agir côte à côte pour contribuer davantage au maintien de la paix et de la sécurité internationales. La participation de militaire français au sein du bataillon néerlandais à la Mission d'Interposition des Nations Unies entre l'Ethiopie et l'Erythrée témoigne de cette volonté.
(source http://www.defense.gouv.fr, le 17 janvier 2001)