Texte intégral
Un séminaire sur les femmes militaires s'est tenu à l'Ecole militaire le jeudi 24 février sous la présidence du ministre de la Défense, Alain Richard, accompagné du Secrétaire d'Etat à la Défense, Jean-Pierre Masseret. Y participaient, outre les principaux responsables de la fonction militaire et des directions de personnels, une centaine de militaires, dont deux tiers de femmes, représentant toutes les catégories de personnels : officiers, sous-officiers et militaires du rang.
La première table ronde, centrée sur " les aspects juridiques et l'application du droit sur le terrain ", a permis d'évoquer l'embarquement des femmes dans la marine, les évolutions statutaires, l'accès des femmes aux métiers militaires, la gestion des carrières et le recrutement. Le débat a fait apparaître que, s'il n'y avait plus d'obstacles juridiques à la féminisation, la mise en uvre de cette vaste entreprise nécessite anticipation et progressivité.
Une seconde table ronde sur " la vie militaire et la vie quotidienne au féminin " reposait sur des témoignages relatifs aux missions en opérations, aux problèmes de la mobilité ou aux sujétions du service courant. Ces questions ont suscité un riche débat au sein de l'assistance.
Dans sa conclusion, le ministre de la Défense relevait que, sans jamais oublier l'intérêt du service, les forces armées, en cours de professionnalisation, avaient le devoir de favoriser et d'accompagner leur féminisation, nécessité impérative pour leur permettre de disposer de la ressource humaine dont elles ont besoin.
(source http://www.defense.gouv.fr, le 30 janvier 2001)
La première table ronde, centrée sur " les aspects juridiques et l'application du droit sur le terrain ", a permis d'évoquer l'embarquement des femmes dans la marine, les évolutions statutaires, l'accès des femmes aux métiers militaires, la gestion des carrières et le recrutement. Le débat a fait apparaître que, s'il n'y avait plus d'obstacles juridiques à la féminisation, la mise en uvre de cette vaste entreprise nécessite anticipation et progressivité.
Une seconde table ronde sur " la vie militaire et la vie quotidienne au féminin " reposait sur des témoignages relatifs aux missions en opérations, aux problèmes de la mobilité ou aux sujétions du service courant. Ces questions ont suscité un riche débat au sein de l'assistance.
Dans sa conclusion, le ministre de la Défense relevait que, sans jamais oublier l'intérêt du service, les forces armées, en cours de professionnalisation, avaient le devoir de favoriser et d'accompagner leur féminisation, nécessité impérative pour leur permettre de disposer de la ressource humaine dont elles ont besoin.
(source http://www.defense.gouv.fr, le 30 janvier 2001)