Texte intégral
Mesdames et Messieurs,
J'ai accueilli, ici, au Quai d'Orsay, avec plaisir mon homologue slovaque. Nous avons fait le point de la situation des relations entre les deux pays. Du côté français, nous considérons que le nouveau contexte politique en Slovaquie et le nouveau gouvernement, qui en est l'expression, sont des éléments extrêmement positifs et favorables au développement de relations bilatérales plus étroites et plus intenses.
Nous avons parlé longuement des questions européennes dont le ministre slovaque s'était déjà entretenu auparavant avec M. Moscovici, et nous avons passé en revue les relations bilatérales. Nous avons décidé de rester en contact régulier et de nous revoir chaque fois que cela sera utile, soit sur un plan bilatéral, soit par rapport aux questions européennes.
En ce qui me concerne, j'ai été très intéressé par la présentation des ambitions européennes de la Slovaquie. J'ai indiqué que de notre côté nous encourageons la Slovaquie à se préparer sans attendre à l'étape suivante, c'est-à-dire au moment où l'Union européenne sera en mesure de prendre de nouvelles décisions sur des négociations d'élargissement.
La Slovaquie n'a pas besoin d'attendre ce moment, que l'on ne connaît pas aujourd'hui puisque la décision n'a pas été prise au sein de l'Union européenne ; elle le sera plus tard mais cela ne doit pas du tout gêner un pays comme la Slovaquie dans la définition de son programme d'avenir par rapport à l'Europe.
Q - Vous sous-entendez par là que dans certains cas de figure la Slovaquie pourrait rejoindre la première vague pour adhérer à l'Union européenne ?
R - Il n'y a eu aucun sous-entendu, les choses sont très claires. Le Conseil européen de décembre a décidé de ne pas prendre de décisions à ce stade, parce qu'il a déjà beaucoup de pain sur la planche et qu'il faut traiter un certain nombre de problèmes urgents avant d'entamer de nouvelles négociations d'élargissement qui sont une responsabilité supplémentaire. Donc, le Conseil a reporté ses décisions à la fin de l'an prochain. Il n'y a rien de sous-entendu par rapport à cela, les choses sont claires et simples, mais j'en ai profité pour indiquer à nos amis slovaques que, du point de vue de la Slovaquie ; cela ne devait pas être considéré comme une gêne ou une sorte de report dans les projets et qu'elle pouvait en ce qui la concerne s'inscrire sans attendre dans une logique de préparation.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr)
J'ai accueilli, ici, au Quai d'Orsay, avec plaisir mon homologue slovaque. Nous avons fait le point de la situation des relations entre les deux pays. Du côté français, nous considérons que le nouveau contexte politique en Slovaquie et le nouveau gouvernement, qui en est l'expression, sont des éléments extrêmement positifs et favorables au développement de relations bilatérales plus étroites et plus intenses.
Nous avons parlé longuement des questions européennes dont le ministre slovaque s'était déjà entretenu auparavant avec M. Moscovici, et nous avons passé en revue les relations bilatérales. Nous avons décidé de rester en contact régulier et de nous revoir chaque fois que cela sera utile, soit sur un plan bilatéral, soit par rapport aux questions européennes.
En ce qui me concerne, j'ai été très intéressé par la présentation des ambitions européennes de la Slovaquie. J'ai indiqué que de notre côté nous encourageons la Slovaquie à se préparer sans attendre à l'étape suivante, c'est-à-dire au moment où l'Union européenne sera en mesure de prendre de nouvelles décisions sur des négociations d'élargissement.
La Slovaquie n'a pas besoin d'attendre ce moment, que l'on ne connaît pas aujourd'hui puisque la décision n'a pas été prise au sein de l'Union européenne ; elle le sera plus tard mais cela ne doit pas du tout gêner un pays comme la Slovaquie dans la définition de son programme d'avenir par rapport à l'Europe.
Q - Vous sous-entendez par là que dans certains cas de figure la Slovaquie pourrait rejoindre la première vague pour adhérer à l'Union européenne ?
R - Il n'y a eu aucun sous-entendu, les choses sont très claires. Le Conseil européen de décembre a décidé de ne pas prendre de décisions à ce stade, parce qu'il a déjà beaucoup de pain sur la planche et qu'il faut traiter un certain nombre de problèmes urgents avant d'entamer de nouvelles négociations d'élargissement qui sont une responsabilité supplémentaire. Donc, le Conseil a reporté ses décisions à la fin de l'an prochain. Il n'y a rien de sous-entendu par rapport à cela, les choses sont claires et simples, mais j'en ai profité pour indiquer à nos amis slovaques que, du point de vue de la Slovaquie ; cela ne devait pas être considéré comme une gêne ou une sorte de report dans les projets et qu'elle pouvait en ce qui la concerne s'inscrire sans attendre dans une logique de préparation.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr)