Texte intégral
Mesdames et Messieurs les parlementaires,
Mesdames et Messieurs,
C'est avec plaisir que j'interviens à nouveau à ces rencontres parlementaires consacrées à la longévité, qui sont devenues, au fil du temps, un rendez-vous phare de la réflexion sur le vieillissement dans notre pays.
Denis Jacquat a perçu, avant beaucoup d'autres, l'impact du vieillissement sur notre société. Ses Rencontres sont l'occasion chaque année d'éclairer les enjeux auxquels notre pays est confronté.
Vous avez choisi cette année le thème de « la longévité au féminin » et c'est donc à un double titre que je participe à ces journées :
- en tant qu'ancien Secrétaire d'Etat chargée des personnes âgées, toujours très intéressée et très préoccupée par les défis que nous pose la longévité
- et, bien sûr, au titre de mes nouvelles fonctions, la cohésion sociale et la parité, qui me conduisent à me pencher tout particulièrement sur les conditions de vie des femmes âgées et sur les moyens de préserver une solidarité forte entre les générations.
Les progrès de la longévité touchent les hommes comme les femmes, bien sûr, mais l'espérance de vie demeure nettement plus longue du côté des femmes : 83,8 ans en 2004 contre 76,7 ans pour les hommes.
Les effets de l'âge sont variés, tant pour les femmes que pour les hommes. L'âge est :
tantôt un facteur d'exclusion, pour toutes celles et tous ceux qui vivent trop seuls ou qui sont amenés à se retrancher de la société en entrant prématurément dans une institution, tantôt un facteur de libération aussi, car il allège les charges familiales comme les tâches ménagères, et c'est toujours un facteur de recomposition des rôles, notamment au plan familial, je pense notamment à la place essentielle que tient la grand-mère au sein de la famille. Mais à ces effets de l'âge, qui jouent à égalité sur l'homme et sur la femme, s'en ajoutent d'autres dont souffre seulement la femme âgées.
Ces effets discriminatoires qui malheureusement subsistent s'exercent dans différents domaines et certains, concernant la santé notamment, sont difficilement éliminables.
Ces douzièmes Rencontres sont l'occasion de faire le point sur les conditions de vie des femmes âgées ainsi que sur ces discriminations et sur les moyens que nous pourrions mettre en ?uvre pour y remédier.
I. Je commencerai par faire un point sur les conditions de vie des femmes âgées.
Je l'ai dit : les femmes vivent plus longtemps encore que les hommes, même si les écarts s'amenuisent lentement depuis quelques années.
Plus elles avancent en âge, plus leur veuvage devient donc probable, ainsi que leur divorce : le pourcentage des femmes divorcées augmente à partir de 50 ans, même s'il reste encore faible actuellement.
Bien qu'elles soient nombreuses à souhaiter retrouver un nouveau partenaire, remariages et unions libres demeurent plutôt rares parmi elles : les hommes leur préfèrent, en effet, une femme plus jeune, augmentant ainsi considérablement la probabilité pour les femmes de rester seule.
Par ailleurs, l'espérance de vie féminine présente des variations importantes selon les classes sociales. L'appartenance socio-professionnelle, le niveau socio-économique, le niveau d'études et l'environnement familial exercent une influence déterminante sur l'espérance de vie des femmes à partir de 45 ans. Le risque de mortalité est ainsi plus élevé pour celles qui n'ont jamais vécu en couple ou qui n'ont pas eu d'enfants.
En ce qui concerne la santé, les avancées sont considérables, tant pour les femmes que pour les hommes. Maladies graves et dépendance sont de plus en plus cantonnées au grand âge.
Les « années gagnées » sont donc, en général, des années de vie en bonne santé. Néanmoins, on observe, à côté de la surmortalité masculine, une sur-invalidité féminine aux âges avancés. Chez l'homme, la dépendance lourde n'est pas fonction de l'âge, alors que chez la femme elle s'accélère à partir de 75 ans.
Pourtant, les femmes sont davantage soucieuses de leur santé que les hommes.
Elles lisent plus d'articles sur les sujets sanitaires,
accordent plus d'attention aux questions de poids,
ont une nutrition plus saine et plus équilibrée,
consomment moins de tabac et de boissons alcoolisées,
effectuent des visites médicales plus fréquentes. La contraception, la grossesse et la ménopause sont autant d'occasions de consulter.
Malgré tout, les femmes ont davantage de problèmes de santé que les hommes.
A partir de 60 ans l'égalité des chances n'existe pas devant la santé : les femmes sont plus sujettes aux maladies et aux handicaps, donc à la dépendance.
Au-delà de 75 ans, les affections cardio-vasculaires prennent une place considérable ; les cancers également, les femmes étant surtout touchées par les tumeurs colo-rectales et les cancers du sein.
Sur-invalidité féminine et sur-mortalité masculine expliquent la forte prédominance de femmes âgées seules dans les établissements d'hébergement collectifs et dans le public des services de maintien à domicile.
Les politiques de la santé se doivent de tenir compte de ces facteurs spécifiques qui affectent la santé des femmes.
II. Si les « inégalités » que l'on constate en matière de santé sont difficiles à éliminer, la suppression de celles qui subsistent en matière d'emploi doit faire l'objet de toute notre attention.
Le taux d'emploi des seniors (55-64 ans) en France est faible mais il tend à se redresser. Plus de 8 points ont été gagnés en 5 ans, dont deux entre 2000 et 2003.
La prise de conscience du défi démographique pour l'emploi semble ainsi porter peu à peu ses fruits, même si une partie de cette progression résulte d'un effet de structure en raison de la part croissante des générations de femmes plus actives et de l'arrivée à 60 ans des premières générations du baby boom.
Au plan statistique, le taux d'activité des Françaises de 55-64 ans est supérieur à la moyenne de l'Europe pour cette tranche d'âge ; elle frôle les 50 % (47,9 %).
En revanche, si l'on considère le taux de maintien dans l'emploi des seniors tous sexes confondus, la France figure au 11ème rang en Europe, avec un taux de 36,8 %, devant l'Autriche, l'Italie, le Luxembourg et la Belgique.
L'amélioration de ce taux passe l'encouragement approprié du maintien de seniors dans l'emploi : l'accord récent des partenaires sociaux sur un contrat de travail spécifique adapté à ce public en est une bonne illustration.
Mais, plus profondément, il convient de préparer les nouvelles générations à mieux anticiper leur évolution professionnelle et, pour ce faire, à adopter une démarche de formation tout au long de la vie.
Cette formation continue tout au long de la vie est un facteur d'employabilité crucial et tout le monde doit désormais pouvoir en bénéficier.
Or on constate que les femmes y accèdent moins souvent que les hommes, alors même qu'elles ont en davantage besoin : la maternité les amenant parfois à s'éloigner de l'emploi, la formation continue leur est indispensable pour maintenir leur employabilité, voire pour retrouver un emploi.
L'accès à cette formation continue est souvent conditionné par le temps de travail, qui permet de capitaliser des droits à la formation. Or les congés maternité handicapent les femmes de ce point de vue.
C'est pourquoi le Gouvernement a décidé de neutraliser l'impact des congés maternité sur le droit à la formation. Cette mesure est inscrite dans le projet de loi pour l'égalité salariale entre les femmes et les hommes que je défends actuellement devant le Parlement
Ce texte facilite aussi la formation des femmes en encourageant les entreprises à apporter une aide financière à la garde des enfants lorsque celle-ci est nécessaire pour suivre une formation en dehors du temps de travail.
Et il facilite, enfin, l'accès à la formation des femmes revenant de congé parental, lorsqu'elles sont amenées à changer d'emploi.
Une piste intéressante pour promouvoir le maintien ou le retour à l'emploi des femmes de plus de 50 ans est la promotion des stratégies de diversité, fondé sur l'idée que les collectifs de travail représentant tout l'éventail offert par la société sont plus à l'écoute de ses besoins, donc plus réactifs et plus compétitifs.
L'accord « pilotage des étapes de la vie professionnelle » à Air France (2001-2005) en est un bon exemple.
Cet accord est centré tout particulièrement sur le problème du maintien dans l'emploi des femmes et de leur accès à l'emploi à mi- carrière. L'entreprise a fait preuve d'une démarche particulièrement innovante en adoptant une gestion de tous les âges mettant en avant une dynamique intergénérationnelle.
Reste que l'emploi des seniors exige une véritable révolution dans la gestion des ressources humaines par les entreprises. Seules 11 % des entreprises françaises ont mis en place une politique spécifique pour prolonger l'activité des quinquagénaires : formations spécifiques, aménagement des conditions et du temps de travail, complément de revenu pour la retraite?
Enfin, l'un des chantiers prioritaires concernant les femmes âgées est celui de la retraite. 30 % des femmes demandent leur retraite à 65 ans et plus, contre 3,7 % seulement des hommes ; et les montants perçus par les femmes sont plus faibles. En 2001, cet écart atteignait encore 42 %.
La bataille pour l'égalité salariale et professionnelle, que je porterai au Parlement en Décembre, est aussi, à plus long terme, celle de l'égalité dans la retraite pour les jeunes femmes entrant sur le marché du travail.
J'étais jeudi dernier au Women's forum for the economy and society, au cours duquel a été créée une association pour faciliter le retour ou l'accès à l'emploi des femmes de 45 ans.
Au-delà des questions liées à la prise en charge de la femme âgée, dont vous allez longuement traiter aujourd'hui, je tenais à insister sur cette question de l'emploi féminin, qui est au c?ur de la gestion par les femmes de leur longévité. A 50 ans, une femme a presque 35 ans d'espérance de vie devant elle. C'est donc notamment par l'emploi qu'elles pourront profiter au maximum de cette nouvelle tranche de vie que leur offrent les progrès de la modernité. Je vous remercie.(Source http://www.femmes-egalite.gouv.fr, le 6 décembre 2005)
Mesdames et Messieurs,
C'est avec plaisir que j'interviens à nouveau à ces rencontres parlementaires consacrées à la longévité, qui sont devenues, au fil du temps, un rendez-vous phare de la réflexion sur le vieillissement dans notre pays.
Denis Jacquat a perçu, avant beaucoup d'autres, l'impact du vieillissement sur notre société. Ses Rencontres sont l'occasion chaque année d'éclairer les enjeux auxquels notre pays est confronté.
Vous avez choisi cette année le thème de « la longévité au féminin » et c'est donc à un double titre que je participe à ces journées :
- en tant qu'ancien Secrétaire d'Etat chargée des personnes âgées, toujours très intéressée et très préoccupée par les défis que nous pose la longévité
- et, bien sûr, au titre de mes nouvelles fonctions, la cohésion sociale et la parité, qui me conduisent à me pencher tout particulièrement sur les conditions de vie des femmes âgées et sur les moyens de préserver une solidarité forte entre les générations.
Les progrès de la longévité touchent les hommes comme les femmes, bien sûr, mais l'espérance de vie demeure nettement plus longue du côté des femmes : 83,8 ans en 2004 contre 76,7 ans pour les hommes.
Les effets de l'âge sont variés, tant pour les femmes que pour les hommes. L'âge est :
tantôt un facteur d'exclusion, pour toutes celles et tous ceux qui vivent trop seuls ou qui sont amenés à se retrancher de la société en entrant prématurément dans une institution, tantôt un facteur de libération aussi, car il allège les charges familiales comme les tâches ménagères, et c'est toujours un facteur de recomposition des rôles, notamment au plan familial, je pense notamment à la place essentielle que tient la grand-mère au sein de la famille. Mais à ces effets de l'âge, qui jouent à égalité sur l'homme et sur la femme, s'en ajoutent d'autres dont souffre seulement la femme âgées.
Ces effets discriminatoires qui malheureusement subsistent s'exercent dans différents domaines et certains, concernant la santé notamment, sont difficilement éliminables.
Ces douzièmes Rencontres sont l'occasion de faire le point sur les conditions de vie des femmes âgées ainsi que sur ces discriminations et sur les moyens que nous pourrions mettre en ?uvre pour y remédier.
I. Je commencerai par faire un point sur les conditions de vie des femmes âgées.
Je l'ai dit : les femmes vivent plus longtemps encore que les hommes, même si les écarts s'amenuisent lentement depuis quelques années.
Plus elles avancent en âge, plus leur veuvage devient donc probable, ainsi que leur divorce : le pourcentage des femmes divorcées augmente à partir de 50 ans, même s'il reste encore faible actuellement.
Bien qu'elles soient nombreuses à souhaiter retrouver un nouveau partenaire, remariages et unions libres demeurent plutôt rares parmi elles : les hommes leur préfèrent, en effet, une femme plus jeune, augmentant ainsi considérablement la probabilité pour les femmes de rester seule.
Par ailleurs, l'espérance de vie féminine présente des variations importantes selon les classes sociales. L'appartenance socio-professionnelle, le niveau socio-économique, le niveau d'études et l'environnement familial exercent une influence déterminante sur l'espérance de vie des femmes à partir de 45 ans. Le risque de mortalité est ainsi plus élevé pour celles qui n'ont jamais vécu en couple ou qui n'ont pas eu d'enfants.
En ce qui concerne la santé, les avancées sont considérables, tant pour les femmes que pour les hommes. Maladies graves et dépendance sont de plus en plus cantonnées au grand âge.
Les « années gagnées » sont donc, en général, des années de vie en bonne santé. Néanmoins, on observe, à côté de la surmortalité masculine, une sur-invalidité féminine aux âges avancés. Chez l'homme, la dépendance lourde n'est pas fonction de l'âge, alors que chez la femme elle s'accélère à partir de 75 ans.
Pourtant, les femmes sont davantage soucieuses de leur santé que les hommes.
Elles lisent plus d'articles sur les sujets sanitaires,
accordent plus d'attention aux questions de poids,
ont une nutrition plus saine et plus équilibrée,
consomment moins de tabac et de boissons alcoolisées,
effectuent des visites médicales plus fréquentes. La contraception, la grossesse et la ménopause sont autant d'occasions de consulter.
Malgré tout, les femmes ont davantage de problèmes de santé que les hommes.
A partir de 60 ans l'égalité des chances n'existe pas devant la santé : les femmes sont plus sujettes aux maladies et aux handicaps, donc à la dépendance.
Au-delà de 75 ans, les affections cardio-vasculaires prennent une place considérable ; les cancers également, les femmes étant surtout touchées par les tumeurs colo-rectales et les cancers du sein.
Sur-invalidité féminine et sur-mortalité masculine expliquent la forte prédominance de femmes âgées seules dans les établissements d'hébergement collectifs et dans le public des services de maintien à domicile.
Les politiques de la santé se doivent de tenir compte de ces facteurs spécifiques qui affectent la santé des femmes.
II. Si les « inégalités » que l'on constate en matière de santé sont difficiles à éliminer, la suppression de celles qui subsistent en matière d'emploi doit faire l'objet de toute notre attention.
Le taux d'emploi des seniors (55-64 ans) en France est faible mais il tend à se redresser. Plus de 8 points ont été gagnés en 5 ans, dont deux entre 2000 et 2003.
La prise de conscience du défi démographique pour l'emploi semble ainsi porter peu à peu ses fruits, même si une partie de cette progression résulte d'un effet de structure en raison de la part croissante des générations de femmes plus actives et de l'arrivée à 60 ans des premières générations du baby boom.
Au plan statistique, le taux d'activité des Françaises de 55-64 ans est supérieur à la moyenne de l'Europe pour cette tranche d'âge ; elle frôle les 50 % (47,9 %).
En revanche, si l'on considère le taux de maintien dans l'emploi des seniors tous sexes confondus, la France figure au 11ème rang en Europe, avec un taux de 36,8 %, devant l'Autriche, l'Italie, le Luxembourg et la Belgique.
L'amélioration de ce taux passe l'encouragement approprié du maintien de seniors dans l'emploi : l'accord récent des partenaires sociaux sur un contrat de travail spécifique adapté à ce public en est une bonne illustration.
Mais, plus profondément, il convient de préparer les nouvelles générations à mieux anticiper leur évolution professionnelle et, pour ce faire, à adopter une démarche de formation tout au long de la vie.
Cette formation continue tout au long de la vie est un facteur d'employabilité crucial et tout le monde doit désormais pouvoir en bénéficier.
Or on constate que les femmes y accèdent moins souvent que les hommes, alors même qu'elles ont en davantage besoin : la maternité les amenant parfois à s'éloigner de l'emploi, la formation continue leur est indispensable pour maintenir leur employabilité, voire pour retrouver un emploi.
L'accès à cette formation continue est souvent conditionné par le temps de travail, qui permet de capitaliser des droits à la formation. Or les congés maternité handicapent les femmes de ce point de vue.
C'est pourquoi le Gouvernement a décidé de neutraliser l'impact des congés maternité sur le droit à la formation. Cette mesure est inscrite dans le projet de loi pour l'égalité salariale entre les femmes et les hommes que je défends actuellement devant le Parlement
Ce texte facilite aussi la formation des femmes en encourageant les entreprises à apporter une aide financière à la garde des enfants lorsque celle-ci est nécessaire pour suivre une formation en dehors du temps de travail.
Et il facilite, enfin, l'accès à la formation des femmes revenant de congé parental, lorsqu'elles sont amenées à changer d'emploi.
Une piste intéressante pour promouvoir le maintien ou le retour à l'emploi des femmes de plus de 50 ans est la promotion des stratégies de diversité, fondé sur l'idée que les collectifs de travail représentant tout l'éventail offert par la société sont plus à l'écoute de ses besoins, donc plus réactifs et plus compétitifs.
L'accord « pilotage des étapes de la vie professionnelle » à Air France (2001-2005) en est un bon exemple.
Cet accord est centré tout particulièrement sur le problème du maintien dans l'emploi des femmes et de leur accès à l'emploi à mi- carrière. L'entreprise a fait preuve d'une démarche particulièrement innovante en adoptant une gestion de tous les âges mettant en avant une dynamique intergénérationnelle.
Reste que l'emploi des seniors exige une véritable révolution dans la gestion des ressources humaines par les entreprises. Seules 11 % des entreprises françaises ont mis en place une politique spécifique pour prolonger l'activité des quinquagénaires : formations spécifiques, aménagement des conditions et du temps de travail, complément de revenu pour la retraite?
Enfin, l'un des chantiers prioritaires concernant les femmes âgées est celui de la retraite. 30 % des femmes demandent leur retraite à 65 ans et plus, contre 3,7 % seulement des hommes ; et les montants perçus par les femmes sont plus faibles. En 2001, cet écart atteignait encore 42 %.
La bataille pour l'égalité salariale et professionnelle, que je porterai au Parlement en Décembre, est aussi, à plus long terme, celle de l'égalité dans la retraite pour les jeunes femmes entrant sur le marché du travail.
J'étais jeudi dernier au Women's forum for the economy and society, au cours duquel a été créée une association pour faciliter le retour ou l'accès à l'emploi des femmes de 45 ans.
Au-delà des questions liées à la prise en charge de la femme âgée, dont vous allez longuement traiter aujourd'hui, je tenais à insister sur cette question de l'emploi féminin, qui est au c?ur de la gestion par les femmes de leur longévité. A 50 ans, une femme a presque 35 ans d'espérance de vie devant elle. C'est donc notamment par l'emploi qu'elles pourront profiter au maximum de cette nouvelle tranche de vie que leur offrent les progrès de la modernité. Je vous remercie.(Source http://www.femmes-egalite.gouv.fr, le 6 décembre 2005)