Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Vous avez raison de dire que le Processus de Barcelone qui a été lancé en novembre 1995, s'il a permis la création d'un espace commun entre l'Union européenne et les pays de la Rive Sud de la Méditerranée, ne permet pas aujourd'hui d'avoir des avancées suffisantes.
C'est l'enjeu du Sommet de Barcelone des 28 et 29 novembre prochain, sommet des chefs d'Etat et de gouvernement. Il y a trois défis :
Le premier est économique. Au-delà des 11 contrats d'associations qui lient l'Union européenne à nos partenaires du Sud, il me semble venu le temps de créer un outil financier. Pourquoi pas, d'ailleurs, une Banque euro-méditerranéenne d'investissement qui permettrait d'aider nos partenaires à faire les réformes politiques et de libéralisation économique ?
Le deuxième défi est politique. Partager la même vision de la lutte contre le terrorisme ? un code de bonne conduite commun à 35 pays partageant la même vision de la lutte contre le terrorisme devrait être adopté à Barcelone -, et, bien sûr, faire des réformes politiques pour davantage de démocratie.
Enfin, je terminerai, Monsieur le Président, avec le troisième et dernier défi : c'est l'immigration. L'immigration, en sachant que les pays du Maghreb ne sont aujourd'hui que des pays de transit et sachant aussi que c'est en travaillant sur les problèmes de sécurité, en mettant ensemble des gardes côtes, mais également en mettant en commun nos politiques de lutte contre l'immigration clandestine que nous y arriverons. Et enfin, en comprenant que ce n'est pas une logique sécuritaire, simplement, qui régulera le problème mais que c'est aussi en faisant une politique généreuse et responsable vis-à-vis des pays de l'Afrique sub-saharienne, en particulier dans le domaine du co-développement.(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 novembre 2005)
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Vous avez raison de dire que le Processus de Barcelone qui a été lancé en novembre 1995, s'il a permis la création d'un espace commun entre l'Union européenne et les pays de la Rive Sud de la Méditerranée, ne permet pas aujourd'hui d'avoir des avancées suffisantes.
C'est l'enjeu du Sommet de Barcelone des 28 et 29 novembre prochain, sommet des chefs d'Etat et de gouvernement. Il y a trois défis :
Le premier est économique. Au-delà des 11 contrats d'associations qui lient l'Union européenne à nos partenaires du Sud, il me semble venu le temps de créer un outil financier. Pourquoi pas, d'ailleurs, une Banque euro-méditerranéenne d'investissement qui permettrait d'aider nos partenaires à faire les réformes politiques et de libéralisation économique ?
Le deuxième défi est politique. Partager la même vision de la lutte contre le terrorisme ? un code de bonne conduite commun à 35 pays partageant la même vision de la lutte contre le terrorisme devrait être adopté à Barcelone -, et, bien sûr, faire des réformes politiques pour davantage de démocratie.
Enfin, je terminerai, Monsieur le Président, avec le troisième et dernier défi : c'est l'immigration. L'immigration, en sachant que les pays du Maghreb ne sont aujourd'hui que des pays de transit et sachant aussi que c'est en travaillant sur les problèmes de sécurité, en mettant ensemble des gardes côtes, mais également en mettant en commun nos politiques de lutte contre l'immigration clandestine que nous y arriverons. Et enfin, en comprenant que ce n'est pas une logique sécuritaire, simplement, qui régulera le problème mais que c'est aussi en faisant une politique généreuse et responsable vis-à-vis des pays de l'Afrique sub-saharienne, en particulier dans le domaine du co-développement.(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 novembre 2005)