Texte intégral
Q - Cette Fondation est-elle absolument nécessaire aujourd'hui ?
R - Nous créons cette Fondation entre la France et Israël parce que nos sociétés civiles ne travaillent pas suffisamment ensemble, qu'elles ne se connaissent pas suffisamment. Je crois qu'il est important que les chercheurs, les universitaires, pas uniquement les hommes politiques, pas uniquement les dirigeants, la jeunesse, les gens qui travaillent puissent se connaître mieux.
C'est un élément nouveau et fondateur dans les relations entre la France et Israël.
Q - Dans votre discours vous avez parlé du travail en profondeur, un travail de longue haleine ?
R - Les relations entre la France et Israël sont, aujourd'hui, au beau fixe mais encore faut-il que les sociétés civiles se connaissent. Or, les étudiants, la jeunesse en particulier, vivent avec les stéréotypes de l'autre société. On ne dit pas toujours du bien des uns ou des autres et de part et d'autre. Il est important que l'on se connaisse mieux et que nous développions nos relations entre chercheurs, entre universitaires, entre chefs d'entreprises et entre médias. Et puis, tout simplement, de profession par profession, d'intérêts en intérêts, que nous puissions avoir des relations simples et amicales.
Q - Il paraît un peu difficile de combattre les préjugés, avec les propos d'un Premier ministre comme M. Sharon, et pourtant, il me semble que la France n'est pas un pays antisémite ?
R ? Lorsque le président de la République française a invité le Premier ministre, Ariel Sharon, beaucoup de choses ont évolué, au-delà de la création de cette Fondation, pour que les sociétés civiles se connaissent mieux. Il y a surtout eu une sorte d'accord pour que les idées de la France - c'est l'idée d'Oslo ? celle de deux Etats, l'un Palestinien, l'autre Israélien, côte à côte, avec la sécurité pour Israël, la terre pour les Territoires palestiniens puisse, enfin, voir le jour.
C'est l'idée de la France depuis le début. Nous souhaitons que l'on respecte la Feuille de route. Nous applaudissons lorsque la bande de Gaza est évacuée par les Israéliens, et nous demandons en même temps que la mise en oeuvre de la Feuille de route puisse être poursuivie.
Q - Pensez-vous que M. Ariel Sharon a changé d'avis ?
R - Ce que je sais aujourd'hui, c'est que M. Sharon a décidé d'évacuer Gaza. Ce que je vois, c'est que M. Mahmoud Abbas est un homme de paix. Ce que je sais aussi, c'est que l'Union européenne, pour la première fois, joue un rôle politique à Rafah, à la frontière entre Gaza et l'Egypte. Et, ce que je sais aussi, c'est qu'il faut que la Feuille de route soit respectée. Alors, oui, à ces conditions, l'esprit d'Oslo sera respecté et enfin, il y aura deux Etats viables qui vivront côte à côte.
Q - Mais, Ariel Sharon peut-il changer d'avis concernant la Feuille de route ?
R - Je viens de vous répondre. Ariel Sharon et le président de la République Jacques Chirac ont décidé de fonder une Fondation entre la France et Israël et ont décidé de s'accorder sur un même esprit au Proche-Orient. Qu'il y ait la terre pour les Palestiniens et qu'il y ait la sécurité pour Israël. Lorsque M. Sharon est venu, il a parfaitement compris tout le travail qui est fait pour lutter contre les discriminations, pour lutter contre le racisme en France, pour lutter contre l'antisémitisme avec des résultats qui sont tout à fait remarquables. Nous obtenons ces résultats depuis 2004, grâce à des lois, grâce aussi à une répression de tous les actes racistes et antisémites.
Je suis heureux d'avoir entendu le Premier ministre israélien saluer l'action de la France.(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 29 novembre 2005)
R - Nous créons cette Fondation entre la France et Israël parce que nos sociétés civiles ne travaillent pas suffisamment ensemble, qu'elles ne se connaissent pas suffisamment. Je crois qu'il est important que les chercheurs, les universitaires, pas uniquement les hommes politiques, pas uniquement les dirigeants, la jeunesse, les gens qui travaillent puissent se connaître mieux.
C'est un élément nouveau et fondateur dans les relations entre la France et Israël.
Q - Dans votre discours vous avez parlé du travail en profondeur, un travail de longue haleine ?
R - Les relations entre la France et Israël sont, aujourd'hui, au beau fixe mais encore faut-il que les sociétés civiles se connaissent. Or, les étudiants, la jeunesse en particulier, vivent avec les stéréotypes de l'autre société. On ne dit pas toujours du bien des uns ou des autres et de part et d'autre. Il est important que l'on se connaisse mieux et que nous développions nos relations entre chercheurs, entre universitaires, entre chefs d'entreprises et entre médias. Et puis, tout simplement, de profession par profession, d'intérêts en intérêts, que nous puissions avoir des relations simples et amicales.
Q - Il paraît un peu difficile de combattre les préjugés, avec les propos d'un Premier ministre comme M. Sharon, et pourtant, il me semble que la France n'est pas un pays antisémite ?
R ? Lorsque le président de la République française a invité le Premier ministre, Ariel Sharon, beaucoup de choses ont évolué, au-delà de la création de cette Fondation, pour que les sociétés civiles se connaissent mieux. Il y a surtout eu une sorte d'accord pour que les idées de la France - c'est l'idée d'Oslo ? celle de deux Etats, l'un Palestinien, l'autre Israélien, côte à côte, avec la sécurité pour Israël, la terre pour les Territoires palestiniens puisse, enfin, voir le jour.
C'est l'idée de la France depuis le début. Nous souhaitons que l'on respecte la Feuille de route. Nous applaudissons lorsque la bande de Gaza est évacuée par les Israéliens, et nous demandons en même temps que la mise en oeuvre de la Feuille de route puisse être poursuivie.
Q - Pensez-vous que M. Ariel Sharon a changé d'avis ?
R - Ce que je sais aujourd'hui, c'est que M. Sharon a décidé d'évacuer Gaza. Ce que je vois, c'est que M. Mahmoud Abbas est un homme de paix. Ce que je sais aussi, c'est que l'Union européenne, pour la première fois, joue un rôle politique à Rafah, à la frontière entre Gaza et l'Egypte. Et, ce que je sais aussi, c'est qu'il faut que la Feuille de route soit respectée. Alors, oui, à ces conditions, l'esprit d'Oslo sera respecté et enfin, il y aura deux Etats viables qui vivront côte à côte.
Q - Mais, Ariel Sharon peut-il changer d'avis concernant la Feuille de route ?
R - Je viens de vous répondre. Ariel Sharon et le président de la République Jacques Chirac ont décidé de fonder une Fondation entre la France et Israël et ont décidé de s'accorder sur un même esprit au Proche-Orient. Qu'il y ait la terre pour les Palestiniens et qu'il y ait la sécurité pour Israël. Lorsque M. Sharon est venu, il a parfaitement compris tout le travail qui est fait pour lutter contre les discriminations, pour lutter contre le racisme en France, pour lutter contre l'antisémitisme avec des résultats qui sont tout à fait remarquables. Nous obtenons ces résultats depuis 2004, grâce à des lois, grâce aussi à une répression de tous les actes racistes et antisémites.
Je suis heureux d'avoir entendu le Premier ministre israélien saluer l'action de la France.(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 29 novembre 2005)