Texte intégral
Je vous remercie d'être ici. Je voudrais vous dire que c'est avec un grand plaisir que j'ai
accueilli mon collègue pour cette première rencontre au cours de laquelle a été réaffirmée,
l'excellence des relations entre la France et l'Allemagne, mais c'est presque une banalité
de le dire tellement la confiance et l'amitié règnent entre nos deux pays.
Cela nous permet d'envisager ensemble le renforcement de toutes ces relations, que ce soit
sur des théâtres d'opérations extérieures où nos soldats sont engagés côte à côte, que ce
soit pour développer nos technologies dans le domaine de programmes d'armement, c'est le cas
dans le domaine des hélicoptères ou les avions que nous avons beaucoup développé ces
dernières années, pour agir également ensemble pour renforcer l'Europe de la Défense et lui
permettre de jouer un rôle de plus en plus grand au service de la paix dans le monde et dans
le cadre, soit de ses actions seules, soit dans le cadre de son action au sein de l'OTAN.
Nous avons également fait un vaste tour d'horizon de la situation stratégique internationale
; ceci nous a conduit à envisager de nous rencontrer d'une façon extrêmement régulière pour
évoquer ces différents sujets, de nous joindre téléphoniquement entre ces réunions
régulières, et également de nous retrouver régulièrement, mais pas forcément dans les
bureaux de nos ministères dans nos capitales. Voilà le cadre général. Je vais maintenant
demander à Franz Josef s'il veut dire quelques mots, puis nous répondrons à vos questions.
Q - (Est-ce que vous avez évoqué la restructuration de l'industrie de la Défense en Europe,
et notamment est-ce que vous avez parlé du dossier THALES-ATLAS ? Est-ce que votre collègue
vous a fait part de son opposition à tout ce qui tourne autour de ATLAS-THALES ?)
R - Alors pour répondre à votre question, la première réponse est oui ; la deuxième réponse
est non.
La première réponse est oui : nous avons parlé des industries de Défense en Europe et de la
nécessité de rapprocher nos industries pour leur donner une taille européenne qui leur
permettent de résister à la concurrence mondiale et d'être à la pointe de la concurrence
mondiale.
Deuxième réponse : non, nous n'avons pas évoqué le dossier spécifique THALES-ATLAS. En
l'espace de deux heures et demie, nous avons effectivement évoqué un certain nombre de
grands dossiers, mais sans rentrer dans les spécificités de chacun des dossiers ; ce qui
sera pour nos prochains contacts et nos prochaines rencontres.(Source http://www.defense.gouv.fr, le 1er décembre 2005)