Texte intégral
Chacun sait que les technologies de l'information et de la communication structurent aujourd'hui la société et que les conséquences en termes économiques, sociaux et culturels en sont considérables.
Pour remédier à la « fracture numérique », on s'est d'abord soucié de l'égalité d'accès de tous à ces nouvelles technologies, d'étendre la couverture territoriale, de corriger les difficultés, constatées dans certaines régions françaises, à se connecter ou à avoir des liaisons à haut débit. Cette « fracture numérique » s'accompagne d'une autre fracture : dans ce domaine-là, comme malheureusement dans d'autres, on constate une inégalité entre les femmes et les hommes. Les métiers des technologies de l'information et de la communication montrent une sous-représentation des femmes, c'est d'autant plus dommage que ces technologies ont des conséquences profondes sur notre société, et que l'absence de parité, d'égalité entre les femmes et les hommes aura, à terme, des conséquences extrêmement lourdes. Il faut analyser ce phénomène, essayer d'identifier les causes qui sont diverses, comme toujours, mais essentiellement culturelles, et examiner les remèdes qui permettent de corriger cette situation.
La méthode la plus efficace est celle de l'information la plus large sur les métiers et sur les retombées de ces technologies. Il faut une action de sensibilisation décentralisée. Des associations s'y consacrent déjà et il y a des témoignages. Je crois beaucoup à la valeur de l'exemple. Nous avons remis, la semaine dernière, le Prix Irène Joliot-Curie à des femmes de sciences qui se sont distinguées et qui sont des exemples pour les jeunes filles et les jeunes femmes qui hésitent, quelquefois, à embrasser une carrière scientifique. De la même façon, je pense que le témoignage de femmes travaillant dans ce secteur et qui sont des actrices dans les technologies et les sciences de l'information et de la communication est extrêmement utile pour susciter des vocations, pour montrer à celles qui hésitent que c'est possible et que c'est passionnant.
La dernière chose que je voudrais dire c'est que le monde des technologies de l'information et de la communication est directement lié à notre économie, aux mouvements sociaux et à la vie quotidienne et que c'est véritablement exaltant de participer à son développement. Ce nouveau secteur a suscité des métiers absolument extraordinaires, des perspectives de carrières, et c'est un secteur où des femmes réussissent très bien. Je parlais du Prix Irène Joliot-Curie. Le prix de la scientifique de l'année a été décerné à Rose Dieng-Kuntz qui a la particularité d'être la première femme originaire d'Afrique à avoir intégré l'École polytechnique. Elle est directrice de recherche à l'INRIA (Institut national de recherche en informatique et en automatique) et travaille justement sur les technologies de l'information et de la communication. Un certain nombre de femmes ont aussi créé des entreprises, des start-up dans ce secteur. Toutes ces femmes sont des modèles, des exemples qu'il faut mettre en avant.
Je porte avec Catherine Vautrin beaucoup d'attention aux travaux de ce colloque parce qu'il traite d'un sujet central pour l'avenir de notre société.(Source http://www.recherche.gouv.fr, le 12 décembre 2005)
Pour remédier à la « fracture numérique », on s'est d'abord soucié de l'égalité d'accès de tous à ces nouvelles technologies, d'étendre la couverture territoriale, de corriger les difficultés, constatées dans certaines régions françaises, à se connecter ou à avoir des liaisons à haut débit. Cette « fracture numérique » s'accompagne d'une autre fracture : dans ce domaine-là, comme malheureusement dans d'autres, on constate une inégalité entre les femmes et les hommes. Les métiers des technologies de l'information et de la communication montrent une sous-représentation des femmes, c'est d'autant plus dommage que ces technologies ont des conséquences profondes sur notre société, et que l'absence de parité, d'égalité entre les femmes et les hommes aura, à terme, des conséquences extrêmement lourdes. Il faut analyser ce phénomène, essayer d'identifier les causes qui sont diverses, comme toujours, mais essentiellement culturelles, et examiner les remèdes qui permettent de corriger cette situation.
La méthode la plus efficace est celle de l'information la plus large sur les métiers et sur les retombées de ces technologies. Il faut une action de sensibilisation décentralisée. Des associations s'y consacrent déjà et il y a des témoignages. Je crois beaucoup à la valeur de l'exemple. Nous avons remis, la semaine dernière, le Prix Irène Joliot-Curie à des femmes de sciences qui se sont distinguées et qui sont des exemples pour les jeunes filles et les jeunes femmes qui hésitent, quelquefois, à embrasser une carrière scientifique. De la même façon, je pense que le témoignage de femmes travaillant dans ce secteur et qui sont des actrices dans les technologies et les sciences de l'information et de la communication est extrêmement utile pour susciter des vocations, pour montrer à celles qui hésitent que c'est possible et que c'est passionnant.
La dernière chose que je voudrais dire c'est que le monde des technologies de l'information et de la communication est directement lié à notre économie, aux mouvements sociaux et à la vie quotidienne et que c'est véritablement exaltant de participer à son développement. Ce nouveau secteur a suscité des métiers absolument extraordinaires, des perspectives de carrières, et c'est un secteur où des femmes réussissent très bien. Je parlais du Prix Irène Joliot-Curie. Le prix de la scientifique de l'année a été décerné à Rose Dieng-Kuntz qui a la particularité d'être la première femme originaire d'Afrique à avoir intégré l'École polytechnique. Elle est directrice de recherche à l'INRIA (Institut national de recherche en informatique et en automatique) et travaille justement sur les technologies de l'information et de la communication. Un certain nombre de femmes ont aussi créé des entreprises, des start-up dans ce secteur. Toutes ces femmes sont des modèles, des exemples qu'il faut mettre en avant.
Je porte avec Catherine Vautrin beaucoup d'attention aux travaux de ce colloque parce qu'il traite d'un sujet central pour l'avenir de notre société.(Source http://www.recherche.gouv.fr, le 12 décembre 2005)