Texte intégral
Cher Laurent,
Joseph vient de vous remettre le Prix de la presse diplomatique et de brosser le portrait du brillant et jeune journaliste que vous êtes.
Permettez-moi, à mon tour, au nom de Brigitte et de Catherine également de vous adresser toutes mes félicitations pour ce prix mais aussi mes encouragements pour l'avenir.
Nous nous connaissons déjà. J'ai eu l'occasion d'apprécier votre professionnalisme, votre excellente connaissance de l'Afrique, à l'occasion du dernier Sommet Afrique-France à Bamako.
Vos articles témoignent d'une double exigence : la nécessité de l'investigation, le souci de l'analyse et de la pédagogie.
Ce Prix récompense également, je tiens à le dire, l'implication et la grande qualité de votre quotidien, "La Croix", dans le domaine des questions internationales.
Et vous n'êtes pas étranger à cette maison, puisque vous avez été, de 1997 à 1999, coopérant du service national auprès de notre ambassade à Tananarive, plus précisément au Centre d'information technique et économique. Lors de vos nombreux voyages, le continent africain vous a beaucoup donné. En retour, vous avez su transmettre une exigence mais aussi une passion qui fait son actualité. Vous y avez effectué de nombreux reportages, notamment sur un sujet qui me tient à c?ur qui est celui des pandémies.
Vous donnez, à voir l'importance de ces questions sanitaires dans les relations internationales, dans la question du développement mais aussi de la sécurité.
Au moment de la crise ivoirienne, vous êtes devenu responsable de la rubrique "Afrique" au sein de la rédaction de "La Croix".
Je tiens à saluer votre souci permanent d'apporter aux lecteurs des points de vues différents, une approche pédagogique des conflits internationaux. Un travail comme le vôtre est marqué par la volonté d'établir les faits, d'expliquer les enjeux à travers une véritable exigence humaniste.
Et c'est grâce à ce type d'approches que l'information en matière internationale prend tout son sens.
Et pour cela, nous devons ce soir vous remercier sincèrement et saluer, une fois encore, le Prix qui vous a été attribué.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 13 janvier 2006