Texte intégral
Monsieur le ministre et cher collègue,
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
Rapprocher recherche et entreprise, favoriser la valorisation de la recherche et le transfert de technologie, mobiliser le potentiel de recherche et de développement technologique sur les sujets qui préoccupent à juste titre notre société font partie des priorités de l'action que je conduis depuis mon arrivée au ministère de la recherche, dans la continuité de la forte impulsion donnée en ce sens par le Gouvernement de Lionel Jospin depuis 1997.
La création du Fonds national de la science et la redynamisation du Fonds de la recherche et de la technologie dont les capacités d'intervention ont plus que doublé depuis 1997 s'inscrivent dans cette démarche. Les réseaux de recherche et d'innovation technologiques et les actions concertées incitatives qui utilisent les crédits de ces fonds constituent un outil particulièrement adapté pour le développement de coopérations entre les laboratoires publics et privés et pour la mobilisation de notre potentiel de recherche sur les thématiques prioritaires définies par le Gouvernement.
Douze réseaux de recherche et d'innovation technologique ont déjà été installés. Ils portent sur des domaines aussi variés que les sciences du vivant et la santé, les technologies de l'information et de la communication, les sciences de la Terre et de l'environnement. Celui que j'ai le plaisir d'installer aujourd'hui en compagnie du ministre des transports Jean-Claude Gayssot est consacré aux recherches dans le domaine du supersonique.
Les évolutions en matière de transport, qui vont du besoin quotidien de liaison entre le domicile et le lieu de travail jusqu'aux grands parcours à l'échelle de la planète, font partie des questions qui concernent chacun d'entre nous avec une demande toujours plus forte pour des moyens de déplacement économiques, sûr et respectueux de notre environnement. Le développement des échanges et des transports est lié à celui de la croissance, et les choix à faire dans ce domaine dans les années à venir nous engagerons sur le long terme notamment en matière d'environnement.
De nombreuses actions de recherche sont engagées dans le domaine des transports terrestres dans le cadre du réseau national de recherche dans le domaine des transports avec le programme PREDIT. Un effort important existe également dans le domaine du transport aérien dont les crédits, 2161 MF en AP, font partie des priorités du budget civil de recherche et de développement pour 2001 avec plus de 20 % d'augmentation des capacités d'intervention. Ces crédits sont naturellement d'abord consacrés aux programmes ciblés sur la réalisation des avions d'aujourd'hui et de demain au premier rang desquels se trouve l'Airbus A3XX.
Il est également essentiel de préparer le long terme et les technologies qui seront utilisées sur les avions d'après demain ; l'avance technologique est en effet un élément clé de la compétitivité de l'industrie dans de tels domaines. L'Europe avec Ariane et Airbus a prouvé que son industrie se situait au meilleur niveau dans la compétition mondiale qui existe dans le domaine aéronautique et spatial. Tout le monde sait que la France est au cur de ces succès. Il nous faut maintenir une démarche volontariste si nous souhaitons conserver notre place.
Ce projet de supersonique du futur constitue un thème mobilisateur et fédérateur pour la communauté scientifique et tout particulièrement pour les jeunes qu'il est nécessaire d'attirer vers la recherche et la technologie. En outre la difficulté des questions à résoudre est un formidable vecteur du développement de démarches pluri-disciplinaires et des partenariats entre équipes qui sont à la base du progrès scientifique.
Un tel projet offre en tout état de cause des perspectives importantes de retombées technologiques sur l'ensemble du secteur aéronautique. Je voudrais ici rappeler quelque-unes des nombreuses technologies développées dans le cadre du supersonique et qui sont aujourd'hui couramment utilisées dans le transport aéronautique civil mais aussi dans bien d'autres secteurs de l'industrie : le principe des commandes de vol électrique, les freins en carbone, l'utilisation du titane et de ses alliages, l'utilisation des matériaux composites
Pour ce qui concerne les travaux qu'il est envisagé de réaliser dans le cadre du réseau, les progrès réalisés dans le domaine du bruit devraient avoir un impact direct pour le développement de moteurs plus silencieux pour les avions subsoniques. De même, les travaux envisagés sur les chambre de combustion à bas rejet de monoxyde d'azote pourraient être directement utiles au domaine des turbines à gaz industrielles.
Devant un public aussi averti que le vôtre, je ne développerai pas davantage l'intérêt de conduire des recherches dans le domaine du supersonique. Je me félicite de la très grande clairvoyance qui a inspiré le choix du Président du Comité d'Orientation Supersonique, le Professeur Sébastien Candel, qui vient récemment de recevoir le prix Marcel Dassault sur recommandation de l'Académie des sciences, et des membres de ce Comité.
Je tiens en effet à vous remercier très chaleureusement Monsieur le Professeur pour avoir accepté la lourde charge d'animer les travaux de ce Comité et pour prolonger cette action avec la présidence du Comité d'orientation du réseau de recherche et d'innovation technologique "Recherche aéronautique sur le supersonique" que nous installons aujourd'hui.
Mes remerciements et mes félicitations pour la qualité de vos travaux vont également vers tous les membres du Comité d'orientation ici présents et vers les services du ministère des transports et de la recherche dont je sais qu'ils ont activement contribué à vos travaux. Je tiens également à saluer le fait que le ministère de la défense sera désormais associé à la poursuite de ces travaux au sein du Secrétariat exécutif du réseau, ce qui est tout à fait essentiel vu l'importance pour notre industrie des travaux de recherche et de développement réalisés par ce ministère dans le domaine aéronautique et spatial.
Ce rapport répond pleinement à la demande formulée par le Gouvernement. Il donne une évaluation très complète des enjeux scientifiques majeurs pour la préparation du supersonique du futur : optimisation de la conception aérodynamique et structurale, caractérisation des matériaux, recherche de nouveaux concepts de moteur, impact sur l'environnement du point de vue des émissions et du bruit.
L'appel à propositions lancé en 1999 conformément à ce qui avait été initialement annoncé a été un grand succès : 72 propositions ont été reçues qui font souvent appel à plusieurs équipes ; 18 ont été retenues soit un quart des propositions pour un financement total d'environ 15 MF du Fonds de la recherche technologique. Les bénéficiaires de ces crédits sont des laboratoires du CNRS, des Universités et d'Ecoles d'ingénieurs comme l'Ecole Centrale et bien sûr l'ONERA.
Ces actions prolongent et complètent les études réalisées depuis une dizaine d'années par les industriels et l'ONERA avec le soutien financier du Ministère des transports.
Ce succès et la qualité de vos travaux nous conduisent aujourd'hui à engager une action de plus long terme pour favoriser la poursuite de ces recherches en s'appuyant et en valorisant le potentiel de recherche qui existe en France.
Aujourd'hui on compte en effet au sein de l'Université et du CNRS un total de 60 laboratoires et des réseaux bien constitués qui travaillent directement ou indirectement sur des sujets touchant à l'aéronautique souvent en liaison avec les industriels Dassault, Snecma ou EADS, qui ont compris depuis longtemps l'intérêt de telles coopérations. Cela représente un potentiel de 350 à 500 chercheurs techniciens et doctorants, qui s'ajoute à celui de l'ONERA qui dispose d'un potentiel d'environ 2000 personnes dont environ un tiers sont consacrés aux avions et 10 % aux turbomachines.
Conformément aux recommandations de votre rapport nous lançons donc aujourd'hui le réseau de recherche et d'innovation technologique "recherche aéronautique sur le supersonique". Ce réseau a pour objectif de préparer dans les cinq années à venir l'éventualité du développement du transport supersonique commercial ou d'affaires en levant les principaux verrous technologiques, tout en cherchant à maximiser les retombées de ces travaux sur l'ensemble du secteur aéronautique.
Il ne s'agit pas aujourd'hui de décider de lancer un programme de supersonique du futur, mais de préparer son éventuel lancement par des travaux de recherche amont préparatoires. Ces actions sont également sans rapport avec celles qui sont actuellement étudiées pour permettre au Concorde de revoler à court terme. Nous sommes ici dans le domaine du long terme et de la recherche.
Un volet important de votre action sera de préparer le lancement d'un nouvel appels à propositions d'ici la fin du mois de janvier prochain. Je tiens à vous confirmer que 15MF seront à nouveau consacrés en 2001 par mon département ministériel aux actions qui seront retenues à l'issue de celui-ci. Ces appels à propositions devront vraisemblablement être reconduits dans le futur en réévaluant leurs axes prioritaires mais d'autres initiatives devront être prises dans le cadre du réseau et de ses groupes de travail :
développer la prospective scientifique et technologique,
rassembler les compétences et servir de lieu d'échange et d'animation scientifique, notamment par des groupes de travail thématiques,
mettre en place des programmes de recherche en encourageant les partenariats,
réaliser une évaluation continue des résultats la recherche,
encourager le transfert vers les industriels et le marché.
L'équilibre et la qualité du Comité d'orientation de ce réseau, qui correspond à de rares exceptions près à l'équipe qui a préparé le rapport qui vous a été présenté aujourd'hui, est un gage de succès dans la réussite de vos travaux.
On y retrouve en effet des représentants des principaux industriels du secteur : SNECMA, EADS, DASSAULT et même le GIFAS, de grands organismes publics comme METEO France, l'ONERA, l'INRIA ou le CNRS et enfin des Universités et des Ecoles d'ingénieurs.
Un autre volet de votre action sera de chercher à associer nos partenaires européens à ces travaux et à préparer en fonction de l'intérêt qui pourra être manifesté par ceux-ci certains projets en coopération. Il est en effet clair que le supersonique du futur ne verra le jour que dans le cadre d'une coopération internationale.
Je conclurai en vous remerciant à nouveau pour la qualité de vos travaux et en souhaitant un grand succès à votre réseau, ce dont je ne doute pas vu la qualité du travail effectué jusqu'à aujourd'hui.
(Source http://www.education.gouv.fr, le 13 décembre 2000)
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
Rapprocher recherche et entreprise, favoriser la valorisation de la recherche et le transfert de technologie, mobiliser le potentiel de recherche et de développement technologique sur les sujets qui préoccupent à juste titre notre société font partie des priorités de l'action que je conduis depuis mon arrivée au ministère de la recherche, dans la continuité de la forte impulsion donnée en ce sens par le Gouvernement de Lionel Jospin depuis 1997.
La création du Fonds national de la science et la redynamisation du Fonds de la recherche et de la technologie dont les capacités d'intervention ont plus que doublé depuis 1997 s'inscrivent dans cette démarche. Les réseaux de recherche et d'innovation technologiques et les actions concertées incitatives qui utilisent les crédits de ces fonds constituent un outil particulièrement adapté pour le développement de coopérations entre les laboratoires publics et privés et pour la mobilisation de notre potentiel de recherche sur les thématiques prioritaires définies par le Gouvernement.
Douze réseaux de recherche et d'innovation technologique ont déjà été installés. Ils portent sur des domaines aussi variés que les sciences du vivant et la santé, les technologies de l'information et de la communication, les sciences de la Terre et de l'environnement. Celui que j'ai le plaisir d'installer aujourd'hui en compagnie du ministre des transports Jean-Claude Gayssot est consacré aux recherches dans le domaine du supersonique.
Les évolutions en matière de transport, qui vont du besoin quotidien de liaison entre le domicile et le lieu de travail jusqu'aux grands parcours à l'échelle de la planète, font partie des questions qui concernent chacun d'entre nous avec une demande toujours plus forte pour des moyens de déplacement économiques, sûr et respectueux de notre environnement. Le développement des échanges et des transports est lié à celui de la croissance, et les choix à faire dans ce domaine dans les années à venir nous engagerons sur le long terme notamment en matière d'environnement.
De nombreuses actions de recherche sont engagées dans le domaine des transports terrestres dans le cadre du réseau national de recherche dans le domaine des transports avec le programme PREDIT. Un effort important existe également dans le domaine du transport aérien dont les crédits, 2161 MF en AP, font partie des priorités du budget civil de recherche et de développement pour 2001 avec plus de 20 % d'augmentation des capacités d'intervention. Ces crédits sont naturellement d'abord consacrés aux programmes ciblés sur la réalisation des avions d'aujourd'hui et de demain au premier rang desquels se trouve l'Airbus A3XX.
Il est également essentiel de préparer le long terme et les technologies qui seront utilisées sur les avions d'après demain ; l'avance technologique est en effet un élément clé de la compétitivité de l'industrie dans de tels domaines. L'Europe avec Ariane et Airbus a prouvé que son industrie se situait au meilleur niveau dans la compétition mondiale qui existe dans le domaine aéronautique et spatial. Tout le monde sait que la France est au cur de ces succès. Il nous faut maintenir une démarche volontariste si nous souhaitons conserver notre place.
Ce projet de supersonique du futur constitue un thème mobilisateur et fédérateur pour la communauté scientifique et tout particulièrement pour les jeunes qu'il est nécessaire d'attirer vers la recherche et la technologie. En outre la difficulté des questions à résoudre est un formidable vecteur du développement de démarches pluri-disciplinaires et des partenariats entre équipes qui sont à la base du progrès scientifique.
Un tel projet offre en tout état de cause des perspectives importantes de retombées technologiques sur l'ensemble du secteur aéronautique. Je voudrais ici rappeler quelque-unes des nombreuses technologies développées dans le cadre du supersonique et qui sont aujourd'hui couramment utilisées dans le transport aéronautique civil mais aussi dans bien d'autres secteurs de l'industrie : le principe des commandes de vol électrique, les freins en carbone, l'utilisation du titane et de ses alliages, l'utilisation des matériaux composites
Pour ce qui concerne les travaux qu'il est envisagé de réaliser dans le cadre du réseau, les progrès réalisés dans le domaine du bruit devraient avoir un impact direct pour le développement de moteurs plus silencieux pour les avions subsoniques. De même, les travaux envisagés sur les chambre de combustion à bas rejet de monoxyde d'azote pourraient être directement utiles au domaine des turbines à gaz industrielles.
Devant un public aussi averti que le vôtre, je ne développerai pas davantage l'intérêt de conduire des recherches dans le domaine du supersonique. Je me félicite de la très grande clairvoyance qui a inspiré le choix du Président du Comité d'Orientation Supersonique, le Professeur Sébastien Candel, qui vient récemment de recevoir le prix Marcel Dassault sur recommandation de l'Académie des sciences, et des membres de ce Comité.
Je tiens en effet à vous remercier très chaleureusement Monsieur le Professeur pour avoir accepté la lourde charge d'animer les travaux de ce Comité et pour prolonger cette action avec la présidence du Comité d'orientation du réseau de recherche et d'innovation technologique "Recherche aéronautique sur le supersonique" que nous installons aujourd'hui.
Mes remerciements et mes félicitations pour la qualité de vos travaux vont également vers tous les membres du Comité d'orientation ici présents et vers les services du ministère des transports et de la recherche dont je sais qu'ils ont activement contribué à vos travaux. Je tiens également à saluer le fait que le ministère de la défense sera désormais associé à la poursuite de ces travaux au sein du Secrétariat exécutif du réseau, ce qui est tout à fait essentiel vu l'importance pour notre industrie des travaux de recherche et de développement réalisés par ce ministère dans le domaine aéronautique et spatial.
Ce rapport répond pleinement à la demande formulée par le Gouvernement. Il donne une évaluation très complète des enjeux scientifiques majeurs pour la préparation du supersonique du futur : optimisation de la conception aérodynamique et structurale, caractérisation des matériaux, recherche de nouveaux concepts de moteur, impact sur l'environnement du point de vue des émissions et du bruit.
L'appel à propositions lancé en 1999 conformément à ce qui avait été initialement annoncé a été un grand succès : 72 propositions ont été reçues qui font souvent appel à plusieurs équipes ; 18 ont été retenues soit un quart des propositions pour un financement total d'environ 15 MF du Fonds de la recherche technologique. Les bénéficiaires de ces crédits sont des laboratoires du CNRS, des Universités et d'Ecoles d'ingénieurs comme l'Ecole Centrale et bien sûr l'ONERA.
Ces actions prolongent et complètent les études réalisées depuis une dizaine d'années par les industriels et l'ONERA avec le soutien financier du Ministère des transports.
Ce succès et la qualité de vos travaux nous conduisent aujourd'hui à engager une action de plus long terme pour favoriser la poursuite de ces recherches en s'appuyant et en valorisant le potentiel de recherche qui existe en France.
Aujourd'hui on compte en effet au sein de l'Université et du CNRS un total de 60 laboratoires et des réseaux bien constitués qui travaillent directement ou indirectement sur des sujets touchant à l'aéronautique souvent en liaison avec les industriels Dassault, Snecma ou EADS, qui ont compris depuis longtemps l'intérêt de telles coopérations. Cela représente un potentiel de 350 à 500 chercheurs techniciens et doctorants, qui s'ajoute à celui de l'ONERA qui dispose d'un potentiel d'environ 2000 personnes dont environ un tiers sont consacrés aux avions et 10 % aux turbomachines.
Conformément aux recommandations de votre rapport nous lançons donc aujourd'hui le réseau de recherche et d'innovation technologique "recherche aéronautique sur le supersonique". Ce réseau a pour objectif de préparer dans les cinq années à venir l'éventualité du développement du transport supersonique commercial ou d'affaires en levant les principaux verrous technologiques, tout en cherchant à maximiser les retombées de ces travaux sur l'ensemble du secteur aéronautique.
Il ne s'agit pas aujourd'hui de décider de lancer un programme de supersonique du futur, mais de préparer son éventuel lancement par des travaux de recherche amont préparatoires. Ces actions sont également sans rapport avec celles qui sont actuellement étudiées pour permettre au Concorde de revoler à court terme. Nous sommes ici dans le domaine du long terme et de la recherche.
Un volet important de votre action sera de préparer le lancement d'un nouvel appels à propositions d'ici la fin du mois de janvier prochain. Je tiens à vous confirmer que 15MF seront à nouveau consacrés en 2001 par mon département ministériel aux actions qui seront retenues à l'issue de celui-ci. Ces appels à propositions devront vraisemblablement être reconduits dans le futur en réévaluant leurs axes prioritaires mais d'autres initiatives devront être prises dans le cadre du réseau et de ses groupes de travail :
développer la prospective scientifique et technologique,
rassembler les compétences et servir de lieu d'échange et d'animation scientifique, notamment par des groupes de travail thématiques,
mettre en place des programmes de recherche en encourageant les partenariats,
réaliser une évaluation continue des résultats la recherche,
encourager le transfert vers les industriels et le marché.
L'équilibre et la qualité du Comité d'orientation de ce réseau, qui correspond à de rares exceptions près à l'équipe qui a préparé le rapport qui vous a été présenté aujourd'hui, est un gage de succès dans la réussite de vos travaux.
On y retrouve en effet des représentants des principaux industriels du secteur : SNECMA, EADS, DASSAULT et même le GIFAS, de grands organismes publics comme METEO France, l'ONERA, l'INRIA ou le CNRS et enfin des Universités et des Ecoles d'ingénieurs.
Un autre volet de votre action sera de chercher à associer nos partenaires européens à ces travaux et à préparer en fonction de l'intérêt qui pourra être manifesté par ceux-ci certains projets en coopération. Il est en effet clair que le supersonique du futur ne verra le jour que dans le cadre d'une coopération internationale.
Je conclurai en vous remerciant à nouveau pour la qualité de vos travaux et en souhaitant un grand succès à votre réseau, ce dont je ne doute pas vu la qualité du travail effectué jusqu'à aujourd'hui.
(Source http://www.education.gouv.fr, le 13 décembre 2000)