Déclaration de M. Christian Poncelet, président du Sénat, sur les relations entre la France et Bahreïn, Paris le 25 janvier 2006.

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Circonstance : Déjeuner offert en l'honneur de Son Excellence Dr Faisal Al-Mousawi, Président du Conseil de la Choura du Royaume de Bahreïn, au Sénat le 25 janvier 2006

Texte intégral

Monsieur le Président,
Messieurs les membres du Conseil de la Choura,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Monsieur l'Ambassadeur,
Madame, Messieurs,
Chers Amis,
C'est un grand plaisir pour moi de vous accueillir, ici, au Sénat de la République française.
Je voudrais vous souhaiter la bienvenue, ainsi qu'à la délégation qui vous accompagne, dans ces lieux chargés d'histoire et de souvenirs où j'ai reçu en février 2004 Son Altesse Cheikh Khalifa bin Salman AL KHALIFA, Premier ministre du Royaume de Bahreïn.
Les relations entre nos deux pays sont excellentes et permettez-moi de saluer à cet égard l'action de mes collègues Sénatrices et Sénateurs présents aujourd'hui. Ils représentent dignement notre important groupe d'amitié « France - Pays du Golfe » et en particulier M. Jean BIZET, Président délégué pour le Royaume de Bahreïn, où il s'est rendu en novembre dernier.
Le Royaume de Bahreïn est un exemple.
L'esprit d'ouverture, le sens de l'hospitalité et le goût pour la tolérance inspirent l'action de vos dirigeants.
Votre pays a connu depuis son indépendance, en 1971, bien des transformations. Il a engagé ces dernières années un remarquable processus d'ouverture et de réforme en profondeur des institutions politiques sous l'inspiration de Sa Majesté le Roi Hamad bin Issa Al-Khalifa.
Vous avez choisi de mettre en place un système bicaméral et je dois reconnaître que ce point a pour moi, c'est vrai, une grande importance. C'est notamment une source de vitalité démocratique. Mais d'autres réformes, comme l'abolition des lois de sûreté de l'Etat, la libération des prisonniers politiques ou la place faite aux femmes dans l'action politique, méritent également d'être soulignées.
Monsieur le Président,
La France ne faisait pas partie des partenaires historiques de votre pays mais nos relations ont su évoluer et se rapprocher, inspirées par une volonté commune d'entreprendre et de construire ensemble.
Nos échanges se développent, se diversifient et s'étendent à de nombreux secteurs. Je pense à la banque, à l'industrie, au commerce, à l'hôtellerie, au tourisme.
Je me réjouis aussi de l'intérêt porté à la culture et à la langue française dans votre pays. Le succès de notre nouvelle école et de l'Alliance française de Manama en témoigne.
Comment également ne pas mentionner le développement de notre coopération, notamment dans les domaines archéologiques et du développement urbain ? Ou dans le domaine médical, ce qui n'est pas indifférent au médecin et ancien ministre de la Santé que vous êtes.
Monsieur le Président,
En cette période de voeux, je forme le souhait que cette nouvelle année soit porteuse d'espoir et de réussite, particulièrement dans les relations entre nos deux pays.
Vive le Royaume de Bahreïn !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-bahreïnienne !