Texte intégral
Monsieur l'Ambassadeur,
Messieurs les Parlementaires,
Mesdames, Messieurs,
Chers Compatriotes,
C'est pour moi un plaisir et un honneur de recevoir en cette résidence de France la communauté française la plus haute du monde. La rareté des visites gouvernementales françaises en Bolivie ne signifie pas que l'action et l'engagement de nos compatriotes à l'étranger soient ignorés à Paris. A travers l'ambassade, le lycée, l'Institut de recherche pour le développement, le dynamisme des cinq alliances françaises, mais aussi à travers les initiatives des Français qui ont décidé, par leur engagement personnel dans une ONG ou une entreprise, de s'investir et d'investir en Bolivie, c'est un peu de l'âme de la France qui rayonne jusqu'au haut plateau andin. Et je suis donc aussi ici parmi vous aujourd'hui pour rendre hommage à ce dynamisme qui est le vôtre.
Nous n'ignorons pas non plus à Paris les difficultés auxquelles vous avez été confrontés au cours de ces dernières années. Les profondes mutations que connaît la Bolivie n'ont pas été sans susciter quelques secousses. Je tiens donc à saluer le comportement serein et exemplaire dont l'ensemble de la communauté française ne s'est pas départi tout au long des difficultés que vous avez traversées.
Le gouvernement s'est efforcé de répondre à vos attentes, relayées par vos élus et par notre ambassade, notamment en augmentant les moyens d'assurer votre sécurité. Je tiens à saluer particulièrement les Français qui se sont engagés aux côtés de l'ambassade pour accomplir cette tâche. Je souhaite également réserver une mention particulière à l'Association française de solidarité, récemment constituée, et qui s'attache à renforcer les liens et l'entraide entre Français de Bolivie.
Aujourd'hui, la Bolivie a décidé démocratiquement de prendre un nouveau cap qui, nous l'espérons autant que les Boliviens, sera celui d'une stabilité, d'un progrès et d'une dignité retrouvés. Vous n'ignorez pas que le président Evo Morales a été reçu par le président de la République, au début du mois de janvier, à Paris. Le dialogue de confiance alors engagé promet un renforcement des relations bilatérales, que je suis venue confirmer par ce déplacement.
J'ai d'ailleurs à mes côtés pour cette visite trois parlementaires dont la présence atteste de l'importance que notre pays attache à ce nouvel élan que nous voulons donner à notre relation bilatérale avec la Bolivie. Je tiens donc à remercier devant vous ces trois parlementaires qui m'accompagnent, le sénateur Robert Bret, président du groupe d'amitié France-Bolivie au Sénat, le député Alain Marty, président du Groupe d'amitié France-Bolivie à l'Assemblée nationale, et le député Jean Lassalle, président de l'Association des populations des montagnes du monde.
Ce matin, je me suis entretenue avec le président Morales, pour la deuxième fois ce mois. Il m'a redit les attentes concrètes et fortes qu'il avait à l'égard de notre pays, envers lequel il démontre confiance et même affection. La France entend donc répondre positivement aux attentes des Boliviens et de leur nouveau gouvernement, à la fois par notre action diplomatique, par notre coopération et par nos investissements privés, dans une relation que nous souhaitons confiante, équilibrée et respectueuse.
Il vous reviendra à vous, Français de Bolivie, résidents permanents ou temporaires, de relayer ce renouveau de la relation bilatérale. Connaissant les talents que recèle cette communauté française, je ne doute pas un instant que nous réussirons, tous rassemblés, à insuffler le dynamisme nécessaire aux actions de la France en Bolivie.
Je vous remercie de votre accueil et de votre attention, et je formule les meilleurs v?ux ? très sincères ? pour votre réussite, pour notre réussite, en Bolivie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 janvier 2006
Messieurs les Parlementaires,
Mesdames, Messieurs,
Chers Compatriotes,
C'est pour moi un plaisir et un honneur de recevoir en cette résidence de France la communauté française la plus haute du monde. La rareté des visites gouvernementales françaises en Bolivie ne signifie pas que l'action et l'engagement de nos compatriotes à l'étranger soient ignorés à Paris. A travers l'ambassade, le lycée, l'Institut de recherche pour le développement, le dynamisme des cinq alliances françaises, mais aussi à travers les initiatives des Français qui ont décidé, par leur engagement personnel dans une ONG ou une entreprise, de s'investir et d'investir en Bolivie, c'est un peu de l'âme de la France qui rayonne jusqu'au haut plateau andin. Et je suis donc aussi ici parmi vous aujourd'hui pour rendre hommage à ce dynamisme qui est le vôtre.
Nous n'ignorons pas non plus à Paris les difficultés auxquelles vous avez été confrontés au cours de ces dernières années. Les profondes mutations que connaît la Bolivie n'ont pas été sans susciter quelques secousses. Je tiens donc à saluer le comportement serein et exemplaire dont l'ensemble de la communauté française ne s'est pas départi tout au long des difficultés que vous avez traversées.
Le gouvernement s'est efforcé de répondre à vos attentes, relayées par vos élus et par notre ambassade, notamment en augmentant les moyens d'assurer votre sécurité. Je tiens à saluer particulièrement les Français qui se sont engagés aux côtés de l'ambassade pour accomplir cette tâche. Je souhaite également réserver une mention particulière à l'Association française de solidarité, récemment constituée, et qui s'attache à renforcer les liens et l'entraide entre Français de Bolivie.
Aujourd'hui, la Bolivie a décidé démocratiquement de prendre un nouveau cap qui, nous l'espérons autant que les Boliviens, sera celui d'une stabilité, d'un progrès et d'une dignité retrouvés. Vous n'ignorez pas que le président Evo Morales a été reçu par le président de la République, au début du mois de janvier, à Paris. Le dialogue de confiance alors engagé promet un renforcement des relations bilatérales, que je suis venue confirmer par ce déplacement.
J'ai d'ailleurs à mes côtés pour cette visite trois parlementaires dont la présence atteste de l'importance que notre pays attache à ce nouvel élan que nous voulons donner à notre relation bilatérale avec la Bolivie. Je tiens donc à remercier devant vous ces trois parlementaires qui m'accompagnent, le sénateur Robert Bret, président du groupe d'amitié France-Bolivie au Sénat, le député Alain Marty, président du Groupe d'amitié France-Bolivie à l'Assemblée nationale, et le député Jean Lassalle, président de l'Association des populations des montagnes du monde.
Ce matin, je me suis entretenue avec le président Morales, pour la deuxième fois ce mois. Il m'a redit les attentes concrètes et fortes qu'il avait à l'égard de notre pays, envers lequel il démontre confiance et même affection. La France entend donc répondre positivement aux attentes des Boliviens et de leur nouveau gouvernement, à la fois par notre action diplomatique, par notre coopération et par nos investissements privés, dans une relation que nous souhaitons confiante, équilibrée et respectueuse.
Il vous reviendra à vous, Français de Bolivie, résidents permanents ou temporaires, de relayer ce renouveau de la relation bilatérale. Connaissant les talents que recèle cette communauté française, je ne doute pas un instant que nous réussirons, tous rassemblés, à insuffler le dynamisme nécessaire aux actions de la France en Bolivie.
Je vous remercie de votre accueil et de votre attention, et je formule les meilleurs v?ux ? très sincères ? pour votre réussite, pour notre réussite, en Bolivie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 janvier 2006