Texte intégral
Q - Monsieur le Ministre, vous sortez d'un entretien avec M. le président de la République, est-ce qu'on peut savoir sur quoi portait votre entretien ?
R - Mais bien sûr. J'ai été tout d'abord très heureux d'être reçu par M. le président de la République. Je suis venu lui apporter une lettre du président Jacques Chirac, une lettre d'invitation au Palais de l'Elysée à Paris, lettre qui symbolise l'amitié séculaire qui existe entre nos deux pays et notre relation qui est au beau fixe. Ce voyage est donc un voyage d'intérêt bilatéral pour le Burundi et pour la France.
Nous avons parlé des grands sujets du Burundi. D'abord, le premier sujet, c'est l'admiration que nous portons à la réconciliation, à la consolidation de la paix à un moment qui représente aujourd'hui une étape historique pour le Burundi, un moment de réconciliation nationale.
Deuxièmement, je suis venu pour parler de sujets très particuliers puisque le président a décidé l'ouverture gratuite et universelle de l'école à tous les enfants. La France souhaite s'associer à ce projet et mènera une action très spécifique, pour la formation des enseignants d'une part, pour la construction de classes d'autre part.
Nous avons également un projet de coopération dans la formation de policiers.
Au-delà, il nous paraît important de continuer à développer ces relations, parce qu'encore une fois, elles sont excellentes mais elles méritent d'être encore développées.
J'ai enfin signalé au président que nous avons d'excellentes relations avec mon homologue, Mme la ministre des Affaires étrangères du Burundi, et que nous l'attendons, elle aussi, à Paris très vite.
Q - Dans le domaine économique, à quoi peut-on s'attendre ?
R - Dans le domaine économique, même si on ne doit pas rapporter les paroles d'un chef d'Etat, j'ai trouvé que le président avait dit une très belle phrase : "il faut toucher les dividendes de la paix" ; et dans les dividendes de la paix, il y a évidemment la reprise de la vie économique, il y a l'école et la formation, il y a, grâce à la formation, la dignité retrouvée, l'utilité sociale ; et donc, c'est ainsi que s'enclenche le cercle vertueux de la croissance, tout cela basé sur un effort de paix, de démocratie à tous les échelons de la vie politique burundaise. Et nous avons même des leçons à prendre de la part d'un président et de son gouvernement qui vont systématiquement sur le terrain.
Q - (Sur le montant de l'aide d'urgence accordée par la France)
R - Je peux vous répondre très précisément, puisque la France a décidé de donner tout de suite 500 000 euros au programme alimentaire mondial, 500 000 euros qui viennent s'ajouter au million d'euros donné par la France au PAM en 2005.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 février 2006
R - Mais bien sûr. J'ai été tout d'abord très heureux d'être reçu par M. le président de la République. Je suis venu lui apporter une lettre du président Jacques Chirac, une lettre d'invitation au Palais de l'Elysée à Paris, lettre qui symbolise l'amitié séculaire qui existe entre nos deux pays et notre relation qui est au beau fixe. Ce voyage est donc un voyage d'intérêt bilatéral pour le Burundi et pour la France.
Nous avons parlé des grands sujets du Burundi. D'abord, le premier sujet, c'est l'admiration que nous portons à la réconciliation, à la consolidation de la paix à un moment qui représente aujourd'hui une étape historique pour le Burundi, un moment de réconciliation nationale.
Deuxièmement, je suis venu pour parler de sujets très particuliers puisque le président a décidé l'ouverture gratuite et universelle de l'école à tous les enfants. La France souhaite s'associer à ce projet et mènera une action très spécifique, pour la formation des enseignants d'une part, pour la construction de classes d'autre part.
Nous avons également un projet de coopération dans la formation de policiers.
Au-delà, il nous paraît important de continuer à développer ces relations, parce qu'encore une fois, elles sont excellentes mais elles méritent d'être encore développées.
J'ai enfin signalé au président que nous avons d'excellentes relations avec mon homologue, Mme la ministre des Affaires étrangères du Burundi, et que nous l'attendons, elle aussi, à Paris très vite.
Q - Dans le domaine économique, à quoi peut-on s'attendre ?
R - Dans le domaine économique, même si on ne doit pas rapporter les paroles d'un chef d'Etat, j'ai trouvé que le président avait dit une très belle phrase : "il faut toucher les dividendes de la paix" ; et dans les dividendes de la paix, il y a évidemment la reprise de la vie économique, il y a l'école et la formation, il y a, grâce à la formation, la dignité retrouvée, l'utilité sociale ; et donc, c'est ainsi que s'enclenche le cercle vertueux de la croissance, tout cela basé sur un effort de paix, de démocratie à tous les échelons de la vie politique burundaise. Et nous avons même des leçons à prendre de la part d'un président et de son gouvernement qui vont systématiquement sur le terrain.
Q - (Sur le montant de l'aide d'urgence accordée par la France)
R - Je peux vous répondre très précisément, puisque la France a décidé de donner tout de suite 500 000 euros au programme alimentaire mondial, 500 000 euros qui viennent s'ajouter au million d'euros donné par la France au PAM en 2005.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 février 2006