Déclaration de M. Dominique de Villepin, Premier ministre, sur la concertation franco-russe à propos de la situation internationale et sur le développement de la coopération économique dans le cadre du partenariat entre la France et la Russie, Moscou le 14 février 2006.

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Circonstance : Déplacement en Russie les 13 et 14 février 2006-entretien avec le Président Vladimir Poutine, à Moscou le 14

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Merci, Monsieur le Président, de votre accueil. Vous me permettrez d'abord de vous transmettre les amitiés du président Chirac qui se réjouit de la perspective de vous retrouver lors du sommet du G8 de Saint-Pétersbourg.
Vous l'avez dit, notre rencontre intervient à un moment à la fois important et difficile des relations internationales. Nous faisons face à plus d'instabilité qui touche de nombreuses régions du monde. Vous avez évoqué la situation de l'Iran, mais également celle du Proche-Orient ou de l'Irak. Nous souhaitons approfondir nos concertations dans le cadre du partenariat qui existe entre la Russie et la France.
Compte tenu des difficultés, nous devons naturellement prendre en compte la sensibilité des identités religieuses ou nationales et c'est ce qui nous conduit à vouloir construire ensemble un monde à la fois plus juste, plus respectueux des identités de chacun.
Enfin, vous l'avez souligné, nous avons de grands défis économiques à relever, des défis essentiels compte tenu de la compétition croissante entre les Etats, compte tenu aussi de l'émergence sur la scène internationale de nouveaux acteurs.
Pour cela, je me réjouis de la nouvelle impulsion que nous avons décidée aujourd'hui entre la Russie et la France sur le plan de notre partenariat économique. C'est vrai dans de nombreux domaines d'excellence, dans le domaine du spatial, dans le domaine du nucléaire, de l'aéronautique, c'est vrai dans les nouvelles technologies, c'est vrai aussi dans le numérique.
Nous avons pu mesurer avec le président du gouvernement à quel point il y avait des complémentarités qui existaient entre nos deux économies et je souhaite beaucoup que nous puissions trouver les voies à la fois du développement pour nos grandes entreprises sur les secteurs de pointe, mais aussi pour les petites et moyennes entreprises qui peuvent faire beaucoup ensemble pour continuer d'avancer dans notre partenariat global.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 février 2006