Texte intégral
Ministre chargée du Commerce extérieur, j'effectue ces jours ci une visite bilatérale en Egypte. C'est un plaisir d'essayer d'atteindre, en termes de prospections et d'intentions les bonnes, je dirais même excellentes, relations de coopération politiques qui existent entre l'Egypte et la France. Ensemble, avec mes collègues ministres, le gouvernement égyptien nous donnant sûrement son aval, nous nous efforcerons d'atteindre cette excellence du point de vue économique et en termes d'échanges.
L'augmentation des volumes d'échanges entre nos deux pays en 2004 est encourageante. Ceux-ci ont continué à augmenter en 2005 et nous espérons qu'il en ira de même en 2006. Nous connaissons une augmentation de nos échanges aussi bien en termes d'imports que d'exports. Une augmentation des investissements entre nos deux pays serait également la bienvenue, nous tâcherons d'y parvenir en nous concentrant sur des programmes spécifiques avec nos collaborateurs ainsi qu'avec mon homologue, M. Rachid.
Il faut également lire en l'intérêt que portent les banques ainsi que les hommes d'affaires français pour la privatisation qui a lieu en Egypte, un bon augure. Tout n'est qu'encouragement : l'économie égyptienne est en bonne voie et se perçoit comme acteur à part entière du mouvement que représente le libre échange entre les nations, dans une économie de marché fonctionnant de mieux en mieux.
Toutes les raisons que je viens d'énoncer me poussent à qualifier ma visite de satisfaisante et positive.
Pour ce qui est de mon agenda à venir, j'aurais l'occasion, au cours des heures à venir et demain, de rencontrer davantage de ministres ainsi que la communauté franco-égyptienne d'affaires lors d'un dîner organisé par le CAFE (club d'Affaires franco-égyptien).
Q - (inaudible)
R - Nous avons des points de vue partagés quant aux progrès relatifs fait à Hong Kong, ceux ci n'ayant pas été à la hauteur de nos espérances. Nous serons attentifs à ce qui se décidera les jours à venir au terme de réunions et rencontres prochaines, tout cela reste encore quelque peu flou. Ce halo d'incertitude se dissipera cependant sous peu, nombre d'entre nous devant se retrouver pour discuter au prochain Sommet de Davos. Nous serions ravis de voir l'Egypte, porte-parole des pays africains, y jouer un rôle de premier plan et j'ai entièrement confiance en la sagacité, la sagesse et l'expertise de mes collègues égyptiens, qui se montreront à la mesure de cette ambition.
Q - (inaudible)
R - Comme vous le savez, l'exportation de blé, en France, relève non pas de l'Etat mais du secteur privé, ce qui ne nous empêche pas d'avoir, avec les dites entreprises, de bonnes relations. Ces entreprises sont, par essence, compétitives mais ne manqueront pas pour autant de montrer que leur ambition n'est pas seulement de vendre leurs productions, mais bien plus d'instaurer un partenariat de développement avec leurs partenaires égyptiens. Ce partenariat veut s'inscrire dans la longue durée, chacune des parties faisant confiance à l'autre dans la satisfaction de ses besoins. C'est exactement ce que veulent les producteurs de blé français.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 janvier 2006
L'augmentation des volumes d'échanges entre nos deux pays en 2004 est encourageante. Ceux-ci ont continué à augmenter en 2005 et nous espérons qu'il en ira de même en 2006. Nous connaissons une augmentation de nos échanges aussi bien en termes d'imports que d'exports. Une augmentation des investissements entre nos deux pays serait également la bienvenue, nous tâcherons d'y parvenir en nous concentrant sur des programmes spécifiques avec nos collaborateurs ainsi qu'avec mon homologue, M. Rachid.
Il faut également lire en l'intérêt que portent les banques ainsi que les hommes d'affaires français pour la privatisation qui a lieu en Egypte, un bon augure. Tout n'est qu'encouragement : l'économie égyptienne est en bonne voie et se perçoit comme acteur à part entière du mouvement que représente le libre échange entre les nations, dans une économie de marché fonctionnant de mieux en mieux.
Toutes les raisons que je viens d'énoncer me poussent à qualifier ma visite de satisfaisante et positive.
Pour ce qui est de mon agenda à venir, j'aurais l'occasion, au cours des heures à venir et demain, de rencontrer davantage de ministres ainsi que la communauté franco-égyptienne d'affaires lors d'un dîner organisé par le CAFE (club d'Affaires franco-égyptien).
Q - (inaudible)
R - Nous avons des points de vue partagés quant aux progrès relatifs fait à Hong Kong, ceux ci n'ayant pas été à la hauteur de nos espérances. Nous serons attentifs à ce qui se décidera les jours à venir au terme de réunions et rencontres prochaines, tout cela reste encore quelque peu flou. Ce halo d'incertitude se dissipera cependant sous peu, nombre d'entre nous devant se retrouver pour discuter au prochain Sommet de Davos. Nous serions ravis de voir l'Egypte, porte-parole des pays africains, y jouer un rôle de premier plan et j'ai entièrement confiance en la sagacité, la sagesse et l'expertise de mes collègues égyptiens, qui se montreront à la mesure de cette ambition.
Q - (inaudible)
R - Comme vous le savez, l'exportation de blé, en France, relève non pas de l'Etat mais du secteur privé, ce qui ne nous empêche pas d'avoir, avec les dites entreprises, de bonnes relations. Ces entreprises sont, par essence, compétitives mais ne manqueront pas pour autant de montrer que leur ambition n'est pas seulement de vendre leurs productions, mais bien plus d'instaurer un partenariat de développement avec leurs partenaires égyptiens. Ce partenariat veut s'inscrire dans la longue durée, chacune des parties faisant confiance à l'autre dans la satisfaction de ses besoins. C'est exactement ce que veulent les producteurs de blé français.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 janvier 2006