Texte intégral
Monsieur le Président,
Messieurs les Ministres,
Messieurs les Ambassadeurs,
Chers Collègues,
Madame, Messieurs,
C'est un grand plaisir d'accueillir ce soir au Sénat de la République française le Président de la République de Hongrie.
Vous avez tenu, Monsieur le Président, à marquer de votre présence la fin de « L'Année économique de la Hongrie en France ».
Nous sommes sensibles à cette marque d'amitié.
Le Sénat est à nouveau à l'honneur puisque c'est déjà ici qu'avait eu lieu, en mars 2005, la rencontre inaugurale de cette « Année économique de la Hongrie en France ».
Un colloque avait alors été organisé avec nos amis d'UBIFRANCE, en présence de plusieurs membres du gouvernement hongrois.
J'avais moi-même participé à cette séance.
Je suis donc personnellement heureux, Monsieur le Président, de vous recevoir à l'occasion de la clôture solennelle de cette Année économique.
Il ne m'appartient pas d'en faire le bilan, mais permettez-moi de souligner combien il était juste de saluer pendant une année la rapide intégration économique de la Hongrie dans l'Union européenne et d'encourager le développement des relations économiques déjà très substantielles entre nos deux pays.
La Hongrie s'est rapidement mobilisée pour rejoindre l'Europe. Que de chemin parcouru en quelques années ! Elle a maintenant pour légitime ambition d'adhérer en 2010 à la zone euro. Les résultats économiques de ces dernières années rendent en effet cet objectif très réalisable.
L'économie hongroise a remarquablement évolué depuis 10 ans :
- elle s'est régulièrement développée, avec des taux de croissance supérieurs à 4 % ;
- elle s'est utilement libéralisée, avec des privatisations conséquentes (sur 1 700 sociétés publiques, il en reste à ce jour 120 avec participation de l'Etat) ;
- et elle s'est opportunément ouverte, avec des investissements étrangers toniques et stimulants.
Ces investissements ont en effet accéléré la modernisation de l'outil de production. Les entreprises françaises ne sont pas restées à l'écart, la France étant actuellement au cinquième rang des investisseurs étrangers, grâce notamment aux 240 filiales d'entreprises françaises présentes en Hongrie.
Au cours des 10 dernières années -je ne vous imposerai pas trop de chiffres, je vous rassure-, les échanges franco-hongrois ont été multipliés par 4,6.
Et cette « Année économique de la Hongrie en France » a été un excellent cru, une sorte de « tournant ».
Je m'en réjouis.
Plusieurs contrats importants ont été signés (900 millions d'euros) dans les secteurs de l'environnement -qui mobilise tant, je le sais, le Président SOLYOM- des télécommunications ou des travaux publics.
D'autres secteurs, notamment la pharmacie, les industries chimiques et les produits cosmétiques ont vu les exportations françaises fortement progresser sur la période 2005-2006.
La Hongrie a donc su rester attractive aux investisseurs étrangers, y compris asiatiques, passées les vagues des premières privatisations.
C'est remarquable, même si les déficits récurrents des finances publiques suscitent des rappels à l'ordre de Bruxelles, une situation que la France n'est pas sans connaître...
Monsieur le Président,
Ces réussites, ces échanges dynamisés doivent beaucoup aux acteurs économiques et à l'énergie de la communauté française en Hongrie.
Le Sénateur Del PICCHIA, qui préside si activement le groupe d'amitié France-Hongrie du Sénat et lui-même Sénateur des Français établis hors de France, pourra vous le confirmer.
Je tiens donc à les saluer ce soir.
Monsieur le Président,
Ma joie à vous accueillir ce soir est d'autant plus particulière que j'ai eu plusieurs fois l'occasion de me rendre en Hongrie ou de recevoir au Sénat des responsables de votre pays.
J'étais encore l'année passée à Budapest, en mai, pour la Conférence des Présidents de Parlement de l'Union européenne.
A chacune de ces occasions, à chacun de ces contacts, j'admire un peu plus l'ardeur européenne de votre pays, sa volonté de relever les défis, sa capacité à défier, dès 1956, la logique des blocs et sa détermination à déchirer le rideau de fer, avant même la chute du mur.
La Hongrie a su se hisser à la hauteur des exigences de l'Union européenne. Elle a gardé sans faiblir le cap exigeant des réformes.
Elle a dit un « OUI » massif à l'Europe (84 % au référendum d'adhésion de 2003).
Au moment où la page des divisions en Europe se tourne, je suis heureux de célébrer ici, au Sénat, l'amitié entre nos deux peuples et notre nouveau destin européen partagé.
Vive la Hongrie !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-hongroise !
Source http://www.senat.fr, le 14 mars 2006
Messieurs les Ministres,
Messieurs les Ambassadeurs,
Chers Collègues,
Madame, Messieurs,
C'est un grand plaisir d'accueillir ce soir au Sénat de la République française le Président de la République de Hongrie.
Vous avez tenu, Monsieur le Président, à marquer de votre présence la fin de « L'Année économique de la Hongrie en France ».
Nous sommes sensibles à cette marque d'amitié.
Le Sénat est à nouveau à l'honneur puisque c'est déjà ici qu'avait eu lieu, en mars 2005, la rencontre inaugurale de cette « Année économique de la Hongrie en France ».
Un colloque avait alors été organisé avec nos amis d'UBIFRANCE, en présence de plusieurs membres du gouvernement hongrois.
J'avais moi-même participé à cette séance.
Je suis donc personnellement heureux, Monsieur le Président, de vous recevoir à l'occasion de la clôture solennelle de cette Année économique.
Il ne m'appartient pas d'en faire le bilan, mais permettez-moi de souligner combien il était juste de saluer pendant une année la rapide intégration économique de la Hongrie dans l'Union européenne et d'encourager le développement des relations économiques déjà très substantielles entre nos deux pays.
La Hongrie s'est rapidement mobilisée pour rejoindre l'Europe. Que de chemin parcouru en quelques années ! Elle a maintenant pour légitime ambition d'adhérer en 2010 à la zone euro. Les résultats économiques de ces dernières années rendent en effet cet objectif très réalisable.
L'économie hongroise a remarquablement évolué depuis 10 ans :
- elle s'est régulièrement développée, avec des taux de croissance supérieurs à 4 % ;
- elle s'est utilement libéralisée, avec des privatisations conséquentes (sur 1 700 sociétés publiques, il en reste à ce jour 120 avec participation de l'Etat) ;
- et elle s'est opportunément ouverte, avec des investissements étrangers toniques et stimulants.
Ces investissements ont en effet accéléré la modernisation de l'outil de production. Les entreprises françaises ne sont pas restées à l'écart, la France étant actuellement au cinquième rang des investisseurs étrangers, grâce notamment aux 240 filiales d'entreprises françaises présentes en Hongrie.
Au cours des 10 dernières années -je ne vous imposerai pas trop de chiffres, je vous rassure-, les échanges franco-hongrois ont été multipliés par 4,6.
Et cette « Année économique de la Hongrie en France » a été un excellent cru, une sorte de « tournant ».
Je m'en réjouis.
Plusieurs contrats importants ont été signés (900 millions d'euros) dans les secteurs de l'environnement -qui mobilise tant, je le sais, le Président SOLYOM- des télécommunications ou des travaux publics.
D'autres secteurs, notamment la pharmacie, les industries chimiques et les produits cosmétiques ont vu les exportations françaises fortement progresser sur la période 2005-2006.
La Hongrie a donc su rester attractive aux investisseurs étrangers, y compris asiatiques, passées les vagues des premières privatisations.
C'est remarquable, même si les déficits récurrents des finances publiques suscitent des rappels à l'ordre de Bruxelles, une situation que la France n'est pas sans connaître...
Monsieur le Président,
Ces réussites, ces échanges dynamisés doivent beaucoup aux acteurs économiques et à l'énergie de la communauté française en Hongrie.
Le Sénateur Del PICCHIA, qui préside si activement le groupe d'amitié France-Hongrie du Sénat et lui-même Sénateur des Français établis hors de France, pourra vous le confirmer.
Je tiens donc à les saluer ce soir.
Monsieur le Président,
Ma joie à vous accueillir ce soir est d'autant plus particulière que j'ai eu plusieurs fois l'occasion de me rendre en Hongrie ou de recevoir au Sénat des responsables de votre pays.
J'étais encore l'année passée à Budapest, en mai, pour la Conférence des Présidents de Parlement de l'Union européenne.
A chacune de ces occasions, à chacun de ces contacts, j'admire un peu plus l'ardeur européenne de votre pays, sa volonté de relever les défis, sa capacité à défier, dès 1956, la logique des blocs et sa détermination à déchirer le rideau de fer, avant même la chute du mur.
La Hongrie a su se hisser à la hauteur des exigences de l'Union européenne. Elle a gardé sans faiblir le cap exigeant des réformes.
Elle a dit un « OUI » massif à l'Europe (84 % au référendum d'adhésion de 2003).
Au moment où la page des divisions en Europe se tourne, je suis heureux de célébrer ici, au Sénat, l'amitié entre nos deux peuples et notre nouveau destin européen partagé.
Vive la Hongrie !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-hongroise !
Source http://www.senat.fr, le 14 mars 2006