Texte intégral
Q - Sur les positions française et sud-africaine sur le dossier ivoirien.
R - Nous avons constaté une convergence de vues totale sur le dossier ivoirien. La France et l'Afrique du Sud sont mobilisées sur cette exigence d'avoir des élections libres, démocratiques, incontestables et nous avons pu constater qu'il n'y avait vraiment aucun malentendu entre nous.
Q - Est-ce qu'il faut, selon vous - vous en avez parlé sans doute avec le président Mbeki -, commencer par le désarmement ou commencer par l'identification ?
R - Nous sommes tous d'accord, au sein du Groupe de travail international (GTI), pour dire qu'il faut faire les deux en même temps. Nous sommes tombés d'accord pour dire qu'il était maintenant urgent que le processus d'identification commence, nous voulons que les élections aient lieu, comme prévu, au mois d'octobre. Et nous sommes donc très vigilants. Et je crois que, lors de la prochaine réunion du GTI le 20 avril, on aura là une idée de la situation : est-ce qu'il y a encore des obstacles à l'identification, ou est-ce que les choses commencent réellement dans la mise en oeuvre de la feuille de route.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 11 avril 2006