Texte intégral
Monsieur le président, Mesdames et Messieurs les députés, Monsieur le député Hollande,
Vous en appelez à la responsabilité", c'est bien le rendez-vous que nous avons. Ce n'est pas un rendez-vous des mots, c'est un rendez-vous des actes. Et à ce rendez-vous, je serai toujours là, toujours là.
Aujourd'hui, nous avons trois devoirs. Le premier, c'est de répondre à la crise actuelle. J'apporterai les réponses. Et je pense aujourd'hui, et je souhaiterais que vous y pensiez aussi, à la situation qui est celle de nos universités, que les étudiants puissent reprendre leurs cours, que ceux qui doivent passer des examens puissent le faire, que les lycéens puissent reprendre le chemin de l'école. C'est ma responsabilité et c'est la vôtre !
Notre deuxième devoir, et je vous le rappelle aussi, parce que vous avez été cruellement absent au cours des dernières décennies, c'est d'apporter une réponse au chômage des jeunes, et en particulier à ceux qui rencontrent le plus de difficultés. C'est nous qui avons fait les propositions ! C'est nous qui avons agi, ce n'est pas vous Monsieur Hollande !
La troisième réponse, et le troisième devoir que nous avons, Monsieur Hollande, c'est d'adapter notre modèle social si nous voulons le sauvegarder. Or, pour l'adapter, il faut prendre des décisions, ces décisions que vous n'avez pas cessé, au fil des années, de refuser, préconisant l'immobilisme, l'inaction et le renoncement, aujourd'hui encore !
Le président de la République a fixé un cadre ; il a fixé une méthode. Il nous appartient de la suivre, les uns et les autres. Les discussions se nouent en ce moment entre les partenaires sociaux et les présidents des groupes parlementaires, en concertation avec le Gouvernement. C'est cela la réalité, Monsieur Hollande, d'aujourd'hui, c'est la réalité de cet après-midi.
Alors, Monsieur Hollande, prenez un peu patience, cela aussi c'est la démocratie ! Laissons ce dialogue s'opérer sans préjugés. Je souhaite qu'il en résulte une meilleure compréhension pour les uns et pour les autres. Et vous pourrez vous rendre compte que nous ne poursuivons pas d'autre objectif que de répondre au chômage des jeunes, et à ceux qui ont le plus difficultés, ceux qui ne connaissent que la précarité, et ceux à qui l'on n'offre rien, et qui ont été bien absents de vos pensées, Monsieur Hollande, au fil des dernières années !
En tant que chef du Gouvernement, je tirerai naturellement toutes les conclusions nécessaires au fil des prochains jours. Le Gouvernement, Monsieur Hollande, faut-il vous le rappeler, c'est le service de l'intérêt général. Et c'est pour cela, que je l'ai dit tout à l'heure, je serai au rendez-vous, ne laissant à personne d'autre le soin de tirer les conclusions qui s'imposent, je le ferai. Parce que je n'ai pas d'autre objectif, pas d'autre préoccupation, que de servir l'intérêt national. C'est cela aujourd'hui le rendez-vous qu'attendent de nous les Français. C'est celui-là que le Gouvernement, que la majorité, et que nous tous, nous honorons !"
source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 6 avril 2006
Vous en appelez à la responsabilité", c'est bien le rendez-vous que nous avons. Ce n'est pas un rendez-vous des mots, c'est un rendez-vous des actes. Et à ce rendez-vous, je serai toujours là, toujours là.
Aujourd'hui, nous avons trois devoirs. Le premier, c'est de répondre à la crise actuelle. J'apporterai les réponses. Et je pense aujourd'hui, et je souhaiterais que vous y pensiez aussi, à la situation qui est celle de nos universités, que les étudiants puissent reprendre leurs cours, que ceux qui doivent passer des examens puissent le faire, que les lycéens puissent reprendre le chemin de l'école. C'est ma responsabilité et c'est la vôtre !
Notre deuxième devoir, et je vous le rappelle aussi, parce que vous avez été cruellement absent au cours des dernières décennies, c'est d'apporter une réponse au chômage des jeunes, et en particulier à ceux qui rencontrent le plus de difficultés. C'est nous qui avons fait les propositions ! C'est nous qui avons agi, ce n'est pas vous Monsieur Hollande !
La troisième réponse, et le troisième devoir que nous avons, Monsieur Hollande, c'est d'adapter notre modèle social si nous voulons le sauvegarder. Or, pour l'adapter, il faut prendre des décisions, ces décisions que vous n'avez pas cessé, au fil des années, de refuser, préconisant l'immobilisme, l'inaction et le renoncement, aujourd'hui encore !
Le président de la République a fixé un cadre ; il a fixé une méthode. Il nous appartient de la suivre, les uns et les autres. Les discussions se nouent en ce moment entre les partenaires sociaux et les présidents des groupes parlementaires, en concertation avec le Gouvernement. C'est cela la réalité, Monsieur Hollande, d'aujourd'hui, c'est la réalité de cet après-midi.
Alors, Monsieur Hollande, prenez un peu patience, cela aussi c'est la démocratie ! Laissons ce dialogue s'opérer sans préjugés. Je souhaite qu'il en résulte une meilleure compréhension pour les uns et pour les autres. Et vous pourrez vous rendre compte que nous ne poursuivons pas d'autre objectif que de répondre au chômage des jeunes, et à ceux qui ont le plus difficultés, ceux qui ne connaissent que la précarité, et ceux à qui l'on n'offre rien, et qui ont été bien absents de vos pensées, Monsieur Hollande, au fil des dernières années !
En tant que chef du Gouvernement, je tirerai naturellement toutes les conclusions nécessaires au fil des prochains jours. Le Gouvernement, Monsieur Hollande, faut-il vous le rappeler, c'est le service de l'intérêt général. Et c'est pour cela, que je l'ai dit tout à l'heure, je serai au rendez-vous, ne laissant à personne d'autre le soin de tirer les conclusions qui s'imposent, je le ferai. Parce que je n'ai pas d'autre objectif, pas d'autre préoccupation, que de servir l'intérêt national. C'est cela aujourd'hui le rendez-vous qu'attendent de nous les Français. C'est celui-là que le Gouvernement, que la majorité, et que nous tous, nous honorons !"
source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 6 avril 2006