Texte intégral
Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le député Hollande,
Je suis triste, Monsieur Hollande, de répondre à un responsable politique, qui s'érige, aujourd'hui, en procureur. C'est vous qui vivez au rythme des affaires. Et il vous manque quelque chose : il vous manque l'exigence, il vous manque la prudence. Je suis un homme comme les autres. Je suis l'objet d'attaques incessantes, calomnieuses, injustes ! Eh oui, Monsieur Hollande, j'en suis blessé !
A quelques mois des présidentielles, au moment où nous enregistrons les meilleurs résultats que la France ait jamais enregistrés, sur le front du chômage, sur le front de la croissance, voilà que la politique retrouve ses vieux démons : les procès d'intention, les jugements hâtifs, les approximations, et faut-il le dire, ici, dans cette Assemblée, le lynchage ! Tout cela n'aurait pas d'importance si il ne s'agissait que de moi. Mais il s'agit de notre démocratie. Et dans une démocratie moderne, je suis désolé d'avoir à vous le dire, ce n'est pas la rumeur qui fait la vérité, c'est la justice. Mais il s'agit de la politique, et en politique, nous n'avons pas uniquement besoin de volonté. Nous avons besoin de courage, nous avons besoin de résultats.
Monsieur Hollande, pensez-vous qu'il est digne, comme le font un certain nombre de représentants de votre parti politique, de réagir au fil d'un feuilleton de presse !
Aujourd'hui, croyez-moi, personne plus que moi ne veut la vérité. Personne plus que moi ne veut la justice. La vérité, c'est ce qu'attendent, et c'est ce que méritent légitimement nos compatriotes, les Françaises et les Français !".Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 4 mai 2006
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le député Hollande,
Je suis triste, Monsieur Hollande, de répondre à un responsable politique, qui s'érige, aujourd'hui, en procureur. C'est vous qui vivez au rythme des affaires. Et il vous manque quelque chose : il vous manque l'exigence, il vous manque la prudence. Je suis un homme comme les autres. Je suis l'objet d'attaques incessantes, calomnieuses, injustes ! Eh oui, Monsieur Hollande, j'en suis blessé !
A quelques mois des présidentielles, au moment où nous enregistrons les meilleurs résultats que la France ait jamais enregistrés, sur le front du chômage, sur le front de la croissance, voilà que la politique retrouve ses vieux démons : les procès d'intention, les jugements hâtifs, les approximations, et faut-il le dire, ici, dans cette Assemblée, le lynchage ! Tout cela n'aurait pas d'importance si il ne s'agissait que de moi. Mais il s'agit de notre démocratie. Et dans une démocratie moderne, je suis désolé d'avoir à vous le dire, ce n'est pas la rumeur qui fait la vérité, c'est la justice. Mais il s'agit de la politique, et en politique, nous n'avons pas uniquement besoin de volonté. Nous avons besoin de courage, nous avons besoin de résultats.
Monsieur Hollande, pensez-vous qu'il est digne, comme le font un certain nombre de représentants de votre parti politique, de réagir au fil d'un feuilleton de presse !
Aujourd'hui, croyez-moi, personne plus que moi ne veut la vérité. Personne plus que moi ne veut la justice. La vérité, c'est ce qu'attendent, et c'est ce que méritent légitimement nos compatriotes, les Françaises et les Français !".Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 4 mai 2006