Texte intégral
Monsieur le Président du Sénat,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs malgaches et français, Chers Collègues,
Monsieur l'Ambassadeur,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Je voudrais d'abord, Monsieur le Président, cher ami, vous remercier chaleureusement pour les propos aimables que vous venez de m'adresser : ils me touchent sincèrement, de même, j'en suis sûr, que l'importante délégation que j'ai le privilège de conduire, qui représente la majorité comme l'opposition sénatoriales.
Je voudrais aussi vous dire combien je me sens honoré d'être prochainement décoré de votre main de l'Ordre national malgache. Ma fierté est plus grande encore de l'être en séance plénière, dans ce haut lieu de débats et de démocratie.
C'est pour moi un honneur d'être accueilli ici, au Sénat de Madagascar, par vous-même, Monsieur le Président, mais aussi par vos collègues, que je remercie de s'être associés à cette rencontre.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Tout d'abord, je voudrais profiter de cette occasion unique que vous me donnez pour saluer la République de Madagascar d'aujourd'hui, que vous représentez dans sa richesse et sa diversité. Un pays tourné vers le futur qui s'est engagé, avec ambition, grâce à ses ressources naturelles, son potentiel touristique et industriel, grâce à sa main-d'oeuvre, sur le chemin de la modernisation.
Sur ce chemin, vous savez que la France est à vos côtés. Premier partenaire économique, premier client, premier fournisseur, premier bailleur de fonds d'aide bilatérale.
La coopération française n'est pas imposée. Elle s'efforce de respecter vos priorités et, notamment, celle si chère au Président RAVALOMANANA, de la décentralisation.
Les Assises de la coopération décentralisée franco-malgache ouvertes hier ont, à cet égard, montré la richesse et la diversité de cette coopération.
Le Sénat français apporte sa pierre à cette coopération entre nos deux pays. J'en suis fier car vous connaissez mon attachement à votre si beau pays, dont j'ai la chance de connaître personnellement le Chef de l'Etat, le Président RAVALOMANANA.
Le protocole d'amitié et de coopération que nous venons de signer avait été finalisé en janvier de cette année avec le Président du groupe interparlementaire France-Madagascar du Sénat, le Questeur Jean FAURE, dont je salue au passage l'inlassable activité au service de l'amitié entre nos deux pays.
Ce protocole symbolise notre volonté commune d'avancer ensemble, dans des domaines qui nous tiennent particulièrement à coeur comme le développement de la francophonie ou la coopération décentralisée.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Le Sénat français a aussi un autre motif de satisfaction et, ne le cachons pas, de joie. Il a apporté son assistance à votre Assemblée nationale, en 1998, (mission, déjà, de M. Jean FAURE) dans la perspective de la création de votre Sénat.
Le bicamérisme n'est-il pas le nec plus ultra du parlementarisme !...
Le soutien du Sénat français ne s'est pas arrêté à cette éminente création. De nombreux échanges de fonctionnaires ont eu lieu. Plusieurs parlementaires malgaches ont participé au cycle annuel de formation organisé en partenariat avec l'Ecole Nationale d'Administration. Aujourd'hui encore, un projet d'évaluation des services de votre Haute Assemblée est envisagé avec un financement international.
Soyez sûrs que le Sénat français est attaché à la poursuite de notre coopération et ma visite aujourd'hui veut être un témoignage de cette volonté.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Comme vous le voyez, beaucoup a déjà été fait et notre coopération est bien étoffée.
Beaucoup reste à faire car Madagascar et la France, dans un monde chaque jour plus troublé et incertain, ont un intérêt commun à renforcer leurs liens, parlementaires bien entendu, mais aussi dans tous les domaines.
Leur histoire, leur culture et leurs valeurs, sinon leur géographie, les y conduisent. Nous sommes géographiquement loin mais culturellement et politiquement proches.
J'aurais, bien sûr, encore beaucoup d'autres choses à vous dire, inspiré notamment par la chaleur de votre accueil et la bienveillance de votre hospitalité, mais le temps, comme toujours, nous est compté.
Laissez-moi simplement dire bien fort :
Vive Madagascar !
Vive la France !
Et vive l'amitié franco-malgache !Source http://www.senat.fr, le 15 mai 2006
Mesdames et Messieurs les Sénateurs malgaches et français, Chers Collègues,
Monsieur l'Ambassadeur,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Je voudrais d'abord, Monsieur le Président, cher ami, vous remercier chaleureusement pour les propos aimables que vous venez de m'adresser : ils me touchent sincèrement, de même, j'en suis sûr, que l'importante délégation que j'ai le privilège de conduire, qui représente la majorité comme l'opposition sénatoriales.
Je voudrais aussi vous dire combien je me sens honoré d'être prochainement décoré de votre main de l'Ordre national malgache. Ma fierté est plus grande encore de l'être en séance plénière, dans ce haut lieu de débats et de démocratie.
C'est pour moi un honneur d'être accueilli ici, au Sénat de Madagascar, par vous-même, Monsieur le Président, mais aussi par vos collègues, que je remercie de s'être associés à cette rencontre.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Tout d'abord, je voudrais profiter de cette occasion unique que vous me donnez pour saluer la République de Madagascar d'aujourd'hui, que vous représentez dans sa richesse et sa diversité. Un pays tourné vers le futur qui s'est engagé, avec ambition, grâce à ses ressources naturelles, son potentiel touristique et industriel, grâce à sa main-d'oeuvre, sur le chemin de la modernisation.
Sur ce chemin, vous savez que la France est à vos côtés. Premier partenaire économique, premier client, premier fournisseur, premier bailleur de fonds d'aide bilatérale.
La coopération française n'est pas imposée. Elle s'efforce de respecter vos priorités et, notamment, celle si chère au Président RAVALOMANANA, de la décentralisation.
Les Assises de la coopération décentralisée franco-malgache ouvertes hier ont, à cet égard, montré la richesse et la diversité de cette coopération.
Le Sénat français apporte sa pierre à cette coopération entre nos deux pays. J'en suis fier car vous connaissez mon attachement à votre si beau pays, dont j'ai la chance de connaître personnellement le Chef de l'Etat, le Président RAVALOMANANA.
Le protocole d'amitié et de coopération que nous venons de signer avait été finalisé en janvier de cette année avec le Président du groupe interparlementaire France-Madagascar du Sénat, le Questeur Jean FAURE, dont je salue au passage l'inlassable activité au service de l'amitié entre nos deux pays.
Ce protocole symbolise notre volonté commune d'avancer ensemble, dans des domaines qui nous tiennent particulièrement à coeur comme le développement de la francophonie ou la coopération décentralisée.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Le Sénat français a aussi un autre motif de satisfaction et, ne le cachons pas, de joie. Il a apporté son assistance à votre Assemblée nationale, en 1998, (mission, déjà, de M. Jean FAURE) dans la perspective de la création de votre Sénat.
Le bicamérisme n'est-il pas le nec plus ultra du parlementarisme !...
Le soutien du Sénat français ne s'est pas arrêté à cette éminente création. De nombreux échanges de fonctionnaires ont eu lieu. Plusieurs parlementaires malgaches ont participé au cycle annuel de formation organisé en partenariat avec l'Ecole Nationale d'Administration. Aujourd'hui encore, un projet d'évaluation des services de votre Haute Assemblée est envisagé avec un financement international.
Soyez sûrs que le Sénat français est attaché à la poursuite de notre coopération et ma visite aujourd'hui veut être un témoignage de cette volonté.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Comme vous le voyez, beaucoup a déjà été fait et notre coopération est bien étoffée.
Beaucoup reste à faire car Madagascar et la France, dans un monde chaque jour plus troublé et incertain, ont un intérêt commun à renforcer leurs liens, parlementaires bien entendu, mais aussi dans tous les domaines.
Leur histoire, leur culture et leurs valeurs, sinon leur géographie, les y conduisent. Nous sommes géographiquement loin mais culturellement et politiquement proches.
J'aurais, bien sûr, encore beaucoup d'autres choses à vous dire, inspiré notamment par la chaleur de votre accueil et la bienveillance de votre hospitalité, mais le temps, comme toujours, nous est compté.
Laissez-moi simplement dire bien fort :
Vive Madagascar !
Vive la France !
Et vive l'amitié franco-malgache !Source http://www.senat.fr, le 15 mai 2006