Déclaration de M. Jean-Claude Gaudin, président délégué de l'UMP, sur le rassemblement que constitue l'UMP, les récents résultats de scrutins locaux et sur la préparation des élections législatives de 2007, Paris le 13 mai 2006.

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Texte intégral

Mesdames et Messieurs, chers amis,
Si je vous disais que la vie politique est un long fleuve tranquille, vous ne le croiriez pas et vous auriez raison.
Merci d'être là, d'être venus nombreux, résolus et déterminés. Votre présence atteste que vous avez fait un choix. Elle atteste de votre enthousiasme, de votre détermination et surtout des raisons objectives qui nous invitent à refuser toutes les attitudes d'agacement ou de découragement qui pourraient s'offrir à nous : les coups durs, les coups bas.
Grâce à vous, l'UMP a une réelle existence dans le pays. Nous venons, à la demande de notre président Nicolas Sarkozy, d'élire tous nos responsables départementaux. Hervé Novelli, Roger Karoutchi et Brice Hortefeux vous donneront des chiffres très précis et exacts.
En un peu plus d'une année, avec votre appui, votre courage et votre détermination, Nicolas Sarkozy a permis que l'on construise un véritable parti de la droite républicaine et du centre que nous incarnons.
L'UMP, le président de la République Jacques Chirac l'a voulue, Nicolas Sarkozy et nous tous l'avons réalisée.
Chers amis,
combien de fois faudra-t-il répéter, à l'égard de ceux qui nous observe et pas toujours avec sympathie, que lorsque nous avons fait l'UMP nous n'avons pas voulu faire un parti unique, contraire à la tradition de la République. Nous n'avons pas davantage voulu faire un parti hégémonique comme cela nous est quelquefois reproché.
Nous avons voulu une formation de rassemblement pour nous permettre d'arriver en tête lors des élections qui vont arriver. Voilà ce que nous avons souhaité.
En une année, grâce aux colloques et conventions sur tous les sujets, nous avons en préparation un véritable projet législatif. Il sera très utile à nos députés et à ceux qui aspirent à le devenir.
Dans tous les domaines, avec votre participation, nous avons dialogué, consulté, écouté et préparé ce projet. Pendant ce temps, les députés et sénateurs ont soutenu sur le plan parlementaire, avec constance et détermination, l'action de Dominique de Villepin et du gouvernement. Si ce n'était pas facile pour nos ministres à Paris, ce ne l'était pas davantage pour nous en province et nous l'avons fait.
Sur un strict plan électoral, nous avons eu 7 élections législatives et nous les avons toutes gagnées. Nous avons eu également 8 élections sénatoriales, nous en avons gagné 7. Nous avons aussi remporté 27 cantons dans des élections partielles cantonales. Nos élections internes se sont déroulées de manière démocratique et loyale, dans la quasi unanimité de nos départements, avec une place plus importante aux nouveaux adhérents, comme le demandait Nicolas Sarkozy. Tout cela nous l'avons fait.
Actuellement que faisons-nous ?
Avec Alain Marleix, Marie-Hélène des Esgaulx et les membres éminents de la commission d'investiture nous préparons les élections législatives. Nous avons déjà opéré une première radioscopie totale de la France. Il nous faudra bientôt soumettre des arbitrages aussi.
Tout cela nous pouvons le faire parce que nous avons un leader, parce que nous avons parmi nous un homme d'Etat, un homme de conviction et de courage. Et dans la vie politique, il en faut. Un homme capable, comme l'autre soir où nous l'avons accompagné avec François Fillon et d'autres amis à Nîmes, de parler pendant une heure de la France, des valeurs éternelles de la France, de ce que nous voulons pour ce pays. Ce qui n'est pas toujours ce que l'on entend ici ou là, ou ce que l'on peut lire dans la presse.
Alors, dominons tout cela et continuons dans la voie que nous avons tracée et que nous voulons avec Nicolas Sarkozy. Avec lui, nous voulons gagner.
Pour gagner, chers amis, il nous faut l'unité mais aussi la force de l'engagement. Des hommes et des femmes tels que vous les représentez, capables de conviction et de courage.
Quand on regarde, bien entendu, nous avons des hommes d'Etat et des femmes capables de gérer, mais de ceux qui doivent conduire la campagne, en connaissez-vous beaucoup ?
Nous, nous en avons un, le président de notre parti. Alors nous voulons le protéger, l'encourager, le pousser. Quelquefois ce n'est pas utile, il le fait lui-même. Il a cette détermination, cette volonté et nous ici, avec vous, nous voulons le faire.
Nous sommes aujourd'hui le plus grand parti politique de France. Nous devons assumer cela. Nous avons cette chance d'avoir Nicolas Sarkozy.
Alors, mes chers amis, puisque je suis chargé de l'introduction et que l'on m'a demandé de chauffer, avant que l'important ministre Brice Hortefeux prenne la parole. C'est fait. Brice, tu peux y aller, nous sommes rassemblés, unis, déterminés et nous avons la volonté pour Nicolas Sarkozy. Source http://www.u-m-p.org, le 17 mai 2006