Texte intégral
Monsieur le Maire, M. Yaacov Turner,
Madame la Présidente de l'Université, Docteur Rivka Carmi
Monsieur le Directeur adjoint de l'hôpital, Docteur Sebag
Monsieur l'Ambassadeur,
Cher Nissim et Chère Huguette Zvili,
Cher Maurice Bidermann,
Chère Théodore et Valérie Hoffenberg,
Cher Roland et Laurence Chiche,
Monsieur le Consul honoraire, Dr Sayag,
Je suis très heureux d'être parmi vous à Beer Sheva, à l'hôpital Soroka, pour cette inauguration.
Je suis très heureux que le Dr Sebbag puisse y travailler, puisqu'à Toulouse, on forme de très bons médecins.
Le Néguev est l'exemple vivant de la manière dont la volonté de quelques-uns peut triompher des conditions les plus rudes. Le rêve de Ben Gourion, "faire fleurir le désert", prend ici tout son sens. Cette ville est le témoignage remarquable du succès de cette ambition.
La France compte à Beer Sheva nombre d'amis et de francophones, notamment originaire du Maroc, un pays qui, comme Israël, nous est cher. Nous croyons dans le Sud de ce pays. Nous y avons investi. La présence de notre consul honoraire que je salue ici, et d'un centre culturel actif français au sein de l'Université Ben Gourion représente la meilleure illustration possible de notre engagement.
Je sais combien l'université de Beer Sheva et l'hôpital de Soroka constituent une réussite.
L'université Ben Gourion fait preuve depuis l'origine d'un dynamisme singulier, d'abord sous la conduite du professeur Bravermann puis aujourd'hui, de celle du Dr Carni. La France a noué avec cette université de nombreuses collaborations. Je voudrais citer plus particulièrement l'un d'entre eux qui me tient à coeur, à savoir le Centre de recherche en agriculture des milieux arides qui vient compléter les centres du désert de Sde Boker avec l'aide de l'association des amis français de l'université, présidée par mon ami Gérard Worms.
L'hôpital de Soroka est volontiers cité comme une référence pour desservir l'ensemble du sud d'Israël, soit 60 % du territoire du pays, en tenant compte de nombreuses localités éloignées ou isolées. Cet hôpital est, aujourd'hui, le premier en termes d'urgences - 190.000 cas - comme pour le service de maternité - 13.000 naissances. Il faut ici saluer cette incontestable réussite.
Et je suis venu ici ce matin avec un des meilleurs professeurs de médecine français ; le professeur Chollet, professeur de neurologie, qui témoigne par sa présence de l'envie que nous avons d'avoir une coopération médicale avec Israël.
Nous pensons que le haut conseil scientifique franco-israélien peut être le lieu où nous nous rencontrerons dans les mois ou dans les années à venir, en particulier dans le domaine des biotechnologies.
Et puis je terminerai en disant que je suis très sensible à l'honneur qui m'est fait parce que le fait de donner mon nom à cette salle d'hospitalisation d'urgence me fait un très grand plaisir. Je m'étais toujours dit que la première fois que cela m'arriverait, cela serait en fin de carrière, mais bon, j'espère que non.
Permettez-moi enfin de remercier ici tout particulièrement de leurs efforts les amis français de l'Université Ben Gourion, notamment Huguette, et Nissim Zvili, avec qui j'ai eu un très grand plaisir à travailler dans ses fonctions précédentes d'ambassadeur d'Israël en France. Merci aussi à M. et Mme Maurice Biderman, M et Mme Théodore Hoffenberg, M. et Mme Roland Chiche.
A tous, je souhaite transmettre aujourd'hui le salut amical, chaleureux et solidaire de mon pays et vous réaffirmer ma confiance dans l'avenir de la relation entre Israël et la France.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 mai 2006