Texte intégral
Madame, Monsieur le Ministre,
Mesdames, Messieurs,
Sur la base des priorités définies en commun, dans le cadre de notre partenariat, le développement de la Francophonie constitue une des pierres angulaires de notre coopération aux Seychelles. C'est dire l'importance qui s'attache à la signature de cette convention de financement, la première à Victoria depuis la réforme du Fonds d'aide et de coopération (FAC), devenu aujourd'hui, à la suite d'une refonte de ses procédures et de ses objectifs, le Fonds de solidarité prioritaire, le FSP.
Suite à une décision du Comité du FSP du mois de décembre 2000, c'est un appui de 2 millions de francs qui est aujourd'hui apporté aux Seychelles, et qui constitue une contribution de la France à la politique de développement de la francophonie conduite par votre gouvernement.
Comment ne pas mentionner, à cette occasion, le statut de troisième langue officielle, que la Constitution seychelloise attribue à la langue française, fruit de l'histoire. Et j'aurai l'occasion de le rappeler cet après-midi lors de l'inauguration du nouveau bâtiment de l'Alliance française, fruit aussi d'une volonté politique forte destinée à assumer tout votre passé et à affirmer la diversité de votre culture. La place de la langue française aux Seychelles vous inclut de plein droit dans la communauté des pays francophones ou ayant le français en partage. Et je sais que vous êtes attachés à cette appartenance.
La France se devait de vous accompagner dans cet effort et de vous apporter un soutien résolu, marque de notre solidarité qui ne s'est du reste jamais démentie depuis 1976.
Cet effort s'est même amplifié depuis que le Président René, au retour de sa visite officielle en France en 1996, a décidé d'introduire l'enseignement obligatoire du français dans l'ensemble du cycle d'enseignement.
C'est d'ailleurs cette tâche qu'il faut désormais conduire à terme et qui constitue la finalité majeure de ce projet. Elle est une réponse à l'attente seychelloise de voir parachevée l'action entreprise dans le cadre des projets précédents. Elle va nous permettre, sur une durée de trois ans, d'atteindre plusieurs objectifs importants :
1- achever l'introduction du français à tous les niveaux d'enseignement ;
2- finaliser la constitution d'un corps d'enseignants et de formateurs en français
3- promouvoir les possibilités de formation universitaire en France métropolitaine et surtout à la Réunion, en confortant l'espace régional francophone ;
4- permettre aux administrations de disposer de personnels ayant une bonne connaissance de la langue française.
Il s'agit donc d'uvrer avec le ministère de l'Education et le ministère de l'Administration, à travers deux composantes :
- l'une portant sur les actions en faveur du français dans le secteur scolaire et du développement des formations universitaires ;
- l'autre relative à l'enseignement du français extra-scolaire, en particulier dans les administrations et les organismes parapublics.
Je note que les engagements du ministère de l'Education assureront la continuité du projet à travers la formation continue des enseignants et la relève de l'assistance technique.
Je note aussi, et il s'agit d'un objectif qui me tient également très à cur, que le renforcement de la coopération régionale avec l'île de la Réunion dans le domaine de l'éducation et de la formation, permettra le développement de partenariats durables, aussi bien au niveau des études universitaires que de la formation professionnelle.
Je me dois enfin de relever le rôle de l'Alliance française dans ce projet, avec un relief tout à fait particulier en ce jour d'inauguration de ses nouveaux locaux. Cet organisme sera un acteur privilégié dans la mise en oeuvre du programme Il interviendra en tant qu'opérateur dans plusieurs actions prévues (centre de ressources, organisation des sessions du diplôme d'enseignement de la langue française et du diplôme approfondi de la langue française, etc...).
Ce partenariat est un gage supplémentaire de cohérence, d'efficacité, et donc de réussite.
J'en suis heureux pour les Seychelles et j'en suis heureux pour le développement de la Francophonie.
Vive la coopération franco-seychelloise !
Je vous remercie.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 février 2001)
Mesdames, Messieurs,
Sur la base des priorités définies en commun, dans le cadre de notre partenariat, le développement de la Francophonie constitue une des pierres angulaires de notre coopération aux Seychelles. C'est dire l'importance qui s'attache à la signature de cette convention de financement, la première à Victoria depuis la réforme du Fonds d'aide et de coopération (FAC), devenu aujourd'hui, à la suite d'une refonte de ses procédures et de ses objectifs, le Fonds de solidarité prioritaire, le FSP.
Suite à une décision du Comité du FSP du mois de décembre 2000, c'est un appui de 2 millions de francs qui est aujourd'hui apporté aux Seychelles, et qui constitue une contribution de la France à la politique de développement de la francophonie conduite par votre gouvernement.
Comment ne pas mentionner, à cette occasion, le statut de troisième langue officielle, que la Constitution seychelloise attribue à la langue française, fruit de l'histoire. Et j'aurai l'occasion de le rappeler cet après-midi lors de l'inauguration du nouveau bâtiment de l'Alliance française, fruit aussi d'une volonté politique forte destinée à assumer tout votre passé et à affirmer la diversité de votre culture. La place de la langue française aux Seychelles vous inclut de plein droit dans la communauté des pays francophones ou ayant le français en partage. Et je sais que vous êtes attachés à cette appartenance.
La France se devait de vous accompagner dans cet effort et de vous apporter un soutien résolu, marque de notre solidarité qui ne s'est du reste jamais démentie depuis 1976.
Cet effort s'est même amplifié depuis que le Président René, au retour de sa visite officielle en France en 1996, a décidé d'introduire l'enseignement obligatoire du français dans l'ensemble du cycle d'enseignement.
C'est d'ailleurs cette tâche qu'il faut désormais conduire à terme et qui constitue la finalité majeure de ce projet. Elle est une réponse à l'attente seychelloise de voir parachevée l'action entreprise dans le cadre des projets précédents. Elle va nous permettre, sur une durée de trois ans, d'atteindre plusieurs objectifs importants :
1- achever l'introduction du français à tous les niveaux d'enseignement ;
2- finaliser la constitution d'un corps d'enseignants et de formateurs en français
3- promouvoir les possibilités de formation universitaire en France métropolitaine et surtout à la Réunion, en confortant l'espace régional francophone ;
4- permettre aux administrations de disposer de personnels ayant une bonne connaissance de la langue française.
Il s'agit donc d'uvrer avec le ministère de l'Education et le ministère de l'Administration, à travers deux composantes :
- l'une portant sur les actions en faveur du français dans le secteur scolaire et du développement des formations universitaires ;
- l'autre relative à l'enseignement du français extra-scolaire, en particulier dans les administrations et les organismes parapublics.
Je note que les engagements du ministère de l'Education assureront la continuité du projet à travers la formation continue des enseignants et la relève de l'assistance technique.
Je note aussi, et il s'agit d'un objectif qui me tient également très à cur, que le renforcement de la coopération régionale avec l'île de la Réunion dans le domaine de l'éducation et de la formation, permettra le développement de partenariats durables, aussi bien au niveau des études universitaires que de la formation professionnelle.
Je me dois enfin de relever le rôle de l'Alliance française dans ce projet, avec un relief tout à fait particulier en ce jour d'inauguration de ses nouveaux locaux. Cet organisme sera un acteur privilégié dans la mise en oeuvre du programme Il interviendra en tant qu'opérateur dans plusieurs actions prévues (centre de ressources, organisation des sessions du diplôme d'enseignement de la langue française et du diplôme approfondi de la langue française, etc...).
Ce partenariat est un gage supplémentaire de cohérence, d'efficacité, et donc de réussite.
J'en suis heureux pour les Seychelles et j'en suis heureux pour le développement de la Francophonie.
Vive la coopération franco-seychelloise !
Je vous remercie.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 février 2001)