Texte intégral
Q - A propos de l'Iran, y a-t-il une position commune des ministres européens ?
R - Depuis la dernière réunion du Conseil de sécurité, il y a une semaine, la communauté internationale travaille, à la fois, à maintenir son unité, ce qui est important si elle veut être efficace, et à élaborer un paquet de propositions à faire à l'Iran ; à la fois de mesures de coopération, mais aussi en indiquant ce qu'elle ferait si l'Iran devait refuser cette offre et poursuivre son attitude actuelle. La communauté internationale souhaite que l'Iran suspende ses activités d'enrichissement. Rien ne les justifie. Une proposition lui sera faite dans le cadre du Conseil de sécurité et nous souhaitons qu'il puisse adopter une résolution contraignante, sous le chapitre VII.
Q - Vous avez parlé de deux paquets de mesures. Vous ne pouvez pas en dire plus parce qu'il y a toujours des négociations ?
R - Oui, ces mesures sont, à l'heure actuelle, en train d'être élaborées sous leurs différents aspects. Je vous demande donc de comprendre que, pour le moment, il n'est pas possible de les détailler.
Q - Est-ce ça n'est pas difficile de travailler sur ces mesures-là quand on sait que d'ores et déjà, l'Iran a fait savoir que cela ne l'intéressait pas de les lire ?
R - L'Union européenne considère qu'il est toujours possible d'avoir une solution politique aux problèmes graves que pose l'Iran, aujourd'hui, à la communauté internationale. C'est la raison pour laquelle elle a souhaité que soit élaborée une proposition à l'Iran qui porte à la fois sur des mesures de coopération dans le domaine de l'énergie et au-delà mais aussi qui précise les mesures que la communauté internationale prendrait si l'Iran devait refuser cette proposition. Tout sera sur la table à ce moment-là.
Q - En ce qui concerne l'aide aux Palestiniens, la Commission souhaite qu'un mécanisme soit trouvé pour permettre de réacheminer une partie de cette aide. On sait aussi que la situation est assez dramatique dans les Territoires palestiniens. A quelle échéance peut-on espérer avoir cette solution ?
R - L'Europe a toujours maintenu l'essentiel de son aide, l'intégralité de son aide humanitaire, c'est à dire plus de la moitié de son aide. Pour la partie de son aide qui allait directement au gouvernement, il n'est plus possible de le faire, compte tenu de la position de ce gouvernement qui ne respecte pas les principes de base de la communauté internationale. La décision a donc été prise de suspendre cette aide. Puis, dans le cadre du Quartet, de rechercher quels sont les mécanismes alternatifs pour faire parvenir l'aide aux populations qui en ont besoin. Il faut répondre à ces besoins de première nécessité, sans que l'aide ne transite par le gouvernement palestinien. Voilà la tâche difficile qui est celle des Européens : proposer un mécanisme fiduciaire passant par une organisation internationale, soit la Banque mondiale, soit un autre mécanisme particulier. La Commission s'y est attelée avec beaucoup de courage. La tâche est complexe et pourtant nous voulons répondre aux besoins des populations. Nous ne sommes pas seuls en piste, le Processus au Proche-Orient concerne tous nos partenaires.
Q - C'est une question de mois avant de trouver ce mécanisme ?
R - Il y a urgence en tout cas. Les besoins sont là. Nous espérons que la communauté internationale pourra mettre sur pied ce mécanisme le plus rapidement possible.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 mai 2006
R - Depuis la dernière réunion du Conseil de sécurité, il y a une semaine, la communauté internationale travaille, à la fois, à maintenir son unité, ce qui est important si elle veut être efficace, et à élaborer un paquet de propositions à faire à l'Iran ; à la fois de mesures de coopération, mais aussi en indiquant ce qu'elle ferait si l'Iran devait refuser cette offre et poursuivre son attitude actuelle. La communauté internationale souhaite que l'Iran suspende ses activités d'enrichissement. Rien ne les justifie. Une proposition lui sera faite dans le cadre du Conseil de sécurité et nous souhaitons qu'il puisse adopter une résolution contraignante, sous le chapitre VII.
Q - Vous avez parlé de deux paquets de mesures. Vous ne pouvez pas en dire plus parce qu'il y a toujours des négociations ?
R - Oui, ces mesures sont, à l'heure actuelle, en train d'être élaborées sous leurs différents aspects. Je vous demande donc de comprendre que, pour le moment, il n'est pas possible de les détailler.
Q - Est-ce ça n'est pas difficile de travailler sur ces mesures-là quand on sait que d'ores et déjà, l'Iran a fait savoir que cela ne l'intéressait pas de les lire ?
R - L'Union européenne considère qu'il est toujours possible d'avoir une solution politique aux problèmes graves que pose l'Iran, aujourd'hui, à la communauté internationale. C'est la raison pour laquelle elle a souhaité que soit élaborée une proposition à l'Iran qui porte à la fois sur des mesures de coopération dans le domaine de l'énergie et au-delà mais aussi qui précise les mesures que la communauté internationale prendrait si l'Iran devait refuser cette proposition. Tout sera sur la table à ce moment-là.
Q - En ce qui concerne l'aide aux Palestiniens, la Commission souhaite qu'un mécanisme soit trouvé pour permettre de réacheminer une partie de cette aide. On sait aussi que la situation est assez dramatique dans les Territoires palestiniens. A quelle échéance peut-on espérer avoir cette solution ?
R - L'Europe a toujours maintenu l'essentiel de son aide, l'intégralité de son aide humanitaire, c'est à dire plus de la moitié de son aide. Pour la partie de son aide qui allait directement au gouvernement, il n'est plus possible de le faire, compte tenu de la position de ce gouvernement qui ne respecte pas les principes de base de la communauté internationale. La décision a donc été prise de suspendre cette aide. Puis, dans le cadre du Quartet, de rechercher quels sont les mécanismes alternatifs pour faire parvenir l'aide aux populations qui en ont besoin. Il faut répondre à ces besoins de première nécessité, sans que l'aide ne transite par le gouvernement palestinien. Voilà la tâche difficile qui est celle des Européens : proposer un mécanisme fiduciaire passant par une organisation internationale, soit la Banque mondiale, soit un autre mécanisme particulier. La Commission s'y est attelée avec beaucoup de courage. La tâche est complexe et pourtant nous voulons répondre aux besoins des populations. Nous ne sommes pas seuls en piste, le Processus au Proche-Orient concerne tous nos partenaires.
Q - C'est une question de mois avant de trouver ce mécanisme ?
R - Il y a urgence en tout cas. Les besoins sont là. Nous espérons que la communauté internationale pourra mettre sur pied ce mécanisme le plus rapidement possible.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 mai 2006