Texte intégral
Il y a ceux qui se battent pour le pouvoir et ceux qui sauraient quoi faire s'ils l'exerçaient. Avec le printemps des idées, nous nous positionnons dans les deux catégories. Le Parti a fait un choix : participer au combat avec nos idées, avec la force de nos idées
Mais un combat avec des idées, c'est nouveau par les temps qui courent.
Nous, nous sommes des perfectionnistes de la politique. Nous sommes engagés sur les plus nobles causes, la République, la laïcité, le respect de l'autre, avec ses droits et ses devoirs...Il est vrai qu'à force de défendre les grands principes, il nous est arrivé de ne pas être dans le coeur du combat politique quotidien : nous n'avions pas toujours vu le monde changer... depuis la IIIème et la IV ème République. Mais cette fois-ci, c'est la bonne. Nous sommes au coeur de l'actualité : nous avons des idées en phase avec les espoirs, les inquiétudes et les idées des français et nous avons les hommes et les femmes capables d'incarner, de réaliser ces idées. Le Parti Radical a rendez-vous avec l'histoire !
C'est vrai que le travail d'hier a été intéressant. Il faut vous remercier tous, et il n'est pas fini ; il y a l'Europe et le Monde, pour lesquels il faut bâtir une vision même si ça ne fait plus rêver que quelques uns : ce sont pourtant les vrais sujets de demain.
Moi, je rêve d'une Europe de projets, avec des groupes pionniers qui vont vraiment harmoniser leurs législations. Que l'Europe de Bruxelles, celle des règlements et des directives, restreigne un peu son champ et laisse à l'Europe des projets la joie d'avancer à plusieurs. Avec l'ambition de partager nos idéaux, nos expériences et construire une vision partagée du destin de notre continent. Dans le domaine fiscal, c'est utile. Dans le domaine social, c'est indispensable. Dans le domaine des institutions, c'est faisable et c'est là que le France a d'énormes efforts à faire. On ne se comprend pas entre élus européens car non seulement nos rôles, mais nos territoires et nos compétences sont différents. Imaginez ce que peut percevoir le citoyen ! Par exemple, comment ne pas songer à faire évoluer nos collectivités locales vers des collectivités à l'Allemande ou à l'Espagnole, comment ne pas songer à réduire l'empilement des collectivités et ne pas les rendre vraiment démocratique en élisant leur exécutif au suffrage direct. On se comprendra mieux et on gagnera à prendre le meilleur chez chacun. Le monde va économiquement de mieux en mieux, mais est en crise morale et politique. Entre le droit à l'autodétermination des peuples et une organisation mondiale pourvue d'un droit et de gendarmes, on n'a pas choisi vraiment. Faut-il choisir ou laisser aller : est-ce que le dialogue, la connaissance des uns et des autres suffira à supprimer la haine, la violence, la jalousie... ? A-t-on une chance, avec autant de cultures différentes, de s'entendre sur un intérêt général ?
Si on veut organiser le monde et échapper au terrorisme issu de la misère, il faut des gendarmes, mais aussi du codéveloppement. IL faut les deux, c'est sûr, car sécurité et prospérité des peuples vont de pair. Il est urgentissime de faire du codéveloppement à commencer avec nos voisins les plus proches, l'Afrique du Nord et tout le pourtour méditerranéen. « Le commerce, c'est la paix », disait-on au XIXème, oui, mais le commerce qui installe la richesse et le bien-être chez chacun. Personne n'éradiquera le terrorisme aussi longtemps qu'il y aura la misère, le manque de respect et ce pénible sentiment de supériorité que nous avons en occident. Nous devons travailler avec nos voisins du sud pour que cela change et que ces pays sachent ce que la France dit et veut construire avec eux.
En même temps, respect des autres ne signifie pas oubli de soi. Et cela se décline dans des domaines stratégiques. Pour vous parler de ce que je fais en tant que ministre de l'industrie, j'ai choisi de me battre pour assurer notre indépendance énergétique et garantir notre sécurité d'approvisionnement et développer des énergies alternatives. Le ministre de l'intérieur s'investit de son côté sur la loi sur l'immigration. Cette loi est indispensable pour enfin sortir de l'hypocrisie permanente. Il nous faut aussi tenir compte de la situation sociale en France.
J'étais à Calais mercredi. 20 000 clandestins s'y trouvent non expulsables, non logés, qui attendent ... Faire de la politique, c'est aussi et d'abord régler les problèmes : ces clandestins sont chez nous, il nous faut faire face. En aurons-nous le courage, oserons-nous, radicaux, dire qu'il faut trouver des quartiers d'accueil, pas seulement dans les villes frontières, mais partout dans notre beau pays ? Regardez la difficulté de créer des logements sociaux dans certaines villes, et Jean-Louis Borloo en parlera mieux que moi. Il faudra y arriver. Il faut solder le passé.
Mais dans cette matière, la France est victime de toutes les campagnes démagogiques des dernières décennies. Eh oui ! Chaque démagogue laisse sa trace dans les esprits. C'est si simple de trouver des boucs émissaires. La France a des « démagos » successifs. Les socialistes d'abord, en cassant la valeur travail. Alors que le bonheur vient souvent, pour moi et pour ceux qui ont essayé, de la joie du travail bien fait, même du devoir accompli.
Quel bouc émissaires ont-ils voulu viser : autrefois, ils attaquaient le « grand capital», les riches qu'il faut toujours attaquer pour être sûr d'être entendu. Mais personne ne dit qu'en vérité en France, il y a plus de petites entreprises que de grosses, c'est contre-productif électoralement ! Résultat aujourd'hui, le refus du CPE, car tout le monde sait bien qu'un chef d'entreprise est un riche qui n'a qu'une idée en tête c'est d'embaucher un jeune pour le licencier le lendemain ! Voilà ce que les démagogues de gauche et d'extrême - gauche ont fait croire à une partie de notre jeunesse.
Les économistes déclinologues aussi, nous ont infligé leur démagogie. Faire croire au déclin de la France, alors qu'avec 1 % de la population mondiale nous sommes la 5ème puissance mondiale, nous avons 10 % des leaders mondiaux, et nos marques, on se les arrache à Tokyo ou à Shanghai ! Quel est le bouc émissaire ici ? Notre modèle social et éducatif avec notre méritocratie dont les grandes écoles, avec l'ENA en tête, qui forment les élites politiques, administratives et économiques. Peut-être, que ce discours n'est pas complètement faux, mais que produit-il, à part du découragement et de la démobilisation ?
Et, la troisième catégorie de démagogues, c'est bien sûr, l'extrême droite, nationaliste, franchouillarde. Là, le bouc émissaire est encore plus simple, c'est l'autre, comme disait Sartre ! L'autre qui veut notre travail, notre place. C'est oublier, que nous sommes maître de notre destin et que le premier responsable de notre situation c'est d'abord notre faiblesse à nous les Français, plutôt que je ne sais quel complot ethnique visant à réduire l'Europe blanche et pure en un continent métissé et donc affaibli. Quelle erreur et quels ravages !
Le résultat, c'est le découragement, la fatalité. En fait, ce n'est pas seulement le découragement, c'est la peur qui s'installe ! Et à la peur, il y a 2 réponses : le combat et la certitude que l'homme peut changer le monde.
Mes campagnes électorales m'ont montré que c'est la confiance qui compte. Les programmes ne suffisent pas, mais d'abord la sincérité et la détermination de celui qui mène le combat. Il faut vouloir montrer le chemin et choisir ses armes.
Alors, aujourd'hui, on est servi du contraire tous les jours dans les journaux. Et les gens croient que pour faire de la politique il faut fatalement se comporter comme ça. Tromper ses amis, corrompre ses adversaires. Non, aujourd'hui, il faut montrer à nouveaux aux Français ce que c'est faire de la politique, bref être un citoyen, tout simplement. Nous les radicaux, nous devons balayer toutes les couches de démagogies mais aussi passer à travers tous les préjugés. Notre chemin, c'est notre projet, c'est notre identité, notre vision des problèmes de la France, et les réponses apportées, à travers l'association avec l'UMP.
Notre chemin, c'est une longue marche, marche tranquille de ceux qui savent qu'ils ont raison :
- il faudra une VIème République avec un État stratège, dirigé par le Président,
- une vraie décentralisation, avec des exécutifs élus sur leur nom,
- une Europe de projets apte à les financer,
- une France confiante en l'avenir.
Et il faut être fort et éclairé pour que tous nos concitoyens aient les moyens de lutter contre la peur.
Pour nous les Radicaux, la bonne, l'incontournable réponse, c'est l'éducation. Nous avons des bonnes propositions qui mettent l'effort et le mérite de l'individu au coeur du parcours de la réussite. Nous ne sommes pas un parti pour vieux croûtons, mais un parti qui croit en la jeunesse, qui croit en sa jeunesse, qui croit en capacité d'innovation et de créativité.
Cet esprit d'innovation, il faut l'encourager partout, comme par exemple dans le monde de l'entreprise. C'est notre politique de pôle de compétitivité et d'agence de l'innovation, dont j'ai la charge, qui permet de faire travailler ensemble chercheurs, entrepreneurs, universitaires pour relancer l'emploi et garantir les emplois du futur. C'est tout le travail que fait Renaud Dutreil comme en atteste les chiffres des créations d'entreprise.
Aujourd'hui, la priorité c'est la pédagogie et pas seulement en direction des enfants, mais à nous tous. J'en fais l'expérience constamment. Quand j'explique les orientations de la politique industrielle ou énergétique, ou avant, quand je montrai en quoi la croissance du monde nous était bénéfique, j'ai souvent eu le bonheur de constater que les gens me croient. Pourquoi me croire ? Parce que les gens reconnaissent que je fais simplement le diagnostic de nos problèmes, sans démagogie et que je présente des solutions, dont ils sont les premiers acteurs.
On ne réussit pas son éducation ou son orientation, si on ne veut pas étudier. On ne trouve pas de travail si on n'en cherche pas, ... on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif !
Notre projet, mes amis, c'est la jeunesse de ce pays. Celle qui est blessée bien sûr, mais aussi celle qui se bat. Devenons le parti de la jeunesse
On ne changera pas la France, si les Français ne s'engagent pas. Le progrès doit être à portée de leur main.
- gagner plus, travailler plus ou mieux,
- se sentir intégré à une communauté, c'est pour moi un sujet où le Parti doit faire un
Notre projet, mes amis, c'est la jeunesse de ce pays. Oui, celle qui est blessée, mais celle à qui on veut redonner l'envi de se battre. Soyons le parti de la jeunesse. Et de tous les Français qui veulent changer la France, et de tous ceux qui veulent s'engager.
Le progrès est à portée de main.
François LOOS
Source http://www.partiradical.net, le 17 mai 2006
Mais un combat avec des idées, c'est nouveau par les temps qui courent.
Nous, nous sommes des perfectionnistes de la politique. Nous sommes engagés sur les plus nobles causes, la République, la laïcité, le respect de l'autre, avec ses droits et ses devoirs...Il est vrai qu'à force de défendre les grands principes, il nous est arrivé de ne pas être dans le coeur du combat politique quotidien : nous n'avions pas toujours vu le monde changer... depuis la IIIème et la IV ème République. Mais cette fois-ci, c'est la bonne. Nous sommes au coeur de l'actualité : nous avons des idées en phase avec les espoirs, les inquiétudes et les idées des français et nous avons les hommes et les femmes capables d'incarner, de réaliser ces idées. Le Parti Radical a rendez-vous avec l'histoire !
C'est vrai que le travail d'hier a été intéressant. Il faut vous remercier tous, et il n'est pas fini ; il y a l'Europe et le Monde, pour lesquels il faut bâtir une vision même si ça ne fait plus rêver que quelques uns : ce sont pourtant les vrais sujets de demain.
Moi, je rêve d'une Europe de projets, avec des groupes pionniers qui vont vraiment harmoniser leurs législations. Que l'Europe de Bruxelles, celle des règlements et des directives, restreigne un peu son champ et laisse à l'Europe des projets la joie d'avancer à plusieurs. Avec l'ambition de partager nos idéaux, nos expériences et construire une vision partagée du destin de notre continent. Dans le domaine fiscal, c'est utile. Dans le domaine social, c'est indispensable. Dans le domaine des institutions, c'est faisable et c'est là que le France a d'énormes efforts à faire. On ne se comprend pas entre élus européens car non seulement nos rôles, mais nos territoires et nos compétences sont différents. Imaginez ce que peut percevoir le citoyen ! Par exemple, comment ne pas songer à faire évoluer nos collectivités locales vers des collectivités à l'Allemande ou à l'Espagnole, comment ne pas songer à réduire l'empilement des collectivités et ne pas les rendre vraiment démocratique en élisant leur exécutif au suffrage direct. On se comprendra mieux et on gagnera à prendre le meilleur chez chacun. Le monde va économiquement de mieux en mieux, mais est en crise morale et politique. Entre le droit à l'autodétermination des peuples et une organisation mondiale pourvue d'un droit et de gendarmes, on n'a pas choisi vraiment. Faut-il choisir ou laisser aller : est-ce que le dialogue, la connaissance des uns et des autres suffira à supprimer la haine, la violence, la jalousie... ? A-t-on une chance, avec autant de cultures différentes, de s'entendre sur un intérêt général ?
Si on veut organiser le monde et échapper au terrorisme issu de la misère, il faut des gendarmes, mais aussi du codéveloppement. IL faut les deux, c'est sûr, car sécurité et prospérité des peuples vont de pair. Il est urgentissime de faire du codéveloppement à commencer avec nos voisins les plus proches, l'Afrique du Nord et tout le pourtour méditerranéen. « Le commerce, c'est la paix », disait-on au XIXème, oui, mais le commerce qui installe la richesse et le bien-être chez chacun. Personne n'éradiquera le terrorisme aussi longtemps qu'il y aura la misère, le manque de respect et ce pénible sentiment de supériorité que nous avons en occident. Nous devons travailler avec nos voisins du sud pour que cela change et que ces pays sachent ce que la France dit et veut construire avec eux.
En même temps, respect des autres ne signifie pas oubli de soi. Et cela se décline dans des domaines stratégiques. Pour vous parler de ce que je fais en tant que ministre de l'industrie, j'ai choisi de me battre pour assurer notre indépendance énergétique et garantir notre sécurité d'approvisionnement et développer des énergies alternatives. Le ministre de l'intérieur s'investit de son côté sur la loi sur l'immigration. Cette loi est indispensable pour enfin sortir de l'hypocrisie permanente. Il nous faut aussi tenir compte de la situation sociale en France.
J'étais à Calais mercredi. 20 000 clandestins s'y trouvent non expulsables, non logés, qui attendent ... Faire de la politique, c'est aussi et d'abord régler les problèmes : ces clandestins sont chez nous, il nous faut faire face. En aurons-nous le courage, oserons-nous, radicaux, dire qu'il faut trouver des quartiers d'accueil, pas seulement dans les villes frontières, mais partout dans notre beau pays ? Regardez la difficulté de créer des logements sociaux dans certaines villes, et Jean-Louis Borloo en parlera mieux que moi. Il faudra y arriver. Il faut solder le passé.
Mais dans cette matière, la France est victime de toutes les campagnes démagogiques des dernières décennies. Eh oui ! Chaque démagogue laisse sa trace dans les esprits. C'est si simple de trouver des boucs émissaires. La France a des « démagos » successifs. Les socialistes d'abord, en cassant la valeur travail. Alors que le bonheur vient souvent, pour moi et pour ceux qui ont essayé, de la joie du travail bien fait, même du devoir accompli.
Quel bouc émissaires ont-ils voulu viser : autrefois, ils attaquaient le « grand capital», les riches qu'il faut toujours attaquer pour être sûr d'être entendu. Mais personne ne dit qu'en vérité en France, il y a plus de petites entreprises que de grosses, c'est contre-productif électoralement ! Résultat aujourd'hui, le refus du CPE, car tout le monde sait bien qu'un chef d'entreprise est un riche qui n'a qu'une idée en tête c'est d'embaucher un jeune pour le licencier le lendemain ! Voilà ce que les démagogues de gauche et d'extrême - gauche ont fait croire à une partie de notre jeunesse.
Les économistes déclinologues aussi, nous ont infligé leur démagogie. Faire croire au déclin de la France, alors qu'avec 1 % de la population mondiale nous sommes la 5ème puissance mondiale, nous avons 10 % des leaders mondiaux, et nos marques, on se les arrache à Tokyo ou à Shanghai ! Quel est le bouc émissaire ici ? Notre modèle social et éducatif avec notre méritocratie dont les grandes écoles, avec l'ENA en tête, qui forment les élites politiques, administratives et économiques. Peut-être, que ce discours n'est pas complètement faux, mais que produit-il, à part du découragement et de la démobilisation ?
Et, la troisième catégorie de démagogues, c'est bien sûr, l'extrême droite, nationaliste, franchouillarde. Là, le bouc émissaire est encore plus simple, c'est l'autre, comme disait Sartre ! L'autre qui veut notre travail, notre place. C'est oublier, que nous sommes maître de notre destin et que le premier responsable de notre situation c'est d'abord notre faiblesse à nous les Français, plutôt que je ne sais quel complot ethnique visant à réduire l'Europe blanche et pure en un continent métissé et donc affaibli. Quelle erreur et quels ravages !
Le résultat, c'est le découragement, la fatalité. En fait, ce n'est pas seulement le découragement, c'est la peur qui s'installe ! Et à la peur, il y a 2 réponses : le combat et la certitude que l'homme peut changer le monde.
Mes campagnes électorales m'ont montré que c'est la confiance qui compte. Les programmes ne suffisent pas, mais d'abord la sincérité et la détermination de celui qui mène le combat. Il faut vouloir montrer le chemin et choisir ses armes.
Alors, aujourd'hui, on est servi du contraire tous les jours dans les journaux. Et les gens croient que pour faire de la politique il faut fatalement se comporter comme ça. Tromper ses amis, corrompre ses adversaires. Non, aujourd'hui, il faut montrer à nouveaux aux Français ce que c'est faire de la politique, bref être un citoyen, tout simplement. Nous les radicaux, nous devons balayer toutes les couches de démagogies mais aussi passer à travers tous les préjugés. Notre chemin, c'est notre projet, c'est notre identité, notre vision des problèmes de la France, et les réponses apportées, à travers l'association avec l'UMP.
Notre chemin, c'est une longue marche, marche tranquille de ceux qui savent qu'ils ont raison :
- il faudra une VIème République avec un État stratège, dirigé par le Président,
- une vraie décentralisation, avec des exécutifs élus sur leur nom,
- une Europe de projets apte à les financer,
- une France confiante en l'avenir.
Et il faut être fort et éclairé pour que tous nos concitoyens aient les moyens de lutter contre la peur.
Pour nous les Radicaux, la bonne, l'incontournable réponse, c'est l'éducation. Nous avons des bonnes propositions qui mettent l'effort et le mérite de l'individu au coeur du parcours de la réussite. Nous ne sommes pas un parti pour vieux croûtons, mais un parti qui croit en la jeunesse, qui croit en sa jeunesse, qui croit en capacité d'innovation et de créativité.
Cet esprit d'innovation, il faut l'encourager partout, comme par exemple dans le monde de l'entreprise. C'est notre politique de pôle de compétitivité et d'agence de l'innovation, dont j'ai la charge, qui permet de faire travailler ensemble chercheurs, entrepreneurs, universitaires pour relancer l'emploi et garantir les emplois du futur. C'est tout le travail que fait Renaud Dutreil comme en atteste les chiffres des créations d'entreprise.
Aujourd'hui, la priorité c'est la pédagogie et pas seulement en direction des enfants, mais à nous tous. J'en fais l'expérience constamment. Quand j'explique les orientations de la politique industrielle ou énergétique, ou avant, quand je montrai en quoi la croissance du monde nous était bénéfique, j'ai souvent eu le bonheur de constater que les gens me croient. Pourquoi me croire ? Parce que les gens reconnaissent que je fais simplement le diagnostic de nos problèmes, sans démagogie et que je présente des solutions, dont ils sont les premiers acteurs.
On ne réussit pas son éducation ou son orientation, si on ne veut pas étudier. On ne trouve pas de travail si on n'en cherche pas, ... on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif !
Notre projet, mes amis, c'est la jeunesse de ce pays. Celle qui est blessée bien sûr, mais aussi celle qui se bat. Devenons le parti de la jeunesse
On ne changera pas la France, si les Français ne s'engagent pas. Le progrès doit être à portée de leur main.
- gagner plus, travailler plus ou mieux,
- se sentir intégré à une communauté, c'est pour moi un sujet où le Parti doit faire un
Notre projet, mes amis, c'est la jeunesse de ce pays. Oui, celle qui est blessée, mais celle à qui on veut redonner l'envi de se battre. Soyons le parti de la jeunesse. Et de tous les Français qui veulent changer la France, et de tous ceux qui veulent s'engager.
Le progrès est à portée de main.
François LOOS
Source http://www.partiradical.net, le 17 mai 2006