Texte intégral
Messieurs les ministres,
cher Renaud Donnedieu de Vabres,
cher François Baroin,
cher Léon Bertrand,
Messieurs les Questeurs,
Mes chers collègues sénateurs d'Outre-Mer,
Chers amis,
Chère Léa de Saint-Julien,
Après la cérémonie solennelle et émouvante que nous venons de vivre au coeur du jardin du Luxembourg, je tenais à vous réunir ici, de manière conviviale, autour de mes collègues et de l'artiste.
Mes premiers mots seront naturellement pour l'artiste, Madame Léa de Saint-Julien, et pour son complice Emile Romney que je tiens à féliciter de l'extrême beauté, de la poésie et de l'humanisme de cette oeuvre qui nous va droit au coeur, parce qu'elle traduit aussi la puissance créatrice et la générosité de l'artiste elle-même.
La « Forêt des Mânes » est une oeuvre totale, qui est riche de significations profondes, qui nous parle de l'exil du déracinement, de la diversité, des rencontres.
J'ai immédiatement été conquis par ce projet dès qu'il m'a été présenté et y ai vu l'occasion, d'une part, de donner sa chance à un projet artistique digne des plus grands plasticiens contemporains et, d'autre part, d'honorer de manière spectaculaire au coeur de Paris, dans ce lieu symbolique qu'est le jardin du Sénat, l'Outre-Mer français.
Je saisis cette occasion pour saluer Renaud Donnedieu de Vabres et François Baroin, qui ont apporté à ce projet l'appui de leur ministère et tous ceux autour d'eux qui ont accompagné ce projet depuis le début avec passion, Henri Paul, Philippe Castro, Marie-Hélène Dumeste, et la chaîne immense de dévouement et de passion qui a entouré ce projet. Je tiens à remercier particulièrement Henri Proglio, Président de Veolia Environnement, qui a cru à ce projet, ainsi que la Fondation Gaz de France qui nous prête un concours précieux, et tous les partenaires de l'artiste.
C'est naturellement un grand honneur pour notre Assemblée que cette installation ait été choisie, pour sa beauté et sa portée symbolique, par le Président de la République pour la première commémoration du 10 mai. C'est une fierté pour nous qu'il ait jugé que le jardin du Sénat, assemblée de Victor Schoelcher, assemblée des territoires, assemblée qui a voté définitivement la loi du 10 mai, était le lieu le plus indiqué dans Paris pour accueillir une stèle qui perpétuera le souvenir de l'esclavage.
Et c'est un grand plaisir pour moi aujourd'hui de faire de notre Assemblée la maison de l'Outre-Mer et d'accueillir avec mes collègues toutes les personnalités éminentes qui sont venues participer à ce moment historique et admirer la « Forêt des Mânes ».
Je redis à Léa de Saint-Julien mes chaleureuses félicitations et ma sincère gratitude pour cette oeuvre puissante et poétique, qui conjugue esthétique et spiritualité, suscite l'émotion et provoque la réflexion.
Et je vous invite tous, mes chers amis, à vous laisser à nouveau transporter, au cours des prochaines semaines, avec les milliers de visiteurs quotidiens du jardin du Luxembourg, dans cette allée Saint-Michel qui est aussi devenue, par la grâce de Léa de Saint-Julien, un chemin de lumière qui éclaire le lien entre le passé et l'avenir !
Source http://www.senat.fr, le 11 mai 2006
cher Renaud Donnedieu de Vabres,
cher François Baroin,
cher Léon Bertrand,
Messieurs les Questeurs,
Mes chers collègues sénateurs d'Outre-Mer,
Chers amis,
Chère Léa de Saint-Julien,
Après la cérémonie solennelle et émouvante que nous venons de vivre au coeur du jardin du Luxembourg, je tenais à vous réunir ici, de manière conviviale, autour de mes collègues et de l'artiste.
Mes premiers mots seront naturellement pour l'artiste, Madame Léa de Saint-Julien, et pour son complice Emile Romney que je tiens à féliciter de l'extrême beauté, de la poésie et de l'humanisme de cette oeuvre qui nous va droit au coeur, parce qu'elle traduit aussi la puissance créatrice et la générosité de l'artiste elle-même.
La « Forêt des Mânes » est une oeuvre totale, qui est riche de significations profondes, qui nous parle de l'exil du déracinement, de la diversité, des rencontres.
J'ai immédiatement été conquis par ce projet dès qu'il m'a été présenté et y ai vu l'occasion, d'une part, de donner sa chance à un projet artistique digne des plus grands plasticiens contemporains et, d'autre part, d'honorer de manière spectaculaire au coeur de Paris, dans ce lieu symbolique qu'est le jardin du Sénat, l'Outre-Mer français.
Je saisis cette occasion pour saluer Renaud Donnedieu de Vabres et François Baroin, qui ont apporté à ce projet l'appui de leur ministère et tous ceux autour d'eux qui ont accompagné ce projet depuis le début avec passion, Henri Paul, Philippe Castro, Marie-Hélène Dumeste, et la chaîne immense de dévouement et de passion qui a entouré ce projet. Je tiens à remercier particulièrement Henri Proglio, Président de Veolia Environnement, qui a cru à ce projet, ainsi que la Fondation Gaz de France qui nous prête un concours précieux, et tous les partenaires de l'artiste.
C'est naturellement un grand honneur pour notre Assemblée que cette installation ait été choisie, pour sa beauté et sa portée symbolique, par le Président de la République pour la première commémoration du 10 mai. C'est une fierté pour nous qu'il ait jugé que le jardin du Sénat, assemblée de Victor Schoelcher, assemblée des territoires, assemblée qui a voté définitivement la loi du 10 mai, était le lieu le plus indiqué dans Paris pour accueillir une stèle qui perpétuera le souvenir de l'esclavage.
Et c'est un grand plaisir pour moi aujourd'hui de faire de notre Assemblée la maison de l'Outre-Mer et d'accueillir avec mes collègues toutes les personnalités éminentes qui sont venues participer à ce moment historique et admirer la « Forêt des Mânes ».
Je redis à Léa de Saint-Julien mes chaleureuses félicitations et ma sincère gratitude pour cette oeuvre puissante et poétique, qui conjugue esthétique et spiritualité, suscite l'émotion et provoque la réflexion.
Et je vous invite tous, mes chers amis, à vous laisser à nouveau transporter, au cours des prochaines semaines, avec les milliers de visiteurs quotidiens du jardin du Luxembourg, dans cette allée Saint-Michel qui est aussi devenue, par la grâce de Léa de Saint-Julien, un chemin de lumière qui éclaire le lien entre le passé et l'avenir !
Source http://www.senat.fr, le 11 mai 2006