Déclaration de M. Christian Poncelet, président du Sénat, sur les relations entre la France et le Kazakhstan, Astana le 23 mai 2006.

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Circonstance : Visite de M. Poncelet au Kazakhstan le 23 mai 2005

Texte intégral

Monsieur le Président du Sénat, Cher Nourtaï,
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,
Mesdames et Messieurs,
Merci des propos que vous venez de prononcer qui me touchent personnellement et qui éclairent la qualité de nos relations. Je voudrais d'abord vous dire à quel point je suis heureux d'avoir pu répondre à votre invitation et de me trouver chez vous, aujourd'hui au Kazakhstan. Cette joie, je la partage avec mon collègue Aymeri de MONTESQUIOU, Sénateur du Gers et Président délégué pour le Kazakhstan du groupe interparlementaire France-Asie Centrale.
S'y ajoute un sentiment d'amitié, car nous sommes des amis, nous le sommes à titre personnel, mon cher Nourtaï, et je puis dire que nos deux pays le sont aussi.
Je suis en effet heureux de souligner le fait que les relations entre nos deux pays s'intensifient. J'ai récemment eu le plaisir de vous accueillir à Paris où vous êtes venu à la tête d'une importante délégation afin de participer au séminaire que le Sénat, comme je l'ai souhaité, a consacré au Kazakhstan sous le titre aussi clair qu'évocateur : « Kazakhstan, partenaire aujourd'hui, géant demain ».
Les relations économiques doivent en effet être au niveau des relations politiques et je sais qu'une délégation d'entreprises françaises était ici, il y a quelques jours.
L'intérêt pour votre pays progresse fortement dans les milieux d'affaires et je m'en félicite d'autant plus que le Sénat contribue à ce rapprochement.
Votre pays est un grand pays.
Le Kazakhstan joue tout son rôle sur la scène régionale et également mondiale. J'ai eu l'occasion d'indiquer combien nous soutenons l'objectif -justifié- fixé le 1er mars 2006 par le Président du Kazakhstan, M. NAZARBAYEV, de faire entrer votre pays, d'ici 2015, dans le groupe des 50 Etats les plus influents du monde.
Que de chemin parcouru depuis l'indépendance. Vous avez fait le choix du développement et pas celui de l'armement nucléaire. Je tiens à souligner les remarquables efforts que vous menez pour bâtir un Etat responsable, tolérant, pluri-ethnique, démocratique et économiquement à la hauteur de son formidable potentiel.
Vous avez également su valoriser un des atouts remarquables de votre pays : sa place séculaire de carrefour des civilisations. Il vous a donné ce goût de la tolérance et de l'hospitalité qui vous honore.
Vous avez aussi le sens des responsabilités qui vous incombent et je me réjouis de voir que notre coopération est active dans des domaines comme celui de la sécurité où nos préoccupations se rejoignent. Nous avons ainsi commencé à unir nos efforts pour lutter contre ces fléaux que sont le grand banditisme international, le terrorisme, les trafics en tous genres.
Monsieur le Président du Sénat,
Soyez assurés que le Sénat et la France sont attachés à renforcer les liens entre nos deux pays, géographiquement loin mais politiquement, culturellement et économiquement proches.
Merci de la chaleur de votre accueil.
Merci de la bienveillance de votre hospitalité.
Vive le Kazakhstan !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-kazakhe !Source http://www.senat.fr, le 30 mai 2006