Texte intégral
Monsieur le Président de la République,
Monsieur le Ministre,
Madame et Messieurs les Sénateurs,
Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Laissez-moi d'abord vous dire le plaisir que j'éprouve à vous retrouver, Monsieur le Président de la République, dans ces mêmes salons où j'ai déjà eu l'honneur de vous accueillir à deux reprises par le passé, lors de votre premier déplacement à l'étranger, en janvier 2004, puis pour l'inauguration de l'exposition « Bakou - Paris » en septembre de la même année.
Je vois dans cette nouvelle rencontre à la Présidence du Sénat un geste d'amitié et un symbole de votre attachement au renforcement de nos relations.
Monsieur le Président de la République,
Je ne vous apprendrai pas que la France est toujours attentive aux préoccupations de l'Azerbaïdjan. Son engagement permanent, notamment au sein du Groupe de Minsk, pour la recherche d'un règlement négocié et durable du conflit interminable du Haut-Karabagh en est une première et éclatante illustration.
Je voudrais aussi souligner l'intérêt croissant des entreprises françaises pour l'Azerbaïdjan, même si la France n'est actuellement que le 13ème partenaire commercial de votre pays. De toute évidence, il faut continuer, des deux côtés, à se mobiliser pour améliorer cette situation presque insolite au vu de la qualité de notre dialogue politique.
Monsieur le Président de la République,
Le Sénat français a toute sa place dans les relations privilégiées qui unissent nos deux pays.
Il y a d'abord une coopération interparlementaire active et régulière qui doit beaucoup au dynamisme de notre collègue et ami Ambroise DUPONT, Président du Groupe interparlementaire France-Caucase, ici présent.
Il y a également notre soutien à nos relations culturelles : notre Haute assemblée s'était ainsi investie dans le projet d'ouverture d'un centre culturel français à Bakou.
Il y a aussi de notre part, comme vous le savez, une contribution en faveur de la résolution des conflits du Caucase Sud.
Depuis que je suis Président du Sénat, je me suis personnellement engagé en faveur de la concertation entre les trois Parlements du Caucase du Sud. Après la première réunion, que j'avais organisée à Versailles en décembre 1999, une deuxième réunion s'est tenue à Tbilissi en 2001 puis une troisième, en novembre 2004.
Cet élan avait débouché sur la décision d'organiser, sur financement du Sénat de la République française, une mission destinée à examiner les possibilités de coopération régionale dans les domaines du développement du tourisme et de la sauvegarde du patrimoine culturel.
Plusieurs missions ont été effectuées en Azerbaïdjan (juillet 2005), Géorgie et Arménie (octobre 2005). Des rapports par pays ont été rédigés ainsi qu'une synthèse centrée sur le tourisme régional. J'ai remis ces rapports à mes homologues -et amis- des trois pays afin qu'ils examinent les suites à donner à ces études.
Elles passent, Monsieur le Président de la République, par l'identification de projets et sans doute une nouvelle rencontre l'année prochaine. Le Président du Mili Majlis, M. ASSADOV, m'a déjà fait part de son accord et je m'en réjouis.
Je sais que je peux compter sur le soutien de votre pays, dont l'attachement à la recherche de la paix est connu.
Permettez-moi puisque nous parlons de la recherche de la paix d'évoquer l'action de votre père, qui était venu ici il y a quelques années et dont le Sénat avait honoré le souvenir en organisant, en décembre 2004, un concert à sa mémoire.
La paix viendra. On l'a vue en Europe après des siècles de guerres et de conflits, souvent inutiles.
Soyons optimistes !
Pour terminer, laissez-moi simplement lever mon verre à l'amitié entre nos deux peuples.
Vive l'Azerbaïdjan !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-azerbaïdjanaise !Source http://www.senat.fr, le 2 juin 2006
Monsieur le Ministre,
Madame et Messieurs les Sénateurs,
Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Laissez-moi d'abord vous dire le plaisir que j'éprouve à vous retrouver, Monsieur le Président de la République, dans ces mêmes salons où j'ai déjà eu l'honneur de vous accueillir à deux reprises par le passé, lors de votre premier déplacement à l'étranger, en janvier 2004, puis pour l'inauguration de l'exposition « Bakou - Paris » en septembre de la même année.
Je vois dans cette nouvelle rencontre à la Présidence du Sénat un geste d'amitié et un symbole de votre attachement au renforcement de nos relations.
Monsieur le Président de la République,
Je ne vous apprendrai pas que la France est toujours attentive aux préoccupations de l'Azerbaïdjan. Son engagement permanent, notamment au sein du Groupe de Minsk, pour la recherche d'un règlement négocié et durable du conflit interminable du Haut-Karabagh en est une première et éclatante illustration.
Je voudrais aussi souligner l'intérêt croissant des entreprises françaises pour l'Azerbaïdjan, même si la France n'est actuellement que le 13ème partenaire commercial de votre pays. De toute évidence, il faut continuer, des deux côtés, à se mobiliser pour améliorer cette situation presque insolite au vu de la qualité de notre dialogue politique.
Monsieur le Président de la République,
Le Sénat français a toute sa place dans les relations privilégiées qui unissent nos deux pays.
Il y a d'abord une coopération interparlementaire active et régulière qui doit beaucoup au dynamisme de notre collègue et ami Ambroise DUPONT, Président du Groupe interparlementaire France-Caucase, ici présent.
Il y a également notre soutien à nos relations culturelles : notre Haute assemblée s'était ainsi investie dans le projet d'ouverture d'un centre culturel français à Bakou.
Il y a aussi de notre part, comme vous le savez, une contribution en faveur de la résolution des conflits du Caucase Sud.
Depuis que je suis Président du Sénat, je me suis personnellement engagé en faveur de la concertation entre les trois Parlements du Caucase du Sud. Après la première réunion, que j'avais organisée à Versailles en décembre 1999, une deuxième réunion s'est tenue à Tbilissi en 2001 puis une troisième, en novembre 2004.
Cet élan avait débouché sur la décision d'organiser, sur financement du Sénat de la République française, une mission destinée à examiner les possibilités de coopération régionale dans les domaines du développement du tourisme et de la sauvegarde du patrimoine culturel.
Plusieurs missions ont été effectuées en Azerbaïdjan (juillet 2005), Géorgie et Arménie (octobre 2005). Des rapports par pays ont été rédigés ainsi qu'une synthèse centrée sur le tourisme régional. J'ai remis ces rapports à mes homologues -et amis- des trois pays afin qu'ils examinent les suites à donner à ces études.
Elles passent, Monsieur le Président de la République, par l'identification de projets et sans doute une nouvelle rencontre l'année prochaine. Le Président du Mili Majlis, M. ASSADOV, m'a déjà fait part de son accord et je m'en réjouis.
Je sais que je peux compter sur le soutien de votre pays, dont l'attachement à la recherche de la paix est connu.
Permettez-moi puisque nous parlons de la recherche de la paix d'évoquer l'action de votre père, qui était venu ici il y a quelques années et dont le Sénat avait honoré le souvenir en organisant, en décembre 2004, un concert à sa mémoire.
La paix viendra. On l'a vue en Europe après des siècles de guerres et de conflits, souvent inutiles.
Soyons optimistes !
Pour terminer, laissez-moi simplement lever mon verre à l'amitié entre nos deux peuples.
Vive l'Azerbaïdjan !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-azerbaïdjanaise !Source http://www.senat.fr, le 2 juin 2006