Texte intégral
Monsieur le Vice-président de la Conférence Consultative Politique du Peuple Chinois,
Madame et Messieurs les Sénateurs,
Monsieur l'Ambassadeur,
Chers Amis,
Permettez-moi tout d'abord, de vous souhaiter, ainsi qu'à la délégation qui vous accompagne, la plus cordiale bienvenue à la Présidence du Sénat de la République française.
Je suis heureux de vous accueillir dans ces salons chargés d'art et d'histoire où j'ai eu l'honneur de recevoir, avec mes collègues parlementaires, de nombreux responsables -et amis- chinois, dont le Président de la République populaire de Chine, en 2004.
Le plaisir de vous rencontrer est partagé, je le sais, par mes collègues dont le Président du groupe d'amitié, le Sénateur Jean BESSON, et le Président de la Commission des Affaires culturelles, M. Jacques VALADE.
Monsieur le Vice-Président,
La France souhaite oeuvrer avec vous, avec le peuple chinois, pour la création du monde de demain.
Premier pays au monde par sa démographie, l'un des premiers par sa taille et assurément le premier par son avenir, la Chine est aussi un pays avec lequel nous partageons bien des points de vue.
Nos deux Nations partagent la même conception d'un monde qu'elles souhaitent multipolaire et respectueux de la diversité culturelle et du droit international. L'une comme l'autre, mais sans angélisme béat, préfèrent le droit à la force, le dialogue au monologue, l'ouverture au repli.
Un partenariat politique solide nous rapproche, qui se double, avec les autres pays européens, de relations économiques qui font aujourd'hui de l'Union européenne à 25 le premier partenaire commercial de votre pays, devant les Etats-Unis et le Japon.
Permettez-moi cependant d'émettre, à cet instant, une nuance. La place de la France dans ces relations économiques n'est pas à la hauteur de notre connivence politique. En annonçant le 27 janvier 1964, contre vents et marées, la reconnaissance par la France de la Chine, le général de GAULLE était certes plus inspiré par le sens de l'Histoire que par un intérêt mercantile.
Certains disaient même que la Chine de 1964 allait s'éveiller un jour mais ne l'était pas encore ...
Mais aujourd'hui, rien, rien n'empêche de vouloir hisser nos relations commerciales au niveau des relations politiques. Il faut nous mobiliser pour mettre un terme à cette anomalie.
Je veux être optimiste. Nos deux pays, pétris de culture et d'histoire et inspirés par une longue tradition de respect mutuel, devraient y arriver.
Monsieur le Vice-président,
Le remarquable succès des années croisées de la Chine en France et de la France en Chine, que j'ai eu le plaisir et l'honneur de clore à l'occasion d'un merveilleux dîner au Palais d'Été, a montré combien nos deux pays, nos deux peuples souhaitent dialoguer et échanger, dans tous les domaines.
Nos deux pays sont de vrais amis qui ont appris à se connaître et à s'apprécier.
Et je voudrais, pour terminer, saluer l'amitié entre nos deux peuples et lever mon verre à votre santé et à celle de la délégation qui vous accompagne.
Vive la Chine !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-chinoise !Source http://www.senat.fr, le 9 juin
Madame et Messieurs les Sénateurs,
Monsieur l'Ambassadeur,
Chers Amis,
Permettez-moi tout d'abord, de vous souhaiter, ainsi qu'à la délégation qui vous accompagne, la plus cordiale bienvenue à la Présidence du Sénat de la République française.
Je suis heureux de vous accueillir dans ces salons chargés d'art et d'histoire où j'ai eu l'honneur de recevoir, avec mes collègues parlementaires, de nombreux responsables -et amis- chinois, dont le Président de la République populaire de Chine, en 2004.
Le plaisir de vous rencontrer est partagé, je le sais, par mes collègues dont le Président du groupe d'amitié, le Sénateur Jean BESSON, et le Président de la Commission des Affaires culturelles, M. Jacques VALADE.
Monsieur le Vice-Président,
La France souhaite oeuvrer avec vous, avec le peuple chinois, pour la création du monde de demain.
Premier pays au monde par sa démographie, l'un des premiers par sa taille et assurément le premier par son avenir, la Chine est aussi un pays avec lequel nous partageons bien des points de vue.
Nos deux Nations partagent la même conception d'un monde qu'elles souhaitent multipolaire et respectueux de la diversité culturelle et du droit international. L'une comme l'autre, mais sans angélisme béat, préfèrent le droit à la force, le dialogue au monologue, l'ouverture au repli.
Un partenariat politique solide nous rapproche, qui se double, avec les autres pays européens, de relations économiques qui font aujourd'hui de l'Union européenne à 25 le premier partenaire commercial de votre pays, devant les Etats-Unis et le Japon.
Permettez-moi cependant d'émettre, à cet instant, une nuance. La place de la France dans ces relations économiques n'est pas à la hauteur de notre connivence politique. En annonçant le 27 janvier 1964, contre vents et marées, la reconnaissance par la France de la Chine, le général de GAULLE était certes plus inspiré par le sens de l'Histoire que par un intérêt mercantile.
Certains disaient même que la Chine de 1964 allait s'éveiller un jour mais ne l'était pas encore ...
Mais aujourd'hui, rien, rien n'empêche de vouloir hisser nos relations commerciales au niveau des relations politiques. Il faut nous mobiliser pour mettre un terme à cette anomalie.
Je veux être optimiste. Nos deux pays, pétris de culture et d'histoire et inspirés par une longue tradition de respect mutuel, devraient y arriver.
Monsieur le Vice-président,
Le remarquable succès des années croisées de la Chine en France et de la France en Chine, que j'ai eu le plaisir et l'honneur de clore à l'occasion d'un merveilleux dîner au Palais d'Été, a montré combien nos deux pays, nos deux peuples souhaitent dialoguer et échanger, dans tous les domaines.
Nos deux pays sont de vrais amis qui ont appris à se connaître et à s'apprécier.
Et je voudrais, pour terminer, saluer l'amitié entre nos deux peuples et lever mon verre à votre santé et à celle de la délégation qui vous accompagne.
Vive la Chine !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-chinoise !Source http://www.senat.fr, le 9 juin