Texte intégral
Messieurs les Parlementaires, Chers Collègues,
Madame l'Ambassadrice,
Mesdames et Messieurs,
Chers compatriotes,
Permettez-moi tout d'abord de vous exprimer la joie que j'éprouve à vous rencontrer ici, à la Résidence de France, accompagné dans cette visite par mes collègues sénateurs, Denis BADRÉ, Président du groupe d'amitié France-Pays Baltes et André BOYER, Président délégué pour l'Estonie.
Bien que de passage pour trop peu de temps à Tallinn, j'ai demandé à notre Ambassadrice de me ménager, comme je le souhaite toujours, un contact direct avec notre communauté expatriée. Je la remercie de son hospitalité. Je tiens en effet à ce contact qui répond au souci permanent du Sénat et des Sénateurs d'être en relation directe avec les Français et leurs préoccupations, dans l'Hexagone comme à l'étranger.
Le Sénat, on l'oublie parfois, est en effet l'instance suprême de représentation des Français établis hors de France, comme l'indique l'article 24 de la Constitution française.
En circulant parmi vous, tout à l'heure, nous pourrons nous informer plus directement de vos attentes, espoirs, souhaits et préoccupations, car les difficultés peuvent exister.
Votre communauté, encore relativement réduite, est en croissance, et l'on m'a dit qu'un certain nombre d'entre vous étaient arrivés assez récemment.
Plusieurs d'entre vous sont placés par leur travail au coeur de l'activité économique du pays. Je vous en félicite et vous encourage à persévérer, en particulier pour accroître notre part de marché, encore trop modeste, en Estonie.
Vous incarnez la présence de la France, comme le font aussi ceux d'entre vous qui travaillent dans d'autres domaines, comme l'enseignement ou la coopération. Vous aussi êtes des Ambassadeurs de notre pays en Estonie.
Chers compatriotes,
L'Estonie est un des pays les plus dynamiques de l'Union européenne et sa volonté d'être dans dix ans un des pays les plus riches d'Europe par habitant n'est pas irréaliste.
Ma première impression, mais je suis arrivé il y a quelques heures à peine, est que ce pays a définitivement retrouvé sa place et renoué avec ses valeurs. Il est en train de réussir l'union harmonieuse du retour aux traditions et de l'entrée dans la mondialisation.
Je suis heureux de voir des Français, moins frileux que l'on ne le dit généralement, partager pour un temps le destin de ce pays, sans couper pour autant, malgré le choix de l'expatriation, le lien fondamental avec la Nation.
Laissez-moi vous dire que j'éprouve à titre personnel une affection toute spéciale pour les quelque deux millions de Français qui ont fait le choix de vivre à l'étranger, celui de l'ouverture sur les autres, au prix toujours méritoire de l'arrachement aux habitudes.
Le Sénat, au-delà des discours de circonstance, ne les oublie pas, le Sénat ne vous oublie pas.
J'ai pris par exemple cette année l'initiative d'organiser au Sénat, le 4 mars 2006, une manifestation sans précédent à l'intention de l'ensemble des Français établis hors de France, qui avait pour thème « L'expatriation une chance pour la France ».
Elle a rencontré un vif succès et j'en suis heureux. Elle ne visait pas à l'autosatisfaction et elle a mis le doigt sur les progrès qui restaient à réaliser pour que s'expatrier ou se réinsérer en France ne soient pas sur les plans administratif, fiscal et social des épreuves, mais des étapes normales et valorisantes de parcours professionnels et personnels. Il reste donc, j'en suis conscient, de nombreux chantiers à mener à bien. Tous ensemble, nous devons nous y atteler.
Je voudrais enfin saluer l'action de vos représentants, les Conseillers de l'Assemblée des Français de l'Étranger. Ils sont élus par vous. Leur rôle est de relayer vos intérêts, d'être auprès des autorités françaises vos interprètes. Des élections se tiennent le 18 juin. Je souhaite, chers Amis, vous appeler à participer à ce scrutin. C'est en effet le gage d'une saine démocratie.
En formant des voeux pour votre épanouissement personnel et professionnel, je vous adresse, chers compatriotes, l'amical salut du Sénat et vous exprime la très cordiale sympathie des Sénatrices et des Sénateurs.
Vive la France !
Vive l'Estonie !
Vive l'amitié franco-estonienne !Source http://www.senat.fr, le 20 juin 2006
Madame l'Ambassadrice,
Mesdames et Messieurs,
Chers compatriotes,
Permettez-moi tout d'abord de vous exprimer la joie que j'éprouve à vous rencontrer ici, à la Résidence de France, accompagné dans cette visite par mes collègues sénateurs, Denis BADRÉ, Président du groupe d'amitié France-Pays Baltes et André BOYER, Président délégué pour l'Estonie.
Bien que de passage pour trop peu de temps à Tallinn, j'ai demandé à notre Ambassadrice de me ménager, comme je le souhaite toujours, un contact direct avec notre communauté expatriée. Je la remercie de son hospitalité. Je tiens en effet à ce contact qui répond au souci permanent du Sénat et des Sénateurs d'être en relation directe avec les Français et leurs préoccupations, dans l'Hexagone comme à l'étranger.
Le Sénat, on l'oublie parfois, est en effet l'instance suprême de représentation des Français établis hors de France, comme l'indique l'article 24 de la Constitution française.
En circulant parmi vous, tout à l'heure, nous pourrons nous informer plus directement de vos attentes, espoirs, souhaits et préoccupations, car les difficultés peuvent exister.
Votre communauté, encore relativement réduite, est en croissance, et l'on m'a dit qu'un certain nombre d'entre vous étaient arrivés assez récemment.
Plusieurs d'entre vous sont placés par leur travail au coeur de l'activité économique du pays. Je vous en félicite et vous encourage à persévérer, en particulier pour accroître notre part de marché, encore trop modeste, en Estonie.
Vous incarnez la présence de la France, comme le font aussi ceux d'entre vous qui travaillent dans d'autres domaines, comme l'enseignement ou la coopération. Vous aussi êtes des Ambassadeurs de notre pays en Estonie.
Chers compatriotes,
L'Estonie est un des pays les plus dynamiques de l'Union européenne et sa volonté d'être dans dix ans un des pays les plus riches d'Europe par habitant n'est pas irréaliste.
Ma première impression, mais je suis arrivé il y a quelques heures à peine, est que ce pays a définitivement retrouvé sa place et renoué avec ses valeurs. Il est en train de réussir l'union harmonieuse du retour aux traditions et de l'entrée dans la mondialisation.
Je suis heureux de voir des Français, moins frileux que l'on ne le dit généralement, partager pour un temps le destin de ce pays, sans couper pour autant, malgré le choix de l'expatriation, le lien fondamental avec la Nation.
Laissez-moi vous dire que j'éprouve à titre personnel une affection toute spéciale pour les quelque deux millions de Français qui ont fait le choix de vivre à l'étranger, celui de l'ouverture sur les autres, au prix toujours méritoire de l'arrachement aux habitudes.
Le Sénat, au-delà des discours de circonstance, ne les oublie pas, le Sénat ne vous oublie pas.
J'ai pris par exemple cette année l'initiative d'organiser au Sénat, le 4 mars 2006, une manifestation sans précédent à l'intention de l'ensemble des Français établis hors de France, qui avait pour thème « L'expatriation une chance pour la France ».
Elle a rencontré un vif succès et j'en suis heureux. Elle ne visait pas à l'autosatisfaction et elle a mis le doigt sur les progrès qui restaient à réaliser pour que s'expatrier ou se réinsérer en France ne soient pas sur les plans administratif, fiscal et social des épreuves, mais des étapes normales et valorisantes de parcours professionnels et personnels. Il reste donc, j'en suis conscient, de nombreux chantiers à mener à bien. Tous ensemble, nous devons nous y atteler.
Je voudrais enfin saluer l'action de vos représentants, les Conseillers de l'Assemblée des Français de l'Étranger. Ils sont élus par vous. Leur rôle est de relayer vos intérêts, d'être auprès des autorités françaises vos interprètes. Des élections se tiennent le 18 juin. Je souhaite, chers Amis, vous appeler à participer à ce scrutin. C'est en effet le gage d'une saine démocratie.
En formant des voeux pour votre épanouissement personnel et professionnel, je vous adresse, chers compatriotes, l'amical salut du Sénat et vous exprime la très cordiale sympathie des Sénatrices et des Sénateurs.
Vive la France !
Vive l'Estonie !
Vive l'amitié franco-estonienne !Source http://www.senat.fr, le 20 juin 2006