Texte intégral
Monsieur le préfet,
Mesdames et messieurs les élus de la ville de Paris,
Monsieur le préfet de police,
Monsieur le recteur,
Monsieur le procureur de la République,
Mesdames et messieurs,
Il y a 6 mois nous nous étions promis de nous revoir pour faire un bilan d'étape des actions de la COPEC de Paris.
Il s'agissait d'un programme audacieux mais réaliste d'impulsion d'une série d'engagements avec des partenaires institutionnels : l'A.P.H.P. (Assistance Publique des Hôpitaux de Paris), la préfecture de Paris, le rectorat, les pompiers, la ville de Paris et la préfecture de police.
La philosophie générale de ce programme d'action est la suivante : l'Etat et les services publics doivent être exemplaires dans le domaine des luttes contre les discriminations.
Cette exemplarité doit conduire nos partenaires publics et privés sur la voie du rétablissement du principe d'égalité en matière d'insertion sociale et professionnelle de publics trop souvent discriminés.
Vos actions s'appuient sur des protocoles qui visent à engager chacun des acteurs dans son domaine de compétence, à promouvoir l'égalité des chances en améliorant l'égalité des droits pour des publics en difficultés.
Nous savons, vous comme moi, que cela ne saurait être résolu en six mois. Mais notre action volontaire et déterminée s'inscrit dans la durée, car ce sont aussi les mentalités, les habitudes, les préjugés qu'il faut changer. En signant aujourd'hui la convention d'engagement des services de l'Etat à Paris vous réaffirmez l'exemplarité des services publics et de l'Etat.
Le P.A.C.T.E. (Parcours d'accès aux carrières de la fonction publique Territoriale, de la fonction publique hospitalière et de la fonction publique de l'Etat) est un outil qui doit nous permettre de reconquérir la confiance de ces jeunes issus des zones urbaines sensibles. Il faut donner aux jeunes, diplômés ou non, des raisons d'espérer. Il faut les inciter à s'investir dans les services au public.
Ainsi nous donnerons du sens à la citoyenneté républicaine. Je le disais il y a peu concernant les problèmes des cités : « il y a avant tout un problème de "cécité", c'est pourquoi il faut regarder la réalité en face.
Il faut mettre en oeuvre notre volonté d'informer, d'inclure, et de promouvoir cette catégorie de la population, femmes et hommes, jeunes pour la plupart, issus ou non de l'immigration, handicapés. Chacun d'entre eux doitt illustrer l'égalité des chances. Il n'y a pas de savoir réservé : chacun doit pouvoir mettre en oeuvre son projet de vie.
J'ai lu avec beaucoup d'attention les engagements de la COPEC pour l'année 2006. Vous faites la démonstration que l'égalité des chances, c'est la rencontre des talents et des volontés. Il faut dire que tout cela est possible : la mise à disposition des moyens de l'information, du choix professionnel et de la reconnaissance des formations.
La COPEC de Paris est capitale. Elle illustre l'action de l'Etat dans sa traque contre toute forme de discrimination. Je me réjouis d'être avec vous aujourd'hui pour démontrer que la réussite de citoyens à priori disqualifiés parce qu'ils sont nés quelque part, parce qu'ils sont nés différents, ont les mêmes droits, et donc doivent bénéficier des mêmes chances que tout autre citoyen.
Mesdames et messieurs, le chantier sur lequel nous nous sommes engagés nécessite de reconnaître les diversités de notre société. Tous les secteurs sont mobilisés, tous les acteurs doivent s'engager. Tous les citoyens sont biens les filles et les fils de la République. C'est à nous aujourd'hui de faire la démonstration que la République sait les reconnaître.Source http://www.egalitedeschances.gouv.fr, le 4 juillet 2006
Mesdames et messieurs les élus de la ville de Paris,
Monsieur le préfet de police,
Monsieur le recteur,
Monsieur le procureur de la République,
Mesdames et messieurs,
Il y a 6 mois nous nous étions promis de nous revoir pour faire un bilan d'étape des actions de la COPEC de Paris.
Il s'agissait d'un programme audacieux mais réaliste d'impulsion d'une série d'engagements avec des partenaires institutionnels : l'A.P.H.P. (Assistance Publique des Hôpitaux de Paris), la préfecture de Paris, le rectorat, les pompiers, la ville de Paris et la préfecture de police.
La philosophie générale de ce programme d'action est la suivante : l'Etat et les services publics doivent être exemplaires dans le domaine des luttes contre les discriminations.
Cette exemplarité doit conduire nos partenaires publics et privés sur la voie du rétablissement du principe d'égalité en matière d'insertion sociale et professionnelle de publics trop souvent discriminés.
Vos actions s'appuient sur des protocoles qui visent à engager chacun des acteurs dans son domaine de compétence, à promouvoir l'égalité des chances en améliorant l'égalité des droits pour des publics en difficultés.
Nous savons, vous comme moi, que cela ne saurait être résolu en six mois. Mais notre action volontaire et déterminée s'inscrit dans la durée, car ce sont aussi les mentalités, les habitudes, les préjugés qu'il faut changer. En signant aujourd'hui la convention d'engagement des services de l'Etat à Paris vous réaffirmez l'exemplarité des services publics et de l'Etat.
Le P.A.C.T.E. (Parcours d'accès aux carrières de la fonction publique Territoriale, de la fonction publique hospitalière et de la fonction publique de l'Etat) est un outil qui doit nous permettre de reconquérir la confiance de ces jeunes issus des zones urbaines sensibles. Il faut donner aux jeunes, diplômés ou non, des raisons d'espérer. Il faut les inciter à s'investir dans les services au public.
Ainsi nous donnerons du sens à la citoyenneté républicaine. Je le disais il y a peu concernant les problèmes des cités : « il y a avant tout un problème de "cécité", c'est pourquoi il faut regarder la réalité en face.
Il faut mettre en oeuvre notre volonté d'informer, d'inclure, et de promouvoir cette catégorie de la population, femmes et hommes, jeunes pour la plupart, issus ou non de l'immigration, handicapés. Chacun d'entre eux doitt illustrer l'égalité des chances. Il n'y a pas de savoir réservé : chacun doit pouvoir mettre en oeuvre son projet de vie.
J'ai lu avec beaucoup d'attention les engagements de la COPEC pour l'année 2006. Vous faites la démonstration que l'égalité des chances, c'est la rencontre des talents et des volontés. Il faut dire que tout cela est possible : la mise à disposition des moyens de l'information, du choix professionnel et de la reconnaissance des formations.
La COPEC de Paris est capitale. Elle illustre l'action de l'Etat dans sa traque contre toute forme de discrimination. Je me réjouis d'être avec vous aujourd'hui pour démontrer que la réussite de citoyens à priori disqualifiés parce qu'ils sont nés quelque part, parce qu'ils sont nés différents, ont les mêmes droits, et donc doivent bénéficier des mêmes chances que tout autre citoyen.
Mesdames et messieurs, le chantier sur lequel nous nous sommes engagés nécessite de reconnaître les diversités de notre société. Tous les secteurs sont mobilisés, tous les acteurs doivent s'engager. Tous les citoyens sont biens les filles et les fils de la République. C'est à nous aujourd'hui de faire la démonstration que la République sait les reconnaître.Source http://www.egalitedeschances.gouv.fr, le 4 juillet 2006