Texte intégral
Monsieur le Ministre d'Etat,
Monsieur le Président du Conseil National,
Mesdames et Messieurs les Membres du Conseil National,
Monsieur l'Ambassadeur,
Monsieur le Directeur de Cabinet de Son Altesse Sérénissime
le Prince Albert II,
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais d'abord vous remercier des propos chaleureux que vous venez de prononcer. Sachez que c'est pour moi un plaisir particulier que d'entreprendre aujourd'hui cette visite officielle à Monaco, à l'invitation du Président du Conseil National, que j'avais eu le plaisir de recevoir au Sénat français par le passé.
Monsieur le Ministre d'Etat,
L'histoire a démontré la proximité de la France et de Monaco. Beaucoup d'éléments ont encouragé les échanges nombreux entre nos deux pays.
La France s'est transformée à travers les siècles, mais il suffit de venir à Monaco, et même de la survoler, comme je l'ai fait tout à l'heure à mon arrivée, pour voir combien la Principauté mélange harmonieusement traditions et modernité.
Les souverains qui se sont succédé, et tout particulièrement le Prince Rainier III, ont su, en effet, la développer, la moderniser, la diversifier pour en faire cet ensemble dynamique et moderne, connu dans le monde entier.
Dans ces évolutions, la vocation maritime a bien sûr joué un rôle de premier plan. La Société des Bains de Mer, créée en 1856, ou le Musée Océanographique, construit entre 1899 et 1910, illustrent ce souci qui se poursuit toujours aujourd'hui, avec la construction de la digue destinée à prolonger le Port d'Hercule.
Cette prouesse technologique, reconnue et admirée, témoigne de l'audace qui anime encore, 700 ans après, une dynastie qui mérite pleinement le qualificatif d'éclairée.
Les relations qui nous unissent sont singulières. Je n'en veux pour preuve que les milliers de Français qui, chaque jour, travaillent à Monaco et contribuent, tout en en bénéficiant, au développement de la Principauté.
Notre relation s'est élargie au cadre européen et la France se réjouit et s'honore d'être, à l'occasion, votre porte-parole auprès de l'Union européenne, à l'image de l'introduction, réussie, de l'euro dans la Principauté.
De nouveaux chapitres de notre histoire continuent d'être écrits. Le Traité d'octobre 2002 a adapté et renouvelé nos relations tout en confirmant les rapports d'amitié et de coopération qui existent entre nos deux Etats.
L'avènement d'Albert II -dont nous célèbrerons demain, 12 juillet, le premier anniversaire- inaugure ces nouvelles relations et illustre notre souci commun de renforcer la « communauté de destin », dont parle ce nouveau traité.
Je forme des voeux confiants pour la poursuite de l'amitié qui rassemble nos deux peuples.
Monsieur le Ministre d'Etat,
Permettez-moi, pour terminer, de lever à mon tour mon verre à cette belle amitié.
Vive Monaco !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-monégasque !Source http://www.senat.fr, le 17 juillet 2006
Monsieur le Président du Conseil National,
Mesdames et Messieurs les Membres du Conseil National,
Monsieur l'Ambassadeur,
Monsieur le Directeur de Cabinet de Son Altesse Sérénissime
le Prince Albert II,
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais d'abord vous remercier des propos chaleureux que vous venez de prononcer. Sachez que c'est pour moi un plaisir particulier que d'entreprendre aujourd'hui cette visite officielle à Monaco, à l'invitation du Président du Conseil National, que j'avais eu le plaisir de recevoir au Sénat français par le passé.
Monsieur le Ministre d'Etat,
L'histoire a démontré la proximité de la France et de Monaco. Beaucoup d'éléments ont encouragé les échanges nombreux entre nos deux pays.
La France s'est transformée à travers les siècles, mais il suffit de venir à Monaco, et même de la survoler, comme je l'ai fait tout à l'heure à mon arrivée, pour voir combien la Principauté mélange harmonieusement traditions et modernité.
Les souverains qui se sont succédé, et tout particulièrement le Prince Rainier III, ont su, en effet, la développer, la moderniser, la diversifier pour en faire cet ensemble dynamique et moderne, connu dans le monde entier.
Dans ces évolutions, la vocation maritime a bien sûr joué un rôle de premier plan. La Société des Bains de Mer, créée en 1856, ou le Musée Océanographique, construit entre 1899 et 1910, illustrent ce souci qui se poursuit toujours aujourd'hui, avec la construction de la digue destinée à prolonger le Port d'Hercule.
Cette prouesse technologique, reconnue et admirée, témoigne de l'audace qui anime encore, 700 ans après, une dynastie qui mérite pleinement le qualificatif d'éclairée.
Les relations qui nous unissent sont singulières. Je n'en veux pour preuve que les milliers de Français qui, chaque jour, travaillent à Monaco et contribuent, tout en en bénéficiant, au développement de la Principauté.
Notre relation s'est élargie au cadre européen et la France se réjouit et s'honore d'être, à l'occasion, votre porte-parole auprès de l'Union européenne, à l'image de l'introduction, réussie, de l'euro dans la Principauté.
De nouveaux chapitres de notre histoire continuent d'être écrits. Le Traité d'octobre 2002 a adapté et renouvelé nos relations tout en confirmant les rapports d'amitié et de coopération qui existent entre nos deux Etats.
L'avènement d'Albert II -dont nous célèbrerons demain, 12 juillet, le premier anniversaire- inaugure ces nouvelles relations et illustre notre souci commun de renforcer la « communauté de destin », dont parle ce nouveau traité.
Je forme des voeux confiants pour la poursuite de l'amitié qui rassemble nos deux peuples.
Monsieur le Ministre d'Etat,
Permettez-moi, pour terminer, de lever à mon tour mon verre à cette belle amitié.
Vive Monaco !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-monégasque !Source http://www.senat.fr, le 17 juillet 2006