Texte intégral
Monsieur le Ministre,
Mesdames, Messieurs,
Cher Erick Zonca,
Je suis très heureuse de vous accueillir aujourdhui. Il est peut-être un peu tard pour formuler des voeux pour la nouvelle année mais, après le très grand succès que vous a apporté lannée 1998, il me paraît urgent de vous souhaiter de continuer à réaliser les films qui vous habitent.
Revenons un instant sur cette dernière année qui aura été pour vous si prodigue en honneurs : une sélection à Cannes, le double prix dinterprétation pour vos actrices Natacha Régnier et Elodie Bouchez, le prix du meilleur jeune réalisateur décerné lors des European Film Awards, une pré-sélection par la France pour nous représenter aux oscars, un concert de critiques élogieuses, lattribution par les correspondants de la presse étrangère à Paris des Lumières du meilleur film, du meilleur réalisateur, de la meilleure comédienne pour Elodie Bouchez et, par dessus tout, la consécration du succès public. Vous êtes la révélation cinématographique de lannée.
Tout récemment encore, Le Petit voleur a été distingué par le FIPA dOr de la fiction.
Mais si beaucoup de spectateurs ont découvert avec ce magnifique premier film, La vie rêvée des anges, lampleur de votre talent, elle nétait pas ignorée de ceux qui suivent votre carrière depuis ses débuts. Ils avaient eu loccasion dapprécier vos courts métrages, en particulier Rives, Eternelles et Seule, tous trois présentés dans de nombreux festivals et plusieurs fois récompensés. Cest, je crois, Elodie Bouchez, votre future actrice, qui vous a remis le grand prix de Clermont Ferrand pour Eternelles : cette première rencontre a été décisive.
Pour vous, comme pour de très nombreux jeunes réalisateurs, lécole du court-métrage a été le meilleur apprentissage. Dans ces premières expériences, vous avez été suivi et encouragé par votre producteur François Marquis, pour qui La vie rêvée des anges était aussi un premier essai de long métrage. Je sais également ce que votre film doit à lAtelier de Production Centre Val de Loire. Je tiens à féliciter lAPCVL pour le travail accompli.
Je souhaite à cette occasion dire mon attachement à lengagement de la région Centre dans la production cinématographique - engagement qui tient beaucoup à la volonté de son Président, Monsieur Michel Sapin, que je suis heureuse de saluer à cette occasion.
Tous ont su vous faire confiance et se lancer avec vous dans laventure dun premier long métrage. Tous connaissent votre formidable désir de cinéma, ce besoin irrépressible de raconter les histoires, qui vous anime depuis toujours. Le jeune réalisateur que vous êtes a trouvé le temps long avant de pouvoir enfin vivre la vie dont il avait rêvé.
Depuis lâge de quinze ans en effet, vous poursuivez ce rêve de réaliser des films, sans en connaître lorigine, puisque, de votre propre aveu, vous nalliez que rarement au cinéma. Pourtant, vous étiez certain de votre vocation !
Et si le chemin vous a semblé long et tortueux, vous avez persévéré, les nombreux obstacles ont forgé votre personnalité et conféré à votre univers cinématographique lauthenticité et la force qui nous ont tous séduits. Isa et Marie existent, vous les avez croisées et aimées pendant ces années dattente impatiente : cest ce qui leur donne dans votre film cette attachante humanité. Cest sans doute de cette longue maturation que procède la réussite de votre film : cest à elle quil doit dêtre aussi vrai et aussi léger.
Comme lannonce son titre, votre oeuvre nous offre à la fois la vie et le rêve, la réalité sociale, impitoyable, mortelle mais aussi la poésie et la grâce que vous leur opposez.
Je voudrais également rendre hommage au talent de vos actrices et acteurs Natacha Regnier, Elodie Bouchez et Grégoire Colin - mais cest aussi une marque de votre talent que de les avoir si bien choisis et dirigés.
Cher Erick Zonca, vous êtes devenu la figure emblématique de lexceptionnel dynamisme du cinéma français qui, chaque année, nous offre 30 à 40 premiers films. Je vous souhaite beaucoup de succès sur la voie que vous vous êtes ouverte, jespère que vous nous offrirez bientôt de nouveaux films, pour le plus grand bonheur de très nombreux spectateurs.
Cher Erick Zonca, parce que je sais ce que le jeune cinéma français doit à votre talent, jai le grand plaisir de vous faire chevalier de lordre des Arts et des Lettres.
(Source http://www.culture.gouv.fr)
Mesdames, Messieurs,
Cher Erick Zonca,
Je suis très heureuse de vous accueillir aujourdhui. Il est peut-être un peu tard pour formuler des voeux pour la nouvelle année mais, après le très grand succès que vous a apporté lannée 1998, il me paraît urgent de vous souhaiter de continuer à réaliser les films qui vous habitent.
Revenons un instant sur cette dernière année qui aura été pour vous si prodigue en honneurs : une sélection à Cannes, le double prix dinterprétation pour vos actrices Natacha Régnier et Elodie Bouchez, le prix du meilleur jeune réalisateur décerné lors des European Film Awards, une pré-sélection par la France pour nous représenter aux oscars, un concert de critiques élogieuses, lattribution par les correspondants de la presse étrangère à Paris des Lumières du meilleur film, du meilleur réalisateur, de la meilleure comédienne pour Elodie Bouchez et, par dessus tout, la consécration du succès public. Vous êtes la révélation cinématographique de lannée.
Tout récemment encore, Le Petit voleur a été distingué par le FIPA dOr de la fiction.
Mais si beaucoup de spectateurs ont découvert avec ce magnifique premier film, La vie rêvée des anges, lampleur de votre talent, elle nétait pas ignorée de ceux qui suivent votre carrière depuis ses débuts. Ils avaient eu loccasion dapprécier vos courts métrages, en particulier Rives, Eternelles et Seule, tous trois présentés dans de nombreux festivals et plusieurs fois récompensés. Cest, je crois, Elodie Bouchez, votre future actrice, qui vous a remis le grand prix de Clermont Ferrand pour Eternelles : cette première rencontre a été décisive.
Pour vous, comme pour de très nombreux jeunes réalisateurs, lécole du court-métrage a été le meilleur apprentissage. Dans ces premières expériences, vous avez été suivi et encouragé par votre producteur François Marquis, pour qui La vie rêvée des anges était aussi un premier essai de long métrage. Je sais également ce que votre film doit à lAtelier de Production Centre Val de Loire. Je tiens à féliciter lAPCVL pour le travail accompli.
Je souhaite à cette occasion dire mon attachement à lengagement de la région Centre dans la production cinématographique - engagement qui tient beaucoup à la volonté de son Président, Monsieur Michel Sapin, que je suis heureuse de saluer à cette occasion.
Tous ont su vous faire confiance et se lancer avec vous dans laventure dun premier long métrage. Tous connaissent votre formidable désir de cinéma, ce besoin irrépressible de raconter les histoires, qui vous anime depuis toujours. Le jeune réalisateur que vous êtes a trouvé le temps long avant de pouvoir enfin vivre la vie dont il avait rêvé.
Depuis lâge de quinze ans en effet, vous poursuivez ce rêve de réaliser des films, sans en connaître lorigine, puisque, de votre propre aveu, vous nalliez que rarement au cinéma. Pourtant, vous étiez certain de votre vocation !
Et si le chemin vous a semblé long et tortueux, vous avez persévéré, les nombreux obstacles ont forgé votre personnalité et conféré à votre univers cinématographique lauthenticité et la force qui nous ont tous séduits. Isa et Marie existent, vous les avez croisées et aimées pendant ces années dattente impatiente : cest ce qui leur donne dans votre film cette attachante humanité. Cest sans doute de cette longue maturation que procède la réussite de votre film : cest à elle quil doit dêtre aussi vrai et aussi léger.
Comme lannonce son titre, votre oeuvre nous offre à la fois la vie et le rêve, la réalité sociale, impitoyable, mortelle mais aussi la poésie et la grâce que vous leur opposez.
Je voudrais également rendre hommage au talent de vos actrices et acteurs Natacha Regnier, Elodie Bouchez et Grégoire Colin - mais cest aussi une marque de votre talent que de les avoir si bien choisis et dirigés.
Cher Erick Zonca, vous êtes devenu la figure emblématique de lexceptionnel dynamisme du cinéma français qui, chaque année, nous offre 30 à 40 premiers films. Je vous souhaite beaucoup de succès sur la voie que vous vous êtes ouverte, jespère que vous nous offrirez bientôt de nouveaux films, pour le plus grand bonheur de très nombreux spectateurs.
Cher Erick Zonca, parce que je sais ce que le jeune cinéma français doit à votre talent, jai le grand plaisir de vous faire chevalier de lordre des Arts et des Lettres.
(Source http://www.culture.gouv.fr)