Texte intégral
Q- Richard Arzt : Bonjour Olivier Besancenot. La LCR milite activement en faveur des sans-papiers. A Cachan, après leur expulsion, 250 immigrés dont une grande partie de sans-papiers ont été accueillis dans un gymnase. Solution provisoire. Vous êtes allé sur place. Comment vous pensez que ça peut se régler ?
R- Olivier Besancenot : Ca peut se régler en augmentant une mobilisation et je tiens à souligner que ce n'est pas d'abord une question de sans-papiers. C'est d'abord et avant tout une question de logement. Parce que sur la totalité de l'immeuble, il y avait une minorité de sans-papiers. Et que la question qui est posée est bien celle de trouver un logement décent pour tous. Or, Mr Nicolas Sarkozy, qui est le roi de l'application des lois, devrait se souvenir qu'il y a une loi dans ce pays qui date de 1945, qui s'appelle "la loi de réquisition des logements vides". Et des logements vides, il y en a en pagaille, en Ile-de-France, qui sont laissés vacants par des laboratoires, des sièges sociaux, et des grandes entreprises. Donc, quand le gouvernement nous explique que c'est pour des raisons d'insalubrité, et quand il évoque l'amiante, on pourrait presque sourire, sauf qu'on sait que le gouvernement - sur la question de l'amiante - il n'a jamais fait grand-chose, et qu'il y a des dizaines de milliers de salariés qui vont probablement en crever.
Q- C'est un autre sujet. Mais Nicolas Sarkozy, puisque vous le citez, il répète que ceux qui n'ont pas de papiers, n'ont pas vocation à rester en France. Là je reste sur les sans-papiers. Un pays dit-il, a le droit de choisir ceux qui peuvent rester sur son territoire ou pas. C'est des arguments qui n'ont aucun sens pour vous ?
R- C'est des arguments qui sont choquants pour moi. C'est tout le thème de son projet de loi, qui est devenu loi d'immigration choisie, et non subie, c'est-à-dire qu'on trie la bonne et la mauvaise immigration. Et ça, concrètement dans l'expulsion de Cachan, qui pour moi était une rafle, ça a eu une matérialisation : c'est la mise en place de tentes, qu'on a mis en place, où on triait l'immigration avec papiers, et l'immigration sans papiers. Et derrière la tente, on triait l'immigration sans papiers, on emmenait directement les gens dans des cars, directement dans des centres de rétention. Et quand je vois des scènes d'humiliation et de violences comme j'ai pu en voir, je me demande dans quel pays on est en train de vivre. Donc, pour moi l'immigration n'est pas un problème, je sais que le service minimum quand on était à gauche, il y a 15 ou 20 ans, c'était de dire ça. Ce qui n'a pas changé depuis 20 ans c'est le nombre d'immigrés, puisque tous les chiffres prouvent qu'il n'y a pas plus d'immigrés qu'il y a 15 ou 20 ans.
Q- Il faut une régulation ou pas ?
R- Moi je suis pour la liberté de circulation et la liberté d'installation. Je ne partage pas donc le point de vue du parti socialiste qui oppose à l'immigration choisie, et non subie, une immigration dite régulée et concertée. Je crois qu'il faut un peu plus qu'un dictionnaire entre la gauche et la droite pour faire la différence, y compris en termes de politique d'immigration. Ce qui a changé depuis 15 ans, c'est le climat politique et la percée de l'extrême droite.
Q- Ségolène Royal a condamné ces expulsions, puisque vous parlez du PS. C'est un bon point pour vous ?
R- Je pense que c'est un bon point pour toute la mobilisation. Moi je suis favorable à ce que l'ensemble des partis de gauche - non seulement condamnent - mais aillent sur le terrain, participent aux manifestations, parce qu'on a besoin de l'unité la plus large pour résister sur cette question là. Les dossiers ne vont pas manquer, à Cachan, comme sur la question des enfants sans papiers, et des prochaines initiatives qui seront prises par le Réseau Education Sans Frontières.
Q- Sinon, comment avez-vous trouvé son discours dimanche, en Saône-et-Loire, à Ségolène Royal ?
R- Ecoutez, c'est le discours du parti socialiste. C'est un discours que je ne partage pas. C'est une espèce de self-service social libéral, pour ceux qui ont envie de trouver un peu de social, ils en trouveront, ceux qui veulent trouver du libéral, ils en trouveront aussi. Et c'est un peu tout le problème de l'orientation et du projet du parti socialiste, qui propose par exemple un SMIC d'ici 2012 augmenté simplement en brut, et pas en net. C'est-à-dire que concrètement, ce sera une augmentation de salaire plus faible encore que ce qu'on a connue ces dernières années.
Q- Alors que vous, vous proposez quoi ? En pouvoir d'achat ?
R- On propose une augmentation de revenus de 300 euros net. Et même ça, ce n'est pas révolutionnaire, puisque ça, ça consisterait à revenir à la répartition qui existait il y a 20 ans entre le capital et le travail qui s'est dégradé en faveur des capitalistes, qui s'est fait sur le dos des salariés sous forme de subventions publiques, d'exonérations de cotisations sociales - c'était à l'époque de Giscard. Et à ma connaissance, sous Giscard, ce n'était pas vraiment le socialisme.
Q- Vous parlez du social-libéralisme : si Jack Lang et Dominique Strauss-Kahn se retiraient de la compétition interne au parti socialiste, ça clarifierait le débat, vu par vous ?
R- Ce n'est pas à moi de le dire : je ne suis pas au parti socialiste. Et je ne vais pas m'amuser à distribuer des consignes de vote. Moi, j'essaie de dire qu'il y a une autre voix politique à gauche qui existe que celle que le parti socialiste, et je crois que le moyen le plus efficace de s'opposer à Sarkozy au Medef, ce n'est pas de lui opposer une gauche qui est à la fois libérale et qui est sécuritaire, mais c'est plutôt lui opposer une gauche qui est anti-capitaliste et anti-discrimination. C'est ce qu'on cherche à faire.
Q- Et c'est pour ça que c'est si important pour vous d'être présent en tant que candidat de la LCR à la présidentielle. Ca, vous ne reviendrez pas là-dessus ?
R- Nous, il y a des discussions qui continuent avec tous ceux et toutes celles avec qui on a mené la campagne du "non" de gauche au traité constitutionnel. Il y a des désaccords politiques aussi entre nous, sur la question notamment des rapports avec le parti socialiste ; nous, on est toujours favorable à une candidature unitaire. S'il y avait une candidature unitaire, moi je serai prêt, toujours, à retirer ma candidature.
Q- Par exemple pour José Bové ?
R- Peu importe le casting. José Bové a pour lui de ne pas être quelqu'un qui appartient à un parti politique ; moi, je n'ai pas la prétention de me présenter comme une candidature unitaire, parce que j'ai conscience d'être le porte-parole d'une organisation politique. Je n'oublie pas non plus que Marie-Georges Buffet avait su partager son temps de parole au moment de la campagne référendaire. Mais pour l'instant, on veut la garantie absolue que cette éventuelle candidature unitaire n'aille pas servir de nouvelle caution à une gauche plurielle numéro deux, en participant ou en soutenant un nouveau gouvernement socialiste, dont l'orientation...
Q- Ca, ça s'adresse donc au parti communiste ?
R- A tous. A tous ceux qui ont mené la campagne. Et pour l'instant, là-dessus, on n'a pas de garanties. Puisqu'effectivement, et du côté du parti communiste, et du côté aussi de José Bové, on nous dit que de toute façon, on verra tout ça après. Nous, on veut la garantie avant. Voilà.
Q- Vous y croyez encore à cette candidature unitaire dans ces conditions ?
R- Ecoutez, comme on dit : l'unité est un combat.
Q- Je reviens sur ce qu'abordait tout à l'heure Franz-Olivier Giesbert : est-ce que ça serait bien pour l'image de la France qu'elle envoie plus de soldats au Liban dans les forces de l'ONU ?
R- Ecoutez, avant l'image de la France, je pense d'abord au sort de la population libanaise, y compris de la population palestinienne, dont les sorts aujourd'hui sont absolument liés, face à l'attitude de l'Etat israélien. Et je crois que ce qui est posé, c'est effectivement au-delà des cessez-le-feu et des forces d'interposition, c'est le rôle de la communauté internationale. Et pour l'instant, la communauté internationale en général au-delà même de la France, elle est particulièrement hypocrite. Elle peut continuer à voter de nouvelles résolutions, elle n'a pas été foutue pour l'instant d'appliquer les résolutions qu'elle a votées à maintes reprises par rapport à l'Etat d'Israël, sur, par exemple, la reconnaissance d'un Etat pour les Palestiniens, d'un territoire libéré non occupé pour les Palestiniens, et la non construction du mur. Ca, ça implique d'imposer à un moment donné et au gouvernement israélien, donc aussi à Washington derrière, des résolutions votées à chaque fois à l'unanimité.
Q- Il y a aussi une résolution qui concerne le Liban pour qu'il puisse être maître chez lui.
R- Oui. Et c'est le sort du peuple libanais qui doit être géré par le peuple libanais lui-même. C'est un peuple qui a vécu trop souvent sous le protectorat. Et je crois qu'il a le droit de vivre sans protectorat français, sans protectorat syrien, sans protectorat israélien.
Q- Et le Hezbollah, vous considérez qu'il a une responsabilité dans tout ça ?
R- Ecoutez : le Hezbollah, ce n'est pas mon allié politique. J'ai des tas de désaccords politiques extrêmement importants. Mais je crois qu'on ne peut pas mettre à pied d'égalité une armée d'un Etat qui occupe actuellement des territoires dans le sud du Liban, et en Palestine. Et une armée - Comment ? - de résistance avec tous les désaccords politiques extrêmement importants que je peux avoir, que représente le Hezbollah.
Source:premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 22 août 2006
R- Olivier Besancenot : Ca peut se régler en augmentant une mobilisation et je tiens à souligner que ce n'est pas d'abord une question de sans-papiers. C'est d'abord et avant tout une question de logement. Parce que sur la totalité de l'immeuble, il y avait une minorité de sans-papiers. Et que la question qui est posée est bien celle de trouver un logement décent pour tous. Or, Mr Nicolas Sarkozy, qui est le roi de l'application des lois, devrait se souvenir qu'il y a une loi dans ce pays qui date de 1945, qui s'appelle "la loi de réquisition des logements vides". Et des logements vides, il y en a en pagaille, en Ile-de-France, qui sont laissés vacants par des laboratoires, des sièges sociaux, et des grandes entreprises. Donc, quand le gouvernement nous explique que c'est pour des raisons d'insalubrité, et quand il évoque l'amiante, on pourrait presque sourire, sauf qu'on sait que le gouvernement - sur la question de l'amiante - il n'a jamais fait grand-chose, et qu'il y a des dizaines de milliers de salariés qui vont probablement en crever.
Q- C'est un autre sujet. Mais Nicolas Sarkozy, puisque vous le citez, il répète que ceux qui n'ont pas de papiers, n'ont pas vocation à rester en France. Là je reste sur les sans-papiers. Un pays dit-il, a le droit de choisir ceux qui peuvent rester sur son territoire ou pas. C'est des arguments qui n'ont aucun sens pour vous ?
R- C'est des arguments qui sont choquants pour moi. C'est tout le thème de son projet de loi, qui est devenu loi d'immigration choisie, et non subie, c'est-à-dire qu'on trie la bonne et la mauvaise immigration. Et ça, concrètement dans l'expulsion de Cachan, qui pour moi était une rafle, ça a eu une matérialisation : c'est la mise en place de tentes, qu'on a mis en place, où on triait l'immigration avec papiers, et l'immigration sans papiers. Et derrière la tente, on triait l'immigration sans papiers, on emmenait directement les gens dans des cars, directement dans des centres de rétention. Et quand je vois des scènes d'humiliation et de violences comme j'ai pu en voir, je me demande dans quel pays on est en train de vivre. Donc, pour moi l'immigration n'est pas un problème, je sais que le service minimum quand on était à gauche, il y a 15 ou 20 ans, c'était de dire ça. Ce qui n'a pas changé depuis 20 ans c'est le nombre d'immigrés, puisque tous les chiffres prouvent qu'il n'y a pas plus d'immigrés qu'il y a 15 ou 20 ans.
Q- Il faut une régulation ou pas ?
R- Moi je suis pour la liberté de circulation et la liberté d'installation. Je ne partage pas donc le point de vue du parti socialiste qui oppose à l'immigration choisie, et non subie, une immigration dite régulée et concertée. Je crois qu'il faut un peu plus qu'un dictionnaire entre la gauche et la droite pour faire la différence, y compris en termes de politique d'immigration. Ce qui a changé depuis 15 ans, c'est le climat politique et la percée de l'extrême droite.
Q- Ségolène Royal a condamné ces expulsions, puisque vous parlez du PS. C'est un bon point pour vous ?
R- Je pense que c'est un bon point pour toute la mobilisation. Moi je suis favorable à ce que l'ensemble des partis de gauche - non seulement condamnent - mais aillent sur le terrain, participent aux manifestations, parce qu'on a besoin de l'unité la plus large pour résister sur cette question là. Les dossiers ne vont pas manquer, à Cachan, comme sur la question des enfants sans papiers, et des prochaines initiatives qui seront prises par le Réseau Education Sans Frontières.
Q- Sinon, comment avez-vous trouvé son discours dimanche, en Saône-et-Loire, à Ségolène Royal ?
R- Ecoutez, c'est le discours du parti socialiste. C'est un discours que je ne partage pas. C'est une espèce de self-service social libéral, pour ceux qui ont envie de trouver un peu de social, ils en trouveront, ceux qui veulent trouver du libéral, ils en trouveront aussi. Et c'est un peu tout le problème de l'orientation et du projet du parti socialiste, qui propose par exemple un SMIC d'ici 2012 augmenté simplement en brut, et pas en net. C'est-à-dire que concrètement, ce sera une augmentation de salaire plus faible encore que ce qu'on a connue ces dernières années.
Q- Alors que vous, vous proposez quoi ? En pouvoir d'achat ?
R- On propose une augmentation de revenus de 300 euros net. Et même ça, ce n'est pas révolutionnaire, puisque ça, ça consisterait à revenir à la répartition qui existait il y a 20 ans entre le capital et le travail qui s'est dégradé en faveur des capitalistes, qui s'est fait sur le dos des salariés sous forme de subventions publiques, d'exonérations de cotisations sociales - c'était à l'époque de Giscard. Et à ma connaissance, sous Giscard, ce n'était pas vraiment le socialisme.
Q- Vous parlez du social-libéralisme : si Jack Lang et Dominique Strauss-Kahn se retiraient de la compétition interne au parti socialiste, ça clarifierait le débat, vu par vous ?
R- Ce n'est pas à moi de le dire : je ne suis pas au parti socialiste. Et je ne vais pas m'amuser à distribuer des consignes de vote. Moi, j'essaie de dire qu'il y a une autre voix politique à gauche qui existe que celle que le parti socialiste, et je crois que le moyen le plus efficace de s'opposer à Sarkozy au Medef, ce n'est pas de lui opposer une gauche qui est à la fois libérale et qui est sécuritaire, mais c'est plutôt lui opposer une gauche qui est anti-capitaliste et anti-discrimination. C'est ce qu'on cherche à faire.
Q- Et c'est pour ça que c'est si important pour vous d'être présent en tant que candidat de la LCR à la présidentielle. Ca, vous ne reviendrez pas là-dessus ?
R- Nous, il y a des discussions qui continuent avec tous ceux et toutes celles avec qui on a mené la campagne du "non" de gauche au traité constitutionnel. Il y a des désaccords politiques aussi entre nous, sur la question notamment des rapports avec le parti socialiste ; nous, on est toujours favorable à une candidature unitaire. S'il y avait une candidature unitaire, moi je serai prêt, toujours, à retirer ma candidature.
Q- Par exemple pour José Bové ?
R- Peu importe le casting. José Bové a pour lui de ne pas être quelqu'un qui appartient à un parti politique ; moi, je n'ai pas la prétention de me présenter comme une candidature unitaire, parce que j'ai conscience d'être le porte-parole d'une organisation politique. Je n'oublie pas non plus que Marie-Georges Buffet avait su partager son temps de parole au moment de la campagne référendaire. Mais pour l'instant, on veut la garantie absolue que cette éventuelle candidature unitaire n'aille pas servir de nouvelle caution à une gauche plurielle numéro deux, en participant ou en soutenant un nouveau gouvernement socialiste, dont l'orientation...
Q- Ca, ça s'adresse donc au parti communiste ?
R- A tous. A tous ceux qui ont mené la campagne. Et pour l'instant, là-dessus, on n'a pas de garanties. Puisqu'effectivement, et du côté du parti communiste, et du côté aussi de José Bové, on nous dit que de toute façon, on verra tout ça après. Nous, on veut la garantie avant. Voilà.
Q- Vous y croyez encore à cette candidature unitaire dans ces conditions ?
R- Ecoutez, comme on dit : l'unité est un combat.
Q- Je reviens sur ce qu'abordait tout à l'heure Franz-Olivier Giesbert : est-ce que ça serait bien pour l'image de la France qu'elle envoie plus de soldats au Liban dans les forces de l'ONU ?
R- Ecoutez, avant l'image de la France, je pense d'abord au sort de la population libanaise, y compris de la population palestinienne, dont les sorts aujourd'hui sont absolument liés, face à l'attitude de l'Etat israélien. Et je crois que ce qui est posé, c'est effectivement au-delà des cessez-le-feu et des forces d'interposition, c'est le rôle de la communauté internationale. Et pour l'instant, la communauté internationale en général au-delà même de la France, elle est particulièrement hypocrite. Elle peut continuer à voter de nouvelles résolutions, elle n'a pas été foutue pour l'instant d'appliquer les résolutions qu'elle a votées à maintes reprises par rapport à l'Etat d'Israël, sur, par exemple, la reconnaissance d'un Etat pour les Palestiniens, d'un territoire libéré non occupé pour les Palestiniens, et la non construction du mur. Ca, ça implique d'imposer à un moment donné et au gouvernement israélien, donc aussi à Washington derrière, des résolutions votées à chaque fois à l'unanimité.
Q- Il y a aussi une résolution qui concerne le Liban pour qu'il puisse être maître chez lui.
R- Oui. Et c'est le sort du peuple libanais qui doit être géré par le peuple libanais lui-même. C'est un peuple qui a vécu trop souvent sous le protectorat. Et je crois qu'il a le droit de vivre sans protectorat français, sans protectorat syrien, sans protectorat israélien.
Q- Et le Hezbollah, vous considérez qu'il a une responsabilité dans tout ça ?
R- Ecoutez : le Hezbollah, ce n'est pas mon allié politique. J'ai des tas de désaccords politiques extrêmement importants. Mais je crois qu'on ne peut pas mettre à pied d'égalité une armée d'un Etat qui occupe actuellement des territoires dans le sud du Liban, et en Palestine. Et une armée - Comment ? - de résistance avec tous les désaccords politiques extrêmement importants que je peux avoir, que représente le Hezbollah.
Source:premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 22 août 2006