Texte intégral
Monsieur le Premier Ministre, je voulais juste dire que la diplomatie s'est beaucoup mobilisée pour obtenir la résolution 1701. Maintenant, elle doit pleinement s'engager sur le terrain pour la faire respecter. Dans cette résolution, en effet, il y a un double mouvement, avec le déploiement de l'armée libanaise au sud du Liban et, en même temps, le retrait israélien, avec l'appui de la FINUL renforcée, tel que défini pour la partie française par le ministre de la Défense à l'instant.
Je voudrais faire deux remarques :
La première est que, dès à présent, nous sommes à 18 jours du cessez-le-feu. Globalement, il est respecté.
Deuxième chose, nous demandons aux Israéliens de lever le blocus à la fois aérien et maritime et, dans le même temps, bien évidemment, nous demandons aux Libanais de mettre véritablement et concrètement en place l'embargo sur les livraisons d'armes, sans lequel, bien entendu, nous ne pouvons pas demander aussi aux Israéliens de lever le blocus.
Enfin, Kofi Annan, nous a précisé vendredi dernier à Bruxelles, où nous nous réunissions à la demande de la France avec nos partenaires européens - qu'il partait pour une tournée régionale qui a lieu en ce moment, pour faire des propositions sur un accord politique.
Le président de la République l'a dit depuis le début, il ne pourra y avoir de règlement sans accord politique. En tout cas, la solution militaire n'est pas possible seule.
Cet accord politique consisterait en la délimitation des frontières avec les fermes de Chebaa, le règlement du problème des prisonniers israéliens ainsi que celui des prisonniers libanais incarcérés dans les prisons israéliennes et, pour finir, le désarmement des milices.
Et enfin, Monsieur le Premier ministre, si vous me le permettez, je dirai simplement qu'il n'est pas possible de régler le conflit israélo-libanais sans prendre en compte la catastrophe humanitaire, sanitaire et politique qui est en train de se dérouler actuellement aujourd'hui à Gaza. Les projecteurs se trouvaient sur le Liban et, pendant ce temps, à Gaza, la catastrophe persiste toujours.
Pour en terminer, nous sommes le 31 août, ce jour était le dernier pour une réponse iranienne que nous espérons, jusqu'au dernier moment, positive. Nous le verrons et en tout cas, nous espérons établir un dialogue car la France souhaite aussi avoir un dialogue avec les Iraniens en leur demandant bien sûr de suspendre les activités nucléaires sensibles.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 1er septembre 2006
Je voudrais faire deux remarques :
La première est que, dès à présent, nous sommes à 18 jours du cessez-le-feu. Globalement, il est respecté.
Deuxième chose, nous demandons aux Israéliens de lever le blocus à la fois aérien et maritime et, dans le même temps, bien évidemment, nous demandons aux Libanais de mettre véritablement et concrètement en place l'embargo sur les livraisons d'armes, sans lequel, bien entendu, nous ne pouvons pas demander aussi aux Israéliens de lever le blocus.
Enfin, Kofi Annan, nous a précisé vendredi dernier à Bruxelles, où nous nous réunissions à la demande de la France avec nos partenaires européens - qu'il partait pour une tournée régionale qui a lieu en ce moment, pour faire des propositions sur un accord politique.
Le président de la République l'a dit depuis le début, il ne pourra y avoir de règlement sans accord politique. En tout cas, la solution militaire n'est pas possible seule.
Cet accord politique consisterait en la délimitation des frontières avec les fermes de Chebaa, le règlement du problème des prisonniers israéliens ainsi que celui des prisonniers libanais incarcérés dans les prisons israéliennes et, pour finir, le désarmement des milices.
Et enfin, Monsieur le Premier ministre, si vous me le permettez, je dirai simplement qu'il n'est pas possible de régler le conflit israélo-libanais sans prendre en compte la catastrophe humanitaire, sanitaire et politique qui est en train de se dérouler actuellement aujourd'hui à Gaza. Les projecteurs se trouvaient sur le Liban et, pendant ce temps, à Gaza, la catastrophe persiste toujours.
Pour en terminer, nous sommes le 31 août, ce jour était le dernier pour une réponse iranienne que nous espérons, jusqu'au dernier moment, positive. Nous le verrons et en tout cas, nous espérons établir un dialogue car la France souhaite aussi avoir un dialogue avec les Iraniens en leur demandant bien sûr de suspendre les activités nucléaires sensibles.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 1er septembre 2006