Texte intégral
Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs,
C'est en dehors du contexte des travaux du GTI que se situe cette fois-ci mon déplacement en Côte d'Ivoire. Je m'en réjouis, car c'est une occasion privilégiée pour moi, non seulement d'approfondir les échanges politiques avec les différents acteurs ivoiriens, mais aussi de vous apporter de nouveaux signes tangibles et concrets du soutien résolu que la France veut apporter au processus de sortie de crise que vous menez avec courage, Monsieur le Premier Ministre.
Telle est en effet la signification de la convention que nous venons de signer : elle illustre la volonté de la France d'amorcer la reprise progressive de sa coopération en Côte d'Ivoire, en accompagnement du processus devant mener aux élections.
J'ai déjà eu l'occasion d'effectuer plusieurs gestes en ce sens, au cours de visites de terrain effectuées lors de précédents déplacements :
- à Man et Mangouin tout d'abord, j'ai inauguré un projet hydraulique et une école entièrement rénovés par les militaires français de la Force LICORNE, afin de bien montrer que notre présence militaire contribue aussi à l'amélioration des conditions de vie des populations ivoiriennes ;
- à Raffierkro ensuite, je suis allée à la rencontre d'un village désireux de construire un barrage hydro-agricole destiné à l'aménagement de cultures vivrières, afin de lui apporter la contribution financière qui était nécessaire à la réalisation de son projet ;
- enfin, nous avons récemment rouvert la bibliothèque du centre culturel d'Abidjan aux étudiants et aux universitaires, dans une première étape de reprise de notre coopération culturelle.
Aujourd'hui, avec la signature de cette convention relative à l'insertion sociale et professionnelle des jeunes, c'est donc un nouveau message de confiance et d'espoir que je veux adresser au peuple ivoirien :
- confiance dans la capacité des Ivoiriens à sortir enfin de la crise, malgré les blocages et les difficultés actuelles, et je sais toute l'énergie, Monsieur le Premier Ministre, que vous y consacrez personnellement ;
- et espoir que ces efforts puissent conduire rapidement à une véritable amélioration des conditions de vie des Ivoiriens, qui sont les premiers à souffrir de la situation actuelle.
Avec la signature de cette convention, il s'agit donc bien d'une nouvelle étape dans la reprise progressive de notre coopération avec votre pays. Une nouvelle étape qui est sans doute plus significative que les précédentes : d'abord par son montant, qui représente 7,5 millions d'euros, soit près de 5 milliards de Francs CFA ; mais aussi par le public auquel elle s'adresse, à savoir les jeunes Ivoiriens.
L'enjeu en la matière est en effet considérable. Car en offrant à votre jeunesse de nouvelles perspectives crédibles d'insertion, cette convention doit aussi favoriser la réussite de la réconciliation nationale et du retour à la paix : c'est en leur offrant de réelles possibilités de reconversion, que l'on incitera tous ces jeunes à renoncer à la violence, eux qui, au Nord comme au Sud du pays, ont pris les armes au cours des dernières années.
Pour ce faire, la convention que nous avons signée prévoit, pour une période de trois ans, d'appuyer la définition concertée d'une politique nationale d'insertion des jeunes, mais aussi d'améliorer la professionnalisation des opérateurs dans le domaine de l'insertion, et surtout de financer des mesures expérimentales permettant de tester concrètement différents schémas d'insertion.
A tous ces jeunes Ivoiriens, j'ai donc envie de dire que le temps est venu pour eux de reprendre une formation, de se diriger vers une activité professionnelle qui contribuera à la reconstruction de leur pays, en même temps qu'à leur épanouissement personnel et à celui de leur famille.
C'est sur cette note d'espoir que je souhaite achever mon intervention. En vous redisant le souhait de la France d'accroître encore ses efforts de solidarité à vos côtés, dès lors que ce grand pays ami qu'est la Côte d'Ivoire aura retrouvé la paix et la sérénité.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 septembre 2006
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs,
C'est en dehors du contexte des travaux du GTI que se situe cette fois-ci mon déplacement en Côte d'Ivoire. Je m'en réjouis, car c'est une occasion privilégiée pour moi, non seulement d'approfondir les échanges politiques avec les différents acteurs ivoiriens, mais aussi de vous apporter de nouveaux signes tangibles et concrets du soutien résolu que la France veut apporter au processus de sortie de crise que vous menez avec courage, Monsieur le Premier Ministre.
Telle est en effet la signification de la convention que nous venons de signer : elle illustre la volonté de la France d'amorcer la reprise progressive de sa coopération en Côte d'Ivoire, en accompagnement du processus devant mener aux élections.
J'ai déjà eu l'occasion d'effectuer plusieurs gestes en ce sens, au cours de visites de terrain effectuées lors de précédents déplacements :
- à Man et Mangouin tout d'abord, j'ai inauguré un projet hydraulique et une école entièrement rénovés par les militaires français de la Force LICORNE, afin de bien montrer que notre présence militaire contribue aussi à l'amélioration des conditions de vie des populations ivoiriennes ;
- à Raffierkro ensuite, je suis allée à la rencontre d'un village désireux de construire un barrage hydro-agricole destiné à l'aménagement de cultures vivrières, afin de lui apporter la contribution financière qui était nécessaire à la réalisation de son projet ;
- enfin, nous avons récemment rouvert la bibliothèque du centre culturel d'Abidjan aux étudiants et aux universitaires, dans une première étape de reprise de notre coopération culturelle.
Aujourd'hui, avec la signature de cette convention relative à l'insertion sociale et professionnelle des jeunes, c'est donc un nouveau message de confiance et d'espoir que je veux adresser au peuple ivoirien :
- confiance dans la capacité des Ivoiriens à sortir enfin de la crise, malgré les blocages et les difficultés actuelles, et je sais toute l'énergie, Monsieur le Premier Ministre, que vous y consacrez personnellement ;
- et espoir que ces efforts puissent conduire rapidement à une véritable amélioration des conditions de vie des Ivoiriens, qui sont les premiers à souffrir de la situation actuelle.
Avec la signature de cette convention, il s'agit donc bien d'une nouvelle étape dans la reprise progressive de notre coopération avec votre pays. Une nouvelle étape qui est sans doute plus significative que les précédentes : d'abord par son montant, qui représente 7,5 millions d'euros, soit près de 5 milliards de Francs CFA ; mais aussi par le public auquel elle s'adresse, à savoir les jeunes Ivoiriens.
L'enjeu en la matière est en effet considérable. Car en offrant à votre jeunesse de nouvelles perspectives crédibles d'insertion, cette convention doit aussi favoriser la réussite de la réconciliation nationale et du retour à la paix : c'est en leur offrant de réelles possibilités de reconversion, que l'on incitera tous ces jeunes à renoncer à la violence, eux qui, au Nord comme au Sud du pays, ont pris les armes au cours des dernières années.
Pour ce faire, la convention que nous avons signée prévoit, pour une période de trois ans, d'appuyer la définition concertée d'une politique nationale d'insertion des jeunes, mais aussi d'améliorer la professionnalisation des opérateurs dans le domaine de l'insertion, et surtout de financer des mesures expérimentales permettant de tester concrètement différents schémas d'insertion.
A tous ces jeunes Ivoiriens, j'ai donc envie de dire que le temps est venu pour eux de reprendre une formation, de se diriger vers une activité professionnelle qui contribuera à la reconstruction de leur pays, en même temps qu'à leur épanouissement personnel et à celui de leur famille.
C'est sur cette note d'espoir que je souhaite achever mon intervention. En vous redisant le souhait de la France d'accroître encore ses efforts de solidarité à vos côtés, dès lors que ce grand pays ami qu'est la Côte d'Ivoire aura retrouvé la paix et la sérénité.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 septembre 2006