Texte intégral
Michèle Alliot-Marie : je crois qu'il est bien clair dans la résolution de l'ONU qu'il ne revient pas aux casques bleus de la FINUL de récupérer, et encore moins de récupérer par la force, les armes du Hezbollah. La FINUL est là pour soutenir l'armée libanaise, et lui permettre notamment d'appliquer les différentes dispositions qui ont été retenues à l'ONU.
LCI : C'est la première fois que vous venez au Liban, qu'est-ce que vous ressentez ?
Michèle Alliot-Marie : Ce n'est pas la première fois que je viens au Liban. Je suis venue il y a une dizaine d'années en tant que ministre de la Jeunesse et des sports. C'était déjà peu de temps après une guerre. On voyait encore les traces de ce conflit dans les rues de Beyrouth et à l'extérieur également. J'avais reçu, comme toujours avec les Libanais, un accueil d'une gentillesse, d'une proximité avec les Français, tout à fait extraordinaire.
Pour moi, c'est un très grand plaisir de revenir et en même temps, une très grande émotion juste après ce conflit qui a fait tant de morts et de blessés et qui a causé tant de dommages à un pays qui venait juste de se redresser et de se reconstruire.
C'est d'abord un message de soutien, un soutien que la France a été la première à manifester au moment de la crise, en aidant à l'évacuation des ressortissants qui souhaitaient quitter le pays alors bombardé. Qui s'est également manifesté à travers l'aide humanitaire que nous avons apportée, qu'il s'agisse de médicaments, de vivres, d'éléments pour épurer l'eau, de groupes électrogènes, ou aujourd'hui, des ponts Bailey qui permettent de rétablir la circulation dans des sites qui ont été bombardés. Un soutien également politique, un soutien à reconstruction d'un pays dont nous sommes si proches.
Et puis dans le domaine de la défense, c'est également l'indication que nous allons continuer, voire amplifier notre aide à l'armée libanaise. C'est un point que nous avions vu avec mon collègue lorsqu'il m'avait rendu visite. Nous avons commencé à mettre sur pied cette coopération, que nous allons développer avec l'armée libanaise.Source http://www.defense.gouv.fr, le 20 septembre 2006
LCI : C'est la première fois que vous venez au Liban, qu'est-ce que vous ressentez ?
Michèle Alliot-Marie : Ce n'est pas la première fois que je viens au Liban. Je suis venue il y a une dizaine d'années en tant que ministre de la Jeunesse et des sports. C'était déjà peu de temps après une guerre. On voyait encore les traces de ce conflit dans les rues de Beyrouth et à l'extérieur également. J'avais reçu, comme toujours avec les Libanais, un accueil d'une gentillesse, d'une proximité avec les Français, tout à fait extraordinaire.
Pour moi, c'est un très grand plaisir de revenir et en même temps, une très grande émotion juste après ce conflit qui a fait tant de morts et de blessés et qui a causé tant de dommages à un pays qui venait juste de se redresser et de se reconstruire.
C'est d'abord un message de soutien, un soutien que la France a été la première à manifester au moment de la crise, en aidant à l'évacuation des ressortissants qui souhaitaient quitter le pays alors bombardé. Qui s'est également manifesté à travers l'aide humanitaire que nous avons apportée, qu'il s'agisse de médicaments, de vivres, d'éléments pour épurer l'eau, de groupes électrogènes, ou aujourd'hui, des ponts Bailey qui permettent de rétablir la circulation dans des sites qui ont été bombardés. Un soutien également politique, un soutien à reconstruction d'un pays dont nous sommes si proches.
Et puis dans le domaine de la défense, c'est également l'indication que nous allons continuer, voire amplifier notre aide à l'armée libanaise. C'est un point que nous avions vu avec mon collègue lorsqu'il m'avait rendu visite. Nous avons commencé à mettre sur pied cette coopération, que nous allons développer avec l'armée libanaise.Source http://www.defense.gouv.fr, le 20 septembre 2006