Texte intégral
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Je vous remercie d'être venus nombreux pour évoquer les Premières Rencontres internationales sur la Mémoire partagée.
Avant de répondre à vos questions, permettez-moi de vous en présenter brièvement l'ambition et le contenu.
Comme vous le savez, la France partage des pages d'Histoire avec de nombreux pays sur tous les continents.
En effet, au cours du XXe siècle, malheureusement marqué par tant de conflits, elle a combattu.
Aujourd'hui, la France veut construire un avenir pacifique avec tous ces peuples. Aujourd'hui, notre armée sort du territoire pour faire la Paix.
La politique de « mémoire partagée » vise à établir ou à renforcer les liens avec ces États dans le domaine de la mémoire combattante.
Il s'agit d'encourager ensemble la transmission de ce passé commun vers les jeunes générations. De nombreux pays sont intéressés comme nous à ce partage.
Nous avons d'ores et déjà conclu des accords avec la Corée, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Maroc, le Royaume-Uni, Madagascar, la Tunisie, et prochainement le Canada.
En tissant ces liens bilatéraux avec de plus en plus de pays, l'idée nous est venue que nous pourrions avantageusement amorcer des échanges multilatéraux.
La forme de ces échanges s'est progressivement dessinée pour devenir ces « Premières rencontres internationales sur la mémoire partagée ».
Ainsi, pour la première fois, à Paris, ce sont près de 25 pays qui vont discuter sur ce thème.
Ces pays ont voulu que le 1er pays organisateur soit le nôtre. Nous en sommes fiers. Les 2e Rencontres seront probablement organisées par les Etats-Unis.
La liste complète figure dans le dossier qui vous est remis. Les cinq continents seront représentés.
Un grand nombre de ces pays seront représentés au niveau ministériel, signe de leur intérêt pour cette initiative française.
Les Rencontres auront lieu les 26 et 27 octobre 2006 dans l'enceinte de l'UNESCO, symbole de Paix.
Nous voulons débattre sur la transmission de la mémoire vers les jeunes, ainsi que sur la reconnaissance et la réparation.
Nous dialoguerons dans un esprit de respect mutuel et d'écoute réciproque.
Il s'agira aussi de nouer de nouveaux contacts, d'échanger des savoir-faire, de renforcer des coopérations et de s'inscrire sur le chemin de la modernité.
Fondamentalement, il s'agira de développer toutes les actions qui vont dans le sens d'une meilleure compréhension entre les peuples notamment au sein du monde ancien combattant.
Il s'agit de regarder notre histoire combattante sans passion, de façon à aborder l'avenir sereinement.
Dans un monde sans cesse plus globalisé, l'évocation des grands engagements armés du siècle passé doit servir à faire progresser la paix.
Ces journées seront donc l'occasion pour les Anciens combattants de montrer leur savoir-faire et leur volonté de se projeter dans l'avenir.
Le monde combattant, en effet, constitue un relais irremplaçable dans la transmission de notre mémoire.
Je souhaite que ces Rencontres aient un grand écho, pour que nos compatriotes et tous les pays amis connaissent mieux nos actions et nos valeurs.
Je vous en remercie par avance.
Je laisse à présent la parole à Jean-François BUREAU, le délégué à l'information et à la communication du Ministère, puis à Mmes Paule RENE-BAZIN et Liliane BLOCK, chargées de l'organisation des tables rondes, qui vont vous donner quelques détails supplémentaires sur le déroulement de ces rencontres.
A l'issue de quoi, nous serons à votre disposition, mes collaborateurs et moi-même, pour répondre à toutes vos questions.
Je vous remercie.(source http://www.defense.gouv.fr, le 21 septembre 2006)
Chers amis,
Je vous remercie d'être venus nombreux pour évoquer les Premières Rencontres internationales sur la Mémoire partagée.
Avant de répondre à vos questions, permettez-moi de vous en présenter brièvement l'ambition et le contenu.
Comme vous le savez, la France partage des pages d'Histoire avec de nombreux pays sur tous les continents.
En effet, au cours du XXe siècle, malheureusement marqué par tant de conflits, elle a combattu.
Aujourd'hui, la France veut construire un avenir pacifique avec tous ces peuples. Aujourd'hui, notre armée sort du territoire pour faire la Paix.
La politique de « mémoire partagée » vise à établir ou à renforcer les liens avec ces États dans le domaine de la mémoire combattante.
Il s'agit d'encourager ensemble la transmission de ce passé commun vers les jeunes générations. De nombreux pays sont intéressés comme nous à ce partage.
Nous avons d'ores et déjà conclu des accords avec la Corée, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Maroc, le Royaume-Uni, Madagascar, la Tunisie, et prochainement le Canada.
En tissant ces liens bilatéraux avec de plus en plus de pays, l'idée nous est venue que nous pourrions avantageusement amorcer des échanges multilatéraux.
La forme de ces échanges s'est progressivement dessinée pour devenir ces « Premières rencontres internationales sur la mémoire partagée ».
Ainsi, pour la première fois, à Paris, ce sont près de 25 pays qui vont discuter sur ce thème.
Ces pays ont voulu que le 1er pays organisateur soit le nôtre. Nous en sommes fiers. Les 2e Rencontres seront probablement organisées par les Etats-Unis.
La liste complète figure dans le dossier qui vous est remis. Les cinq continents seront représentés.
Un grand nombre de ces pays seront représentés au niveau ministériel, signe de leur intérêt pour cette initiative française.
Les Rencontres auront lieu les 26 et 27 octobre 2006 dans l'enceinte de l'UNESCO, symbole de Paix.
Nous voulons débattre sur la transmission de la mémoire vers les jeunes, ainsi que sur la reconnaissance et la réparation.
Nous dialoguerons dans un esprit de respect mutuel et d'écoute réciproque.
Il s'agira aussi de nouer de nouveaux contacts, d'échanger des savoir-faire, de renforcer des coopérations et de s'inscrire sur le chemin de la modernité.
Fondamentalement, il s'agira de développer toutes les actions qui vont dans le sens d'une meilleure compréhension entre les peuples notamment au sein du monde ancien combattant.
Il s'agit de regarder notre histoire combattante sans passion, de façon à aborder l'avenir sereinement.
Dans un monde sans cesse plus globalisé, l'évocation des grands engagements armés du siècle passé doit servir à faire progresser la paix.
Ces journées seront donc l'occasion pour les Anciens combattants de montrer leur savoir-faire et leur volonté de se projeter dans l'avenir.
Le monde combattant, en effet, constitue un relais irremplaçable dans la transmission de notre mémoire.
Je souhaite que ces Rencontres aient un grand écho, pour que nos compatriotes et tous les pays amis connaissent mieux nos actions et nos valeurs.
Je vous en remercie par avance.
Je laisse à présent la parole à Jean-François BUREAU, le délégué à l'information et à la communication du Ministère, puis à Mmes Paule RENE-BAZIN et Liliane BLOCK, chargées de l'organisation des tables rondes, qui vont vous donner quelques détails supplémentaires sur le déroulement de ces rencontres.
A l'issue de quoi, nous serons à votre disposition, mes collaborateurs et moi-même, pour répondre à toutes vos questions.
Je vous remercie.(source http://www.defense.gouv.fr, le 21 septembre 2006)