Texte intégral
Monsieur le Député-Maire (Jean-Yves COUSIN),
Monsieur le Président (Jean-Marie QUENTIN, Président de MARCEL QUENTIN SAS)
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames, Messieurs,
Je suis heureux de pouvoir inaugurer à Vire aujourd'hui l'abattoir MARCEL QUENTIN, dans cette région qui compte parmi les premières régions d'élevage en France.
La construction de cette nouvelle unité répond à une volonté commune des pouvoirs publics et de l'opérateur privé de maintenir un abattoir de proximité, dans un bassin important de production. C'est un atout pour la région, en termes d'emploi, de traçabilité des productions, et de promotion de la qualité.
1. La modernisation de l'abattoir de Vire : un projet structurant autour de l'élevage virois et créateur d'emplois.
Je félicite les initiateurs de ce projet, grâce auquel l'avenir de l'outil d'abattage et de l'atelier de découpe est aujourd'hui préservé.
Il faut remonter à 1958 et à l'initiative de Marcel QUENTIN, puis à la transmission de l'entreprise à son fils Jean-Marie, en 1984, pour comprendre l'origine de ce projet. Après plus de 40 années de fonctionnement, l'abattoir de Vire dont la société Marcel QUENTIN est le principal usager (90 % de l'activité) devait s'adapter aux normes sanitaires européennes.
Je me félicite que la réalisation du nouvel abattoir réponde à tous les enjeux actuels :
- le développement d'une activité de deuxième et de troisième transformation ;
- une organisation du travail plus rationnelle ;
- la mise en oeuvre de la traçabilité ;
- le respect des normes de bien-être animal, d'hygiène alimentaire, sanitaire, environnementale.
Une vaste unité de découpe en continuité avec l'abattoir permettra de commercialiser des produits à forte valeur ajoutée, répondant aux attentes des consommateurs et de la grande distribution. Ce conditionnement n'était pas envisageable auparavant.
Cet investissement de 4,2 Meuros permet le maintien de 32 salariés et la création de 20 emplois supplémentaires dans les trois ans à venir.
La présence d'un lycée agricole à Vire et d'un Centre de formation professionnelle agricole à Saint-Lô permet d'envisager la mise en oeuvre de formations spécifiques.
Je tiens à remercier Messieurs QUENTIN et DESDOITS, respectivement Président et Directeur général de la société MARCEL QUENTIN, pour leur implication depuis de nombreuses années dans la formation « bouchers industriels ». L'abattoir de Vire a reçu de nombreux stagiaire en formation (BTS IAA, BTS maintenance, BTS commercial, responsable de production, licence professionnelle...).
Des actions de formation qualifiante répondant aux besoins de la progression professionnelle ont été mises en place.
Je tiens à vous féliciter pour votre engagement au service de la vitalité de nos territoires ruraux.
2. Par ce projet, vous avez souhaité mettre en avant la qualité de la viande de vos terroirs.
Le calendrier de réalisation des travaux a été très serré. Le nouvel ensemble sera opérationnel en octobre prochain.
Le nouvel outil intègre les exigences sanitaires. L'accès aux différents ateliers comporte des sas d'hygiène. Un laboratoire intégré a été prévu, un poste d'ingénieur qualité a été créé.
L'abattoir de Vire se positionne ainsi comme un outil de proximité, sur le segment des viandes de qualité.
La société QUENTIN a su tisser, au fil des années, des liens forts avec les éleveurs régionaux. L'approvisionnement actuel provient à 90% de la région normande. Les produits sont commercialisés dans le cadre de signes de qualité ou de marques propres à la société QUENTIN.
Les animaux de ce bassin herbager et de tradition Normande répondent à un cahier des charges de qualité exigeant, conformément à l'engagement des éleveurs de cette région. L'abattoir a été conçu et réalisé de manière à pouvoir répondre aux obligations de normes NF relatives à la traçabilité. Il satisfait également à toutes les exigences de la réglementation relative au bien-être des animaux.
Une activité de prestations de service auprès des bouchers artisans s'est également développée. L'abattoir est équipé pour satisfaire également les demandes d'abattage rituel bovin.
Les produits sont commercialisés dans le cadre de divers signes de qualité, marques collectives ou propres à la société QUENTIN. La recherche de viande de qualité et de différenciation de produits est constante.
Les marques « Boeuf du Pays Normand », « Boeuf verte prairie », et « Agneau des Bergers de France », le Label rouge « Veau de lait de Normandie » font le succès de cette démarche, et je tiens à vous en féliciter.
La mise en valeur des productions régionales, à travers les signes de qualité, a permis à la filière de bien résister aux crises sanitaires de 1996 et de 2001. Cet effort a démontré de manière éclatante l'intérêt de l'identification des viandes et de la segmentation des marchés.
3. Je vous rejoins sur tous ces points et j'ai souhaité simplifier la lisibilité des signes de qualité par la Loi d'orientation agricole votée le 5 janvier dernier.
C'est la bonne adaptation des signes d'identification et de qualité qui garantit son développement.
Les signes d'identification de la qualité et de l'origine des produits (SIQO) constituent une garantie pour les consommateurs et un levier commercial de premier ordre pour les opérateurs économiques.
Dans un contexte difficile pour certaines filières agroalimentaires, ils ont pour objectif de renouveler le contrat de confiance entre les opérateurs publics et les consommateurs.
La politique des signes de qualité est une démarche volontaire des professionnels, que l'Etat appuie par son engagement. Par ailleurs, l'instruction des appellations a été confié à l'Institut national des appellations d'origine (INAO). Il s'agit de lutter contre les usurpations, dont notre économie rurale est elle aussi victime.
Pour améliorer la lisibilité des dispositifs, nous avons entrepris une refonte avec la loi d'orientation agricole du 5 janvier 2006. Le système de valorisation des produits est simplifié.
Ainsi à partir du 1er janvier 2007, le dispositif officiel de la qualité sera rendu plus simple et plus lisible pour le consommateur. Il faut permettre aux consommateurs d'avoir une vision claire du dispositif, et accroître sa crédibilité, en renforçant les contrôles qui en assurent la légitimité.
La loi met également en place un nouvel établissement public administratif, l'Institut national et l'origine et de la qualité (INAO), chargé de la gestion de l'ensemble des signes d'identification concernant la qualité ou l'origine.
Dans un souci d'assurer la crédibilité des signes auprès des consommateurs, le projet d'ordonnance consacre la séparation des organismes chargés de la défense et de la gestion des signes. Le rôle des organismes de défense et de gestion des signes fait l'objet d'une reconnaissance administrative, de manière à consacrer leur représentativité et leur fonctionnement démocratique.
Conclusion
La construction de ce nouvel abattoir est un atout pour la Basse-Normandie toute entière et pour le bassin de production de Vire.
Je félicite les initiateurs du projet qui ont su, par l'esprit d'initiative et de dialogue, contribuer à développer la dynamique de la filière et favoriser l'emploi.
Source http://www.agriculture.gouv.fr, le 26 septembre 2006
Monsieur le Président (Jean-Marie QUENTIN, Président de MARCEL QUENTIN SAS)
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames, Messieurs,
Je suis heureux de pouvoir inaugurer à Vire aujourd'hui l'abattoir MARCEL QUENTIN, dans cette région qui compte parmi les premières régions d'élevage en France.
La construction de cette nouvelle unité répond à une volonté commune des pouvoirs publics et de l'opérateur privé de maintenir un abattoir de proximité, dans un bassin important de production. C'est un atout pour la région, en termes d'emploi, de traçabilité des productions, et de promotion de la qualité.
1. La modernisation de l'abattoir de Vire : un projet structurant autour de l'élevage virois et créateur d'emplois.
Je félicite les initiateurs de ce projet, grâce auquel l'avenir de l'outil d'abattage et de l'atelier de découpe est aujourd'hui préservé.
Il faut remonter à 1958 et à l'initiative de Marcel QUENTIN, puis à la transmission de l'entreprise à son fils Jean-Marie, en 1984, pour comprendre l'origine de ce projet. Après plus de 40 années de fonctionnement, l'abattoir de Vire dont la société Marcel QUENTIN est le principal usager (90 % de l'activité) devait s'adapter aux normes sanitaires européennes.
Je me félicite que la réalisation du nouvel abattoir réponde à tous les enjeux actuels :
- le développement d'une activité de deuxième et de troisième transformation ;
- une organisation du travail plus rationnelle ;
- la mise en oeuvre de la traçabilité ;
- le respect des normes de bien-être animal, d'hygiène alimentaire, sanitaire, environnementale.
Une vaste unité de découpe en continuité avec l'abattoir permettra de commercialiser des produits à forte valeur ajoutée, répondant aux attentes des consommateurs et de la grande distribution. Ce conditionnement n'était pas envisageable auparavant.
Cet investissement de 4,2 Meuros permet le maintien de 32 salariés et la création de 20 emplois supplémentaires dans les trois ans à venir.
La présence d'un lycée agricole à Vire et d'un Centre de formation professionnelle agricole à Saint-Lô permet d'envisager la mise en oeuvre de formations spécifiques.
Je tiens à remercier Messieurs QUENTIN et DESDOITS, respectivement Président et Directeur général de la société MARCEL QUENTIN, pour leur implication depuis de nombreuses années dans la formation « bouchers industriels ». L'abattoir de Vire a reçu de nombreux stagiaire en formation (BTS IAA, BTS maintenance, BTS commercial, responsable de production, licence professionnelle...).
Des actions de formation qualifiante répondant aux besoins de la progression professionnelle ont été mises en place.
Je tiens à vous féliciter pour votre engagement au service de la vitalité de nos territoires ruraux.
2. Par ce projet, vous avez souhaité mettre en avant la qualité de la viande de vos terroirs.
Le calendrier de réalisation des travaux a été très serré. Le nouvel ensemble sera opérationnel en octobre prochain.
Le nouvel outil intègre les exigences sanitaires. L'accès aux différents ateliers comporte des sas d'hygiène. Un laboratoire intégré a été prévu, un poste d'ingénieur qualité a été créé.
L'abattoir de Vire se positionne ainsi comme un outil de proximité, sur le segment des viandes de qualité.
La société QUENTIN a su tisser, au fil des années, des liens forts avec les éleveurs régionaux. L'approvisionnement actuel provient à 90% de la région normande. Les produits sont commercialisés dans le cadre de signes de qualité ou de marques propres à la société QUENTIN.
Les animaux de ce bassin herbager et de tradition Normande répondent à un cahier des charges de qualité exigeant, conformément à l'engagement des éleveurs de cette région. L'abattoir a été conçu et réalisé de manière à pouvoir répondre aux obligations de normes NF relatives à la traçabilité. Il satisfait également à toutes les exigences de la réglementation relative au bien-être des animaux.
Une activité de prestations de service auprès des bouchers artisans s'est également développée. L'abattoir est équipé pour satisfaire également les demandes d'abattage rituel bovin.
Les produits sont commercialisés dans le cadre de divers signes de qualité, marques collectives ou propres à la société QUENTIN. La recherche de viande de qualité et de différenciation de produits est constante.
Les marques « Boeuf du Pays Normand », « Boeuf verte prairie », et « Agneau des Bergers de France », le Label rouge « Veau de lait de Normandie » font le succès de cette démarche, et je tiens à vous en féliciter.
La mise en valeur des productions régionales, à travers les signes de qualité, a permis à la filière de bien résister aux crises sanitaires de 1996 et de 2001. Cet effort a démontré de manière éclatante l'intérêt de l'identification des viandes et de la segmentation des marchés.
3. Je vous rejoins sur tous ces points et j'ai souhaité simplifier la lisibilité des signes de qualité par la Loi d'orientation agricole votée le 5 janvier dernier.
C'est la bonne adaptation des signes d'identification et de qualité qui garantit son développement.
Les signes d'identification de la qualité et de l'origine des produits (SIQO) constituent une garantie pour les consommateurs et un levier commercial de premier ordre pour les opérateurs économiques.
Dans un contexte difficile pour certaines filières agroalimentaires, ils ont pour objectif de renouveler le contrat de confiance entre les opérateurs publics et les consommateurs.
La politique des signes de qualité est une démarche volontaire des professionnels, que l'Etat appuie par son engagement. Par ailleurs, l'instruction des appellations a été confié à l'Institut national des appellations d'origine (INAO). Il s'agit de lutter contre les usurpations, dont notre économie rurale est elle aussi victime.
Pour améliorer la lisibilité des dispositifs, nous avons entrepris une refonte avec la loi d'orientation agricole du 5 janvier 2006. Le système de valorisation des produits est simplifié.
Ainsi à partir du 1er janvier 2007, le dispositif officiel de la qualité sera rendu plus simple et plus lisible pour le consommateur. Il faut permettre aux consommateurs d'avoir une vision claire du dispositif, et accroître sa crédibilité, en renforçant les contrôles qui en assurent la légitimité.
La loi met également en place un nouvel établissement public administratif, l'Institut national et l'origine et de la qualité (INAO), chargé de la gestion de l'ensemble des signes d'identification concernant la qualité ou l'origine.
Dans un souci d'assurer la crédibilité des signes auprès des consommateurs, le projet d'ordonnance consacre la séparation des organismes chargés de la défense et de la gestion des signes. Le rôle des organismes de défense et de gestion des signes fait l'objet d'une reconnaissance administrative, de manière à consacrer leur représentativité et leur fonctionnement démocratique.
Conclusion
La construction de ce nouvel abattoir est un atout pour la Basse-Normandie toute entière et pour le bassin de production de Vire.
Je félicite les initiateurs du projet qui ont su, par l'esprit d'initiative et de dialogue, contribuer à développer la dynamique de la filière et favoriser l'emploi.
Source http://www.agriculture.gouv.fr, le 26 septembre 2006