Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs,
Je suis heureux de vous accueillir ce soir au Palais des Affaires étrangères ainsi que tous les membres de votre délégation. Permettez-moi de vous souhaiter une chaleureuse bienvenue dans notre pays où, compte tenu des liens particuliers qui unissent nos deux peuples, vous êtes, vous le savez, un peu chez vous.
Monsieur le Président,
Pour votre premier déplacement officiel sur le continent européen, vous avez choisi de répondre à l'invitation de Monsieur le Président de la République, de retour de Bruxelles et de Rome, où vos entretiens ont été fructueux. J'y vois la marque de la qualité des relations qu'entretiennent nos deux pays, marquées du sceau de l'amitié, de la confiance, et du partenariat.
Monsieur le Président,
Il y a un peu plus d'un an, vous avez été porté à la magistrature suprême, au terme d'un processus électoral qui, en dépit des conditions difficiles dans lesquelles il s'est tenu, a bénéficié d'un accompagnement constant et déterminé de la CEDEAO et de l'Union africaine, mais aussi de l'ensemble de la communauté internationale, et notamment, de l'Union européenne. Avec cette implication collective, une nouvelle ère politique s'ouvre au Togo.
Avec l'appui confirmé de la communauté internationale, vous avez personnellement résolument décidé d'initier un processus de transition démocratique placé sous le signe de la réconciliation nationale, à laquelle l'ensemble des Togolaises et des Togolais aspire tant.
Monsieur le Président,
Après avoir confié la tâche de constituer un gouvernement d'ouverture au Premier ministre Edem Kodjo, qui a choisi de mettre sa longue expérience politique au service de la transition et dont nous saluons le travail, vous avez relancé le dialogue politique intertogolais, avec détermination et ténacité, mais surtout avec sagesse, et le souci prioritaire de la concertation.
L'heureuse conclusion du dialogue politique, qui a abouti à la signature de l'Accord de Lomé du 20 août, a certes été rendue possible par des médiations de très haut niveau qui avaient pour unique objectif l'intérêt du Togo et la stabilité de votre pays, dans une région, l'Afrique de l'Ouest, malheureusement déjà très troublée. Nous tenons d'ailleurs, à cet égard, à saluer encore une fois, ici, la médiation du président Blaise Compaoré, qui s'est révélée tout à fait décisive.
Cependant, c'est avant tout grâce à votre volonté d'aboutir, Monsieur le Président, que l'Accord de Lomé du 20 août a été signé par l'ensemble des parties prenantes, matérialisant ainsi votre détermination à faire des 22 engagements souscrits par le Togo auprès de l'Union européenne, la base du programme politique de votre mandat en cours.
Monsieur le Président,
L'Union européenne et l'ensemble de la communauté internationale ont chaleureusement salué la conclusion du dialogue politique intertogolais et s'en sont réjoui.
Cette condition, qui constituait l'avant-dernier engagement souscrit à Bruxelles, en avril 2004, est maintenant remplie. La Commission européenne a rappelé toute l'importance qui s'attachait désormais à l'annonce consensuelle d'une date de tenue des élections législatives. C'est à cette condition seulement que la coopération communautaire pourra reprendre de façon pleine et entière, pour le plus grand bénéfice du peuple togolais.
La période qui s'ouvre maintenant pour le Togo est cruciale à bien des égards. Il est essentiel que toutes les parties respectent l'Accord de Lomé, dans sa lettre comme dans son esprit. Je tiens à vous redire ici l'entière disponibilité de la France à vous accompagner dans la difficile mise en oeuvre du processus exigeant de démocratisation et d'édification de l'Etat de droit que vous avez entrepris.
Monsieur le Président,
Si vos compatriotes aspirent à la réconciliation nationale, à la paix et à la stabilité, comme ils l'ont manifesté en vous soutenant dans vos efforts pour mener à son terme le dialogue politique, c'est que le Togo, dont le potentiel est considérable, a de nombreux défis à relever, notamment dans le domaine économique.
Vous avez fait du développement économique et social de votre pays une priorité. La tâche est considérable, mais nous connaissons votre détermination, vos compétences, et votre dévouement sans faille à votre pays.
La France, attentive à vos efforts et soucieuse de les accompagner, est à vos côtés pour soutenir l'action de votre gouvernement dans les priorités que vous avez fixées.
Monsieur le Président,
La relation entre nos deux pays revêt un caractère privilégié. La France est particulièrement attentive au devenir du Togo qui a su préserver la paix, au prix d'épreuves parfois difficiles, et conserver son unité dans un environnement régional troublé.
En ce vingt-et-unième siècle qui commence, avec la conclusion de l'Accord de Lomé du 20 août, c'est une nouvelle ère qui s'ouvre pour votre pays et pour le peuple togolais. Dans ces circonstances, l'aide que la France peut apporter au Togo ne lui fera jamais défaut.
Je forme le souhait, Monsieur le Président, que vous réussissiez dans l'importante mission, véritablement historique, qui est la vôtre et vous assure de l'indéfectible amitié de notre pays.
Vive le Togo !
Vive l'amitié et la coopération franco-togolaise !Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 septembre 2006
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs,
Je suis heureux de vous accueillir ce soir au Palais des Affaires étrangères ainsi que tous les membres de votre délégation. Permettez-moi de vous souhaiter une chaleureuse bienvenue dans notre pays où, compte tenu des liens particuliers qui unissent nos deux peuples, vous êtes, vous le savez, un peu chez vous.
Monsieur le Président,
Pour votre premier déplacement officiel sur le continent européen, vous avez choisi de répondre à l'invitation de Monsieur le Président de la République, de retour de Bruxelles et de Rome, où vos entretiens ont été fructueux. J'y vois la marque de la qualité des relations qu'entretiennent nos deux pays, marquées du sceau de l'amitié, de la confiance, et du partenariat.
Monsieur le Président,
Il y a un peu plus d'un an, vous avez été porté à la magistrature suprême, au terme d'un processus électoral qui, en dépit des conditions difficiles dans lesquelles il s'est tenu, a bénéficié d'un accompagnement constant et déterminé de la CEDEAO et de l'Union africaine, mais aussi de l'ensemble de la communauté internationale, et notamment, de l'Union européenne. Avec cette implication collective, une nouvelle ère politique s'ouvre au Togo.
Avec l'appui confirmé de la communauté internationale, vous avez personnellement résolument décidé d'initier un processus de transition démocratique placé sous le signe de la réconciliation nationale, à laquelle l'ensemble des Togolaises et des Togolais aspire tant.
Monsieur le Président,
Après avoir confié la tâche de constituer un gouvernement d'ouverture au Premier ministre Edem Kodjo, qui a choisi de mettre sa longue expérience politique au service de la transition et dont nous saluons le travail, vous avez relancé le dialogue politique intertogolais, avec détermination et ténacité, mais surtout avec sagesse, et le souci prioritaire de la concertation.
L'heureuse conclusion du dialogue politique, qui a abouti à la signature de l'Accord de Lomé du 20 août, a certes été rendue possible par des médiations de très haut niveau qui avaient pour unique objectif l'intérêt du Togo et la stabilité de votre pays, dans une région, l'Afrique de l'Ouest, malheureusement déjà très troublée. Nous tenons d'ailleurs, à cet égard, à saluer encore une fois, ici, la médiation du président Blaise Compaoré, qui s'est révélée tout à fait décisive.
Cependant, c'est avant tout grâce à votre volonté d'aboutir, Monsieur le Président, que l'Accord de Lomé du 20 août a été signé par l'ensemble des parties prenantes, matérialisant ainsi votre détermination à faire des 22 engagements souscrits par le Togo auprès de l'Union européenne, la base du programme politique de votre mandat en cours.
Monsieur le Président,
L'Union européenne et l'ensemble de la communauté internationale ont chaleureusement salué la conclusion du dialogue politique intertogolais et s'en sont réjoui.
Cette condition, qui constituait l'avant-dernier engagement souscrit à Bruxelles, en avril 2004, est maintenant remplie. La Commission européenne a rappelé toute l'importance qui s'attachait désormais à l'annonce consensuelle d'une date de tenue des élections législatives. C'est à cette condition seulement que la coopération communautaire pourra reprendre de façon pleine et entière, pour le plus grand bénéfice du peuple togolais.
La période qui s'ouvre maintenant pour le Togo est cruciale à bien des égards. Il est essentiel que toutes les parties respectent l'Accord de Lomé, dans sa lettre comme dans son esprit. Je tiens à vous redire ici l'entière disponibilité de la France à vous accompagner dans la difficile mise en oeuvre du processus exigeant de démocratisation et d'édification de l'Etat de droit que vous avez entrepris.
Monsieur le Président,
Si vos compatriotes aspirent à la réconciliation nationale, à la paix et à la stabilité, comme ils l'ont manifesté en vous soutenant dans vos efforts pour mener à son terme le dialogue politique, c'est que le Togo, dont le potentiel est considérable, a de nombreux défis à relever, notamment dans le domaine économique.
Vous avez fait du développement économique et social de votre pays une priorité. La tâche est considérable, mais nous connaissons votre détermination, vos compétences, et votre dévouement sans faille à votre pays.
La France, attentive à vos efforts et soucieuse de les accompagner, est à vos côtés pour soutenir l'action de votre gouvernement dans les priorités que vous avez fixées.
Monsieur le Président,
La relation entre nos deux pays revêt un caractère privilégié. La France est particulièrement attentive au devenir du Togo qui a su préserver la paix, au prix d'épreuves parfois difficiles, et conserver son unité dans un environnement régional troublé.
En ce vingt-et-unième siècle qui commence, avec la conclusion de l'Accord de Lomé du 20 août, c'est une nouvelle ère qui s'ouvre pour votre pays et pour le peuple togolais. Dans ces circonstances, l'aide que la France peut apporter au Togo ne lui fera jamais défaut.
Je forme le souhait, Monsieur le Président, que vous réussissiez dans l'importante mission, véritablement historique, qui est la vôtre et vous assure de l'indéfectible amitié de notre pays.
Vive le Togo !
Vive l'amitié et la coopération franco-togolaise !Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 septembre 2006