Texte intégral
Merci pour votre accueil, merci pour votre enthousiasme.
Merci cher Jean-Claude pour la générosité avec laquelle tu nous reçois dans ta ville de Marseille. Jean-Claude, tu as conquis cette ville de haute lutte. Tu y es reconnu, tu y es aimé. Tu n'es plus seulement un maire, mais déjà une figure historique de Marseille et nous en sommes fiers pour toi, comme nous sommes fiers de Marseille :
Une ville de la diversité, une ville de l'échange, une ville authentique et bouillonnante.
Mais une ville qui met par-dessus tout la fierté, quelles que soient les sensibilités, d'appartenir à la même famille. Une ville qui se rassemble toujours dans les moments difficiles. Une ville fraternelle.
L'estime, le respect, la fraternité, voilà le visage de notre famille politique aujourd'hui :
Oui il y a des convictions et des personnalités différentes, il y a des tempéraments divers.
Mais nous avons tiré les leçons de l'expérience : nous connaissons le prix de la division, nous connaissons le prix des affrontements, et nous l'avons payé cher. Aujourd'hui mieux que personne nous savons que dans les moments importants il faut se rassembler pour gagner, pour défendre nos idéaux, pour défendre les intérêts de notre pays.
Je suis ce soir devant vous avec Nicolas SARKOZY et j'en suis heureux car nous partageons une même ambition :
Une ambition d'action au sein du gouvernement : vous êtes un ministre d'Etat volontaire, engagé dans le combat de la sécurité, déterminé à lutter contre la délinquance dans notre pays : je veux vous dire toute ma reconnaissance.
Une ambition de rassemblement fortifiée par les épreuves, par les difficultés, et qui est la condition de notre succès à tous.
Dans ce combat, ce que vous avez fait de l'UMP est un atout pour nous tous et notre famille toute entière, et je veux vous en remercier.
C'est le premier message que je veux vous faire passer aujourd'hui. Et c'est mon engagement : notre famille sera rassemblée pour les grandes échéances de l'année prochaine.
Elle le sera parce que c'est notre responsabilité vis-à-vis de vous, jeunes, militants qui n'avez cessé de vous mobiliser depuis des mois pour défendre nos idées et nos valeurs.
Elle le sera pour la France que nous avons engagée sur la voie de la modernité et qui ne peut pas prendre le risque d'un retour en arrière.
Elle le sera parce que notre famille veut la victoire et qu'elle fera tout pour la mériter.
Mais ne l'oublions pas, il y a une condition essentielle : c'est de poursuivre le travail que nous avons engagé sous l'autorité du Président de la République, Jacques CHIRAC. Ma politique d'hier, c'est l'action. Ma politique d'aujourd'hui, c'est l'action. Ma politique de demain, c'est l'action.
Je le sais, depuis des années les gouvernements se sont souvent contentés, en fin de législature et avant les grands rendez-vous électoraux, de gérer les affaires courantes. Mais ce n'est pas l'idée que je me fais de la politique. Les choses ont changé, le monde a changé : nous ne pouvons pas attendre, nous ne pouvons pas ne rien faire face aux inquiétudes de nos concitoyens.
Vous-mêmes, ici rassemblés, avec tant d'énergie, tant d'ardeur, que penseriez-vous d'un gouvernement qui baisserait les bras face au chômage et qui ne chercherait pas à vous ouvrir de vraies perspectives d'avenir ?
La détermination du gouvernement à poursuivre le désendettement du pays, à faire reculer le chômage, à lutter contre l'insécurité et à préparer notre pays aux grands défis de l'avenir est totale. Car oui, nous voulons apporter des résultats aux Français, des résultats à notre famille. Nous voulons vous offrir un bilan qui sera un gage de crédibilité pour notre projet, face aux propositions fantaisistes, abstraites ou ruineuses de la gauche.
Vous savez qu'au coeur de la politique du gouvernement, nous avons mis la lutte contre le chômage. Permettez-moi de m'arrêter un instant avec vous sur ce sujet.
Depuis des décennies, notre cohésion sociale est rongée par le chômage de masse. Le chômage détruit le lien social. Le chômage nourrit l'inquiétude. Le chômage aggrave les tensions dans les familles. Et je pense en particulier à vous, à tous les jeunes de France : vous voulez des perspectives, vous voulez du travail, vous voulez exercer vos talents.
Les socialistes nous ont dit : tout a déjà été tenté. C'est faux. Ils nous ont dit : il faut attendre le retour de la croissance. C'est faux. Avec Jean-Louis BORLOO, avec Thierry BRETON, nous avons fait exactement l'inverse. Nous avons forcé les choses. Nous avons créé de nouveaux instruments qui marchent comme le CNE, nous avons transformé le service public de l'emploi, nous avons développé des contrats aidés adaptés à la situation de chacun, nous nous sommes battus et nous continuons à nous battre chaque jour pour réduire le nombre de demandeurs d'emploi dans notre pays. La croissance, nous sommes allés la chercher. Les emplois, nous sommes allés les chercher. Un par un. Jour après jour. Et nous continuerons.
Qu'est-ce que nous visons ?
Une société plus confiante, où les jeunes peuvent démarrer sans inquiétude dans la vie, où changer de travail n'est pas un sujet d'angoisse, où avoir 50 ans n'est pas un obstacle à l'activité.
Une société où les lycéens et les étudiants ont droit à une vraie orientation, où la formation ne s'arrête pas à vingt ans et où il y a toujours une chance lorsqu'on se heurte à des difficultés.
Une société unie, qui refuse les inégalités criantes entre les territoires, où la peur d'échouer est moins forte que l'envie de réussir, une société où chacun s'engage, comme vous le faites, pour contribuer à notre destin collectif, une société qui sait où elle va et ce qu'elle veut.
Alors oui nous avons des résultats. Parce que nous avons des principes. Parce que nous faisons vivre nos valeurs :
Des valeurs de travail :
Et c'est une ironie de l'histoire de voir aujourd'hui la gauche essayer de s'en emparer, alors qu'elle n'a pas cessé de les décourager.
Nous, nous les avons remises au coeur de la société. Nous l'avons fait concrètement : en encourageant le travail plutôt que l'assistance, en abaissant l'impôt sur le revenu, en aidant les petites entreprises.
Je suis sûr que les Français ne seront pas dupes : ils voient bien la remise en marche de notre pays, de nos entreprises, de la croissance et de l'innovation.
Il y a d'autres principes auxquelles nous sommes naturellement attachés :
Je pense au respect de l'autorité, qui est le seul moyen de protéger les plus faibles.
Je pense à la liberté, à laquelle vous aspirez tous : liberté de s'établir dans la vie, liberté de mener des projets à bien, de créer des entreprises, de bouger. Tout cela, nous l'avons encouragé. Tout cela, nous l'avons défendu.
Mais il est temps de prendre conscience et de marteler que notre famille politique incarne aussi aujourd'hui, avec détermination et pragmatisme, la justice sociale, l'égalité des chances, la solidarité. Ne nous laissons pas enfermer dans une image réductrice et caricaturale de notre famille. Assumons ce que nous faisons :
Assumons la lutte contre les discriminations : qui a créé la Haute autorité de lutte contre les discriminations ? Nous, sous l'impulsion du Président de la République.
Assumons l'égalité des chances : qui a renforcé les moyens des ZEP, créé les collèges ambition réussite, mis en place des auxiliaires de vie scolaire, créé les équipes de réussite éducative ? Nous encore.
Assumons la solidarité : qui a fait de la prime pour l'emploi un vrai treizième mois pour les salariés les plus modestes, qui a développé la participation, qui a permis le rattrapage du SMIC depuis 5 ans ? Nous toujours.
Alors pensons grand. Voyons large. Avançons généreux. A la hauteur des espérances de nos concitoyens. Soucieux de briser les cadres et d'ouvrir les fenêtres pour épanouir toutes nos passions, tous nos rêves, toutes nos énergies. Oui nous voulons rassembler les Français. Oui nous pouvons faire bouger la France.
Et dans le monde, qui défend une grande ambition nationale ? Et vous savez l'importance que les Français accordent à la place de leur pays dans le monde. Alors oui, c'est une chance que d'avoir un Président de la République qui est l'une des figures internationales les plus respectées pour son engagement en faveur de la paix, en faveur de l'environnement, en faveur du développement.
Je sais que pour vous, l'Europe n'est pas une abstraction. C'est une réalité quotidienne. Ce sont des villes, ce sont des visages. Ce sont des langues. Ce sont des projets pour vos études. Ce sont des ambitions pour votre travail.
C'est à vous qu'il appartient de donner une âme à cet espace nouveau, c'est à vous qu'il revient de donner corps à tous les projets que nous avons fait avancer, l'Europe de l'espace, de la défense, des grandes universités ; c'est vous qui la ferez vivre. Ne baissez pas les bras face à l'immensité de la tâche.
L'Europe a su gagner la paix. L'Europe a su gagner la démocratie. Elle doit désormais gagner son identité et ses frontières. Elle doit inventer les nouvelles technologies et les connaissances de demain. Elle doit être un modèle de justice sociale et de développement durable. A nous tous ensemble de relever ce défi.
Je connais aussi votre attachement à la paix :
Pendant la crise irakienne j'ai reçu des milliers de témoignages de jeunes de votre âge qui étaient fiers que notre pays soit un acteur de la paix.
Depuis des années, avec le Président de la République, je veux défendre la règle internationale contre l'arbitraire, je plaide pour les solutions politiques plutôt que pour le recours à la force, je m'efforce d'affirmer le respect des identités contre l'intransigeance et l'intolérance.
C'est un combat décisif que la France doit poursuivre inlassablement : c'est son intérêt. C'est aussi son honneur.
Regardez le rôle actif que nous jouons depuis 3 ans dans la gestion de la crise nucléaire iranienne.
Regardez comment, sous l'autorité du Président de la République, nous avons obtenu le cessez-le-feu au Liban et pris le commandement de la FINUL rénovée.
Avec l'Europe, avec la paix dans le monde, c'est une vision de l'avenir de notre planète que vous portez : plus que d'autres, vous avez conscience de l'injustice des violences, des risques d'embrasement de certaines régions, des atteintes irréparables qui sont faites à l'environnement. Vous êtes exigeants. Vous êtes vigilants. Vous voulez un autre monde. Vous avez raison de porter haut cet espoir. Gardez intactes ces révoltes. Elles sont nécessaires. Elles sont attendues par les autres peuples. Elles font la force de la France.
Alors oui, ce soir je veux vous dire ma conviction : nous avons tout dans nos mains pour gagner pour la France. A condition de rester fidèles à deux exigences : l'action et le rassemblement. De là nous tirerons la force de notre vision, de nos propositions. Tous ensemble, avec Jacques CHIRAC, avec Nicolas SARKOZY, avec nos parlementaires, avec nos élus nationaux et locaux, avec tous les membres du gouvernement nous serons au rendez-vous des Français.
Mais rien ne sera possible sans vous, responsables départementaux, conseillers nationaux, avec Jean-Michel MURACCIOLE, avec Fabien DE SANS-NICOLAS. Le gouvernement et la majorité comptent sur vous pour être les relais de notre action, les porte-voix de notre ambition pour notre pays. A vous d'expliquer, à vous de convaincre, à vous de persuader nos concitoyens que nous sommes sur la bonne voie et qu'ils peuvent nous faire confiance.
source http://www.u-m-p.org, le 3 octobre 2006
Merci cher Jean-Claude pour la générosité avec laquelle tu nous reçois dans ta ville de Marseille. Jean-Claude, tu as conquis cette ville de haute lutte. Tu y es reconnu, tu y es aimé. Tu n'es plus seulement un maire, mais déjà une figure historique de Marseille et nous en sommes fiers pour toi, comme nous sommes fiers de Marseille :
Une ville de la diversité, une ville de l'échange, une ville authentique et bouillonnante.
Mais une ville qui met par-dessus tout la fierté, quelles que soient les sensibilités, d'appartenir à la même famille. Une ville qui se rassemble toujours dans les moments difficiles. Une ville fraternelle.
L'estime, le respect, la fraternité, voilà le visage de notre famille politique aujourd'hui :
Oui il y a des convictions et des personnalités différentes, il y a des tempéraments divers.
Mais nous avons tiré les leçons de l'expérience : nous connaissons le prix de la division, nous connaissons le prix des affrontements, et nous l'avons payé cher. Aujourd'hui mieux que personne nous savons que dans les moments importants il faut se rassembler pour gagner, pour défendre nos idéaux, pour défendre les intérêts de notre pays.
Je suis ce soir devant vous avec Nicolas SARKOZY et j'en suis heureux car nous partageons une même ambition :
Une ambition d'action au sein du gouvernement : vous êtes un ministre d'Etat volontaire, engagé dans le combat de la sécurité, déterminé à lutter contre la délinquance dans notre pays : je veux vous dire toute ma reconnaissance.
Une ambition de rassemblement fortifiée par les épreuves, par les difficultés, et qui est la condition de notre succès à tous.
Dans ce combat, ce que vous avez fait de l'UMP est un atout pour nous tous et notre famille toute entière, et je veux vous en remercier.
C'est le premier message que je veux vous faire passer aujourd'hui. Et c'est mon engagement : notre famille sera rassemblée pour les grandes échéances de l'année prochaine.
Elle le sera parce que c'est notre responsabilité vis-à-vis de vous, jeunes, militants qui n'avez cessé de vous mobiliser depuis des mois pour défendre nos idées et nos valeurs.
Elle le sera pour la France que nous avons engagée sur la voie de la modernité et qui ne peut pas prendre le risque d'un retour en arrière.
Elle le sera parce que notre famille veut la victoire et qu'elle fera tout pour la mériter.
Mais ne l'oublions pas, il y a une condition essentielle : c'est de poursuivre le travail que nous avons engagé sous l'autorité du Président de la République, Jacques CHIRAC. Ma politique d'hier, c'est l'action. Ma politique d'aujourd'hui, c'est l'action. Ma politique de demain, c'est l'action.
Je le sais, depuis des années les gouvernements se sont souvent contentés, en fin de législature et avant les grands rendez-vous électoraux, de gérer les affaires courantes. Mais ce n'est pas l'idée que je me fais de la politique. Les choses ont changé, le monde a changé : nous ne pouvons pas attendre, nous ne pouvons pas ne rien faire face aux inquiétudes de nos concitoyens.
Vous-mêmes, ici rassemblés, avec tant d'énergie, tant d'ardeur, que penseriez-vous d'un gouvernement qui baisserait les bras face au chômage et qui ne chercherait pas à vous ouvrir de vraies perspectives d'avenir ?
La détermination du gouvernement à poursuivre le désendettement du pays, à faire reculer le chômage, à lutter contre l'insécurité et à préparer notre pays aux grands défis de l'avenir est totale. Car oui, nous voulons apporter des résultats aux Français, des résultats à notre famille. Nous voulons vous offrir un bilan qui sera un gage de crédibilité pour notre projet, face aux propositions fantaisistes, abstraites ou ruineuses de la gauche.
Vous savez qu'au coeur de la politique du gouvernement, nous avons mis la lutte contre le chômage. Permettez-moi de m'arrêter un instant avec vous sur ce sujet.
Depuis des décennies, notre cohésion sociale est rongée par le chômage de masse. Le chômage détruit le lien social. Le chômage nourrit l'inquiétude. Le chômage aggrave les tensions dans les familles. Et je pense en particulier à vous, à tous les jeunes de France : vous voulez des perspectives, vous voulez du travail, vous voulez exercer vos talents.
Les socialistes nous ont dit : tout a déjà été tenté. C'est faux. Ils nous ont dit : il faut attendre le retour de la croissance. C'est faux. Avec Jean-Louis BORLOO, avec Thierry BRETON, nous avons fait exactement l'inverse. Nous avons forcé les choses. Nous avons créé de nouveaux instruments qui marchent comme le CNE, nous avons transformé le service public de l'emploi, nous avons développé des contrats aidés adaptés à la situation de chacun, nous nous sommes battus et nous continuons à nous battre chaque jour pour réduire le nombre de demandeurs d'emploi dans notre pays. La croissance, nous sommes allés la chercher. Les emplois, nous sommes allés les chercher. Un par un. Jour après jour. Et nous continuerons.
Qu'est-ce que nous visons ?
Une société plus confiante, où les jeunes peuvent démarrer sans inquiétude dans la vie, où changer de travail n'est pas un sujet d'angoisse, où avoir 50 ans n'est pas un obstacle à l'activité.
Une société où les lycéens et les étudiants ont droit à une vraie orientation, où la formation ne s'arrête pas à vingt ans et où il y a toujours une chance lorsqu'on se heurte à des difficultés.
Une société unie, qui refuse les inégalités criantes entre les territoires, où la peur d'échouer est moins forte que l'envie de réussir, une société où chacun s'engage, comme vous le faites, pour contribuer à notre destin collectif, une société qui sait où elle va et ce qu'elle veut.
Alors oui nous avons des résultats. Parce que nous avons des principes. Parce que nous faisons vivre nos valeurs :
Des valeurs de travail :
Et c'est une ironie de l'histoire de voir aujourd'hui la gauche essayer de s'en emparer, alors qu'elle n'a pas cessé de les décourager.
Nous, nous les avons remises au coeur de la société. Nous l'avons fait concrètement : en encourageant le travail plutôt que l'assistance, en abaissant l'impôt sur le revenu, en aidant les petites entreprises.
Je suis sûr que les Français ne seront pas dupes : ils voient bien la remise en marche de notre pays, de nos entreprises, de la croissance et de l'innovation.
Il y a d'autres principes auxquelles nous sommes naturellement attachés :
Je pense au respect de l'autorité, qui est le seul moyen de protéger les plus faibles.
Je pense à la liberté, à laquelle vous aspirez tous : liberté de s'établir dans la vie, liberté de mener des projets à bien, de créer des entreprises, de bouger. Tout cela, nous l'avons encouragé. Tout cela, nous l'avons défendu.
Mais il est temps de prendre conscience et de marteler que notre famille politique incarne aussi aujourd'hui, avec détermination et pragmatisme, la justice sociale, l'égalité des chances, la solidarité. Ne nous laissons pas enfermer dans une image réductrice et caricaturale de notre famille. Assumons ce que nous faisons :
Assumons la lutte contre les discriminations : qui a créé la Haute autorité de lutte contre les discriminations ? Nous, sous l'impulsion du Président de la République.
Assumons l'égalité des chances : qui a renforcé les moyens des ZEP, créé les collèges ambition réussite, mis en place des auxiliaires de vie scolaire, créé les équipes de réussite éducative ? Nous encore.
Assumons la solidarité : qui a fait de la prime pour l'emploi un vrai treizième mois pour les salariés les plus modestes, qui a développé la participation, qui a permis le rattrapage du SMIC depuis 5 ans ? Nous toujours.
Alors pensons grand. Voyons large. Avançons généreux. A la hauteur des espérances de nos concitoyens. Soucieux de briser les cadres et d'ouvrir les fenêtres pour épanouir toutes nos passions, tous nos rêves, toutes nos énergies. Oui nous voulons rassembler les Français. Oui nous pouvons faire bouger la France.
Et dans le monde, qui défend une grande ambition nationale ? Et vous savez l'importance que les Français accordent à la place de leur pays dans le monde. Alors oui, c'est une chance que d'avoir un Président de la République qui est l'une des figures internationales les plus respectées pour son engagement en faveur de la paix, en faveur de l'environnement, en faveur du développement.
Je sais que pour vous, l'Europe n'est pas une abstraction. C'est une réalité quotidienne. Ce sont des villes, ce sont des visages. Ce sont des langues. Ce sont des projets pour vos études. Ce sont des ambitions pour votre travail.
C'est à vous qu'il appartient de donner une âme à cet espace nouveau, c'est à vous qu'il revient de donner corps à tous les projets que nous avons fait avancer, l'Europe de l'espace, de la défense, des grandes universités ; c'est vous qui la ferez vivre. Ne baissez pas les bras face à l'immensité de la tâche.
L'Europe a su gagner la paix. L'Europe a su gagner la démocratie. Elle doit désormais gagner son identité et ses frontières. Elle doit inventer les nouvelles technologies et les connaissances de demain. Elle doit être un modèle de justice sociale et de développement durable. A nous tous ensemble de relever ce défi.
Je connais aussi votre attachement à la paix :
Pendant la crise irakienne j'ai reçu des milliers de témoignages de jeunes de votre âge qui étaient fiers que notre pays soit un acteur de la paix.
Depuis des années, avec le Président de la République, je veux défendre la règle internationale contre l'arbitraire, je plaide pour les solutions politiques plutôt que pour le recours à la force, je m'efforce d'affirmer le respect des identités contre l'intransigeance et l'intolérance.
C'est un combat décisif que la France doit poursuivre inlassablement : c'est son intérêt. C'est aussi son honneur.
Regardez le rôle actif que nous jouons depuis 3 ans dans la gestion de la crise nucléaire iranienne.
Regardez comment, sous l'autorité du Président de la République, nous avons obtenu le cessez-le-feu au Liban et pris le commandement de la FINUL rénovée.
Avec l'Europe, avec la paix dans le monde, c'est une vision de l'avenir de notre planète que vous portez : plus que d'autres, vous avez conscience de l'injustice des violences, des risques d'embrasement de certaines régions, des atteintes irréparables qui sont faites à l'environnement. Vous êtes exigeants. Vous êtes vigilants. Vous voulez un autre monde. Vous avez raison de porter haut cet espoir. Gardez intactes ces révoltes. Elles sont nécessaires. Elles sont attendues par les autres peuples. Elles font la force de la France.
Alors oui, ce soir je veux vous dire ma conviction : nous avons tout dans nos mains pour gagner pour la France. A condition de rester fidèles à deux exigences : l'action et le rassemblement. De là nous tirerons la force de notre vision, de nos propositions. Tous ensemble, avec Jacques CHIRAC, avec Nicolas SARKOZY, avec nos parlementaires, avec nos élus nationaux et locaux, avec tous les membres du gouvernement nous serons au rendez-vous des Français.
Mais rien ne sera possible sans vous, responsables départementaux, conseillers nationaux, avec Jean-Michel MURACCIOLE, avec Fabien DE SANS-NICOLAS. Le gouvernement et la majorité comptent sur vous pour être les relais de notre action, les porte-voix de notre ambition pour notre pays. A vous d'expliquer, à vous de convaincre, à vous de persuader nos concitoyens que nous sommes sur la bonne voie et qu'ils peuvent nous faire confiance.
source http://www.u-m-p.org, le 3 octobre 2006