Texte intégral
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Mes chers Collègues,
Chère Kevin Kling,
Chers enfants,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Enfants birmans, d'Éthiopie ou du Tibet... « jumelles chinoises », « père et fille sur un tandem », « défilé d'écoliers »...
Grâce à vous, chère Kevin Kling, ces enfants du bout du monde ont pu rejoindre « Antoine et son voilier », sur les Grilles de notre beau Jardin du Luxembourg, dans un même éclat de rire !
Enfants du monde est une « invitation au voyage » qui nous permet, par votre regard émouvant et généreux, de partager votre philosophie, construite au long de 25 années de tour du monde, et que je résumerai en trois mots : « la beauté existe ». Vous avez raison : ces portraits d'enfants l'illustrent à merveille !
Des régions les plus inaccessibles et les plus belles de la planète, de la jungle birmane aux steppes mongoles, en passant par l'Himalaya et le Tibet, et du grand rift africain aux Andes, vous nous démontrez que, par sa beauté, sa pureté, son innocence, l'enfant, quel que soit son visage, est le diamant de nos civilisations.
Vous avez rapporté plusieurs centaines de portraits d'enfants de vos nombreux voyages... et vous avez retenu - non sans mal... m'a t'on dit ! - quatre vingt trois de ces portraits C'est un art exigeant et noble que celui du portrait, qui saisit avec une précision sans pareil, les traits, les expressions d'un être et qui surtout rend présent un absent.
En effet, cette dimension est essentielle dans l'art du portrait : saisir l'absent, l'être aimé.
Ces enfants, vos enfants, chère Kevin Kling, sont présents au Sénat et témoignent, grâce à la qualité de votre art, de la valeur immense des regards qu'ils portent sur notre monde. Je souhaite que ces regards pacifiques, aimants et confiants, inspirent tous ceux qui passeront rue de Médicis.
Ainsi, chère Kevin Kling, chacun des spectateurs de cette exposition vous sera reconnaissant de cette invitation au voyage dans notre enfance.
Le Sénat, assemblée ouverte sur le monde, soucieuse de l'avenir de la planète et des générations qui s'y épanouiront, avait vocation à offrir une tribune, un espace de réflexion, à la mesure de ce message profondément humaniste, qui sait distinguer dans le regard de chaque enfant l'étincelle de la vie et l'espérance d'un monde meilleur.
La politique culturelle du Sénat, dont ces expositions sont l'un des piliers, lui permet de multiplier les contacts avec les citoyens.
Si l'on en juge par la présence des quelque 27.000 concitoyens qui, cette année encore, ont visité la Haute Assemblée durant les dernières Journées du Patrimoine, j'ai la faiblesse de croire que cette volonté d'ouverture est plébiscitée. Le succès de vos clichés, chère Kevin Kling, en est une nouvelle illustration.
Je saisis donc l'occasion de cette inauguration, pour vous en remercier chaleureusement. Merci à tous d'être présents à nos côtés aujourd'hui, pour cette dernière née, la 15e de nos expositions : Enfants du Monde.
Je souhaite également remercier très vivement nos partenaires pour cette magnifique réalisation : l'UNICEF France pour son soutien, le Groupe Danone et la société Blédina pour leurs concours précieux, PICTO pour la qualité de ses tirages, et le magazine Parents qui, tout naturellement, accompagne la promotion de cette exposition.
Ces expositions sont un « art passant », offert à tous sans discriminations : habitués du Jardin du Luxembourg, écoliers, lycéens ou étudiants du Quartier latin, touristes de France et du monde entier, amenés à fréquenter régulièrement ou par hasard les frondaisons de la rue de Médicis. Chacun est libre de s'arrêter quelques instants devant un cliché qui aura accroché son regard, ou su raviver un souvenir.
Le sens de cette exposition doit également nous inciter à protéger les enfants d'aujourd'hui, comme notre inspiration la plus précieuse, en gardant toujours à l'esprit qu'ils seront les adultes de demain. Ce sont ces adultes qui auront à protéger la République et la démocratie comme des biens précieux et fragiles. Car ce ne sont pas là des biens acquis pour toujours : la transmission aux générations nouvelles des valeurs qui les constituent doit rester pour nous une exigence quotidienne, un combat permanent.
Je forme donc le voeu que cette exposition soit une passerelle entre les générations : que, touchés par les regards de leurs contemporains, les enfants d'aujourd'hui puissent découvrir l'importance des valeurs que nous défendons quotidiennement... et que le public, contemplant ces visages, ces expressions et ces attitudes, qui inspirent une affection irrésistible, soit incité à davantage de générosité et d'espoir pour une société qui aspire à plus d'harmonie et de paix.
Permettez-moi, en forme de conclusion, de citer ce proverbe malien -un pays dans lequel vous avez séjourné et réalisé nombre de reportages...- : «On n'est pas orphelin d'avoir perdu père et mère, mais d'avoir perdu l'espoir». Merci à vous, chère Kevin Kling, et à travers vous, à tous ces enfants, qui nous redonnent confiance en l'avenir.
Je vous remercie de votre attention.Source http://www.senat.fr, le 2 octobre 2006
Mes chers Collègues,
Chère Kevin Kling,
Chers enfants,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Enfants birmans, d'Éthiopie ou du Tibet... « jumelles chinoises », « père et fille sur un tandem », « défilé d'écoliers »...
Grâce à vous, chère Kevin Kling, ces enfants du bout du monde ont pu rejoindre « Antoine et son voilier », sur les Grilles de notre beau Jardin du Luxembourg, dans un même éclat de rire !
Enfants du monde est une « invitation au voyage » qui nous permet, par votre regard émouvant et généreux, de partager votre philosophie, construite au long de 25 années de tour du monde, et que je résumerai en trois mots : « la beauté existe ». Vous avez raison : ces portraits d'enfants l'illustrent à merveille !
Des régions les plus inaccessibles et les plus belles de la planète, de la jungle birmane aux steppes mongoles, en passant par l'Himalaya et le Tibet, et du grand rift africain aux Andes, vous nous démontrez que, par sa beauté, sa pureté, son innocence, l'enfant, quel que soit son visage, est le diamant de nos civilisations.
Vous avez rapporté plusieurs centaines de portraits d'enfants de vos nombreux voyages... et vous avez retenu - non sans mal... m'a t'on dit ! - quatre vingt trois de ces portraits C'est un art exigeant et noble que celui du portrait, qui saisit avec une précision sans pareil, les traits, les expressions d'un être et qui surtout rend présent un absent.
En effet, cette dimension est essentielle dans l'art du portrait : saisir l'absent, l'être aimé.
Ces enfants, vos enfants, chère Kevin Kling, sont présents au Sénat et témoignent, grâce à la qualité de votre art, de la valeur immense des regards qu'ils portent sur notre monde. Je souhaite que ces regards pacifiques, aimants et confiants, inspirent tous ceux qui passeront rue de Médicis.
Ainsi, chère Kevin Kling, chacun des spectateurs de cette exposition vous sera reconnaissant de cette invitation au voyage dans notre enfance.
Le Sénat, assemblée ouverte sur le monde, soucieuse de l'avenir de la planète et des générations qui s'y épanouiront, avait vocation à offrir une tribune, un espace de réflexion, à la mesure de ce message profondément humaniste, qui sait distinguer dans le regard de chaque enfant l'étincelle de la vie et l'espérance d'un monde meilleur.
La politique culturelle du Sénat, dont ces expositions sont l'un des piliers, lui permet de multiplier les contacts avec les citoyens.
Si l'on en juge par la présence des quelque 27.000 concitoyens qui, cette année encore, ont visité la Haute Assemblée durant les dernières Journées du Patrimoine, j'ai la faiblesse de croire que cette volonté d'ouverture est plébiscitée. Le succès de vos clichés, chère Kevin Kling, en est une nouvelle illustration.
Je saisis donc l'occasion de cette inauguration, pour vous en remercier chaleureusement. Merci à tous d'être présents à nos côtés aujourd'hui, pour cette dernière née, la 15e de nos expositions : Enfants du Monde.
Je souhaite également remercier très vivement nos partenaires pour cette magnifique réalisation : l'UNICEF France pour son soutien, le Groupe Danone et la société Blédina pour leurs concours précieux, PICTO pour la qualité de ses tirages, et le magazine Parents qui, tout naturellement, accompagne la promotion de cette exposition.
Ces expositions sont un « art passant », offert à tous sans discriminations : habitués du Jardin du Luxembourg, écoliers, lycéens ou étudiants du Quartier latin, touristes de France et du monde entier, amenés à fréquenter régulièrement ou par hasard les frondaisons de la rue de Médicis. Chacun est libre de s'arrêter quelques instants devant un cliché qui aura accroché son regard, ou su raviver un souvenir.
Le sens de cette exposition doit également nous inciter à protéger les enfants d'aujourd'hui, comme notre inspiration la plus précieuse, en gardant toujours à l'esprit qu'ils seront les adultes de demain. Ce sont ces adultes qui auront à protéger la République et la démocratie comme des biens précieux et fragiles. Car ce ne sont pas là des biens acquis pour toujours : la transmission aux générations nouvelles des valeurs qui les constituent doit rester pour nous une exigence quotidienne, un combat permanent.
Je forme donc le voeu que cette exposition soit une passerelle entre les générations : que, touchés par les regards de leurs contemporains, les enfants d'aujourd'hui puissent découvrir l'importance des valeurs que nous défendons quotidiennement... et que le public, contemplant ces visages, ces expressions et ces attitudes, qui inspirent une affection irrésistible, soit incité à davantage de générosité et d'espoir pour une société qui aspire à plus d'harmonie et de paix.
Permettez-moi, en forme de conclusion, de citer ce proverbe malien -un pays dans lequel vous avez séjourné et réalisé nombre de reportages...- : «On n'est pas orphelin d'avoir perdu père et mère, mais d'avoir perdu l'espoir». Merci à vous, chère Kevin Kling, et à travers vous, à tous ces enfants, qui nous redonnent confiance en l'avenir.
Je vous remercie de votre attention.Source http://www.senat.fr, le 2 octobre 2006