Texte intégral
Monsieur le Président de la CCI de Guyane
(Jean-Paul LE PELLETIER),
Monsieur le Président du CTG
(Elie PANNELLE),
Monsieur le Président de la Fédération des Professionnels du Tourisme
(Bernard GUILLAUMANT),
Mesdames et Messieurs,
Je suis heureux de pouvoir ouvrir cette réunion consacrée au financement des entreprises de la filière touristique, à la fois en qualité d'élu guyanais et de ministre délégué au Tourisme.
Mes fonctions au sein des gouvernements RAFFARIN et DE VILLEPIN m'ont permis en effet depuis plus de 4 ans maintenant de mieux appréhender les réalités d'un secteur complexe, où la concurrence internationale est très vive, mais aussi de mieux cerner les enjeux, considérables en terme d'emplois.
L'objet de cette réunion est précisément de mieux cerner ces enjeux pour la Guyane. Les investisseurs, et ceux qui les financent, sont souvent accusés de frilosité. C'est un mauvais procès qui leur est fait.
Les banques ont surtout besoin de visibilité, sur le long terme, pour s'engager pleinement aux côtés des entrepreneurs. Les collectivités publiques ont donc un devoir de transparence et d'information qui seul peut permettre de nouer des partenariats public-privé équilibrés et performants.
C'est pourquoi j'ai souhaité aujourd'hui vous apporter les informations nécessaires à la mise en oeuvre de ce PPP que j'appelle de mes voeux.
Car, en matière de tourisme, la Guyane dispose de réels atouts : sa culture, son patrimoine, sa biodiversité exceptionnelle, le spatial, l'environnement amazonien ou sud-américain.
Elle possède surtout l'avantage d'arriver au bon moment sur un marché où l'offre, surabondante, est vite dépassée.
Les difficultés que connaissent encore les Antilles, dont le décollage touristique remonte à 30 ans, et aujourd'hui de la République dominicaine qui peine à renouveler son image de soleil bon marché montrent que la voie est étroite pour assurer un développement touristique équilibré et pérenne.
Les choix stratégiques doivent être mûrement réfléchis car les investissements sont important et les équipements prévus pour durer.
Il s'agit aujourd'hui d'évaluer les potentialités d'une filière qui représente une alternative de développement économique essentielle pour notre département où les contraintes -éloignement, isolement, étroitesse du marché local, concurrence des pays voisins à main d'oeuvre bon marché- rendent peu aisés le développement d'une industrie pourvoyeuse d'emplois.
Nous possédons une offre originale, qui s'adresse certes à un marché de niche (les grands voyageurs, les amateurs de grands espaces, de nature et de culture authentiques) mais un marché en pleine expansion qui attire des clientèles à haute contribution.
J'espère que cette réunion nous permettra de mieux cerner les besoins et les priorités pour avancer ensemble dans le développement d'une filière porteuse d'espoir et porteuse d'avenir. Je vous remercie.
Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 16 octobre 2006
(Jean-Paul LE PELLETIER),
Monsieur le Président du CTG
(Elie PANNELLE),
Monsieur le Président de la Fédération des Professionnels du Tourisme
(Bernard GUILLAUMANT),
Mesdames et Messieurs,
Je suis heureux de pouvoir ouvrir cette réunion consacrée au financement des entreprises de la filière touristique, à la fois en qualité d'élu guyanais et de ministre délégué au Tourisme.
Mes fonctions au sein des gouvernements RAFFARIN et DE VILLEPIN m'ont permis en effet depuis plus de 4 ans maintenant de mieux appréhender les réalités d'un secteur complexe, où la concurrence internationale est très vive, mais aussi de mieux cerner les enjeux, considérables en terme d'emplois.
L'objet de cette réunion est précisément de mieux cerner ces enjeux pour la Guyane. Les investisseurs, et ceux qui les financent, sont souvent accusés de frilosité. C'est un mauvais procès qui leur est fait.
Les banques ont surtout besoin de visibilité, sur le long terme, pour s'engager pleinement aux côtés des entrepreneurs. Les collectivités publiques ont donc un devoir de transparence et d'information qui seul peut permettre de nouer des partenariats public-privé équilibrés et performants.
C'est pourquoi j'ai souhaité aujourd'hui vous apporter les informations nécessaires à la mise en oeuvre de ce PPP que j'appelle de mes voeux.
Car, en matière de tourisme, la Guyane dispose de réels atouts : sa culture, son patrimoine, sa biodiversité exceptionnelle, le spatial, l'environnement amazonien ou sud-américain.
Elle possède surtout l'avantage d'arriver au bon moment sur un marché où l'offre, surabondante, est vite dépassée.
Les difficultés que connaissent encore les Antilles, dont le décollage touristique remonte à 30 ans, et aujourd'hui de la République dominicaine qui peine à renouveler son image de soleil bon marché montrent que la voie est étroite pour assurer un développement touristique équilibré et pérenne.
Les choix stratégiques doivent être mûrement réfléchis car les investissements sont important et les équipements prévus pour durer.
Il s'agit aujourd'hui d'évaluer les potentialités d'une filière qui représente une alternative de développement économique essentielle pour notre département où les contraintes -éloignement, isolement, étroitesse du marché local, concurrence des pays voisins à main d'oeuvre bon marché- rendent peu aisés le développement d'une industrie pourvoyeuse d'emplois.
Nous possédons une offre originale, qui s'adresse certes à un marché de niche (les grands voyageurs, les amateurs de grands espaces, de nature et de culture authentiques) mais un marché en pleine expansion qui attire des clientèles à haute contribution.
J'espère que cette réunion nous permettra de mieux cerner les besoins et les priorités pour avancer ensemble dans le développement d'une filière porteuse d'espoir et porteuse d'avenir. Je vous remercie.
Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 16 octobre 2006