Texte intégral
Je me réjouis de la publication mercredi, du rapport de la commission présidée par Monsieur Dominique Charvet intitulé " Jeunesse, le devoir d'avenir ".
Lors de l'installation de cette commission le 29 janvier 1999, j'avais en tant que ministre chargée de la Jeunesse, appelé l'attention sur l'envie des jeunes gens et jeunes filles de notre pays à débattre et à participer pour de bon à la vie publique.
L'apport des organisations de jeunes et des représentants du Conseil National de la Jeunesse aux travaux de la commission présidée par Monsieur Dominique Charvet, n'a pas démenti cette avidité à être partie prenante des choix publics les concernant.
Ce rapport qui pose les questions de la conciliation de l'autonomie et de la sécurité des parcours individuels et de la réduction des inégalités, sera l'objet d'une journée de travail du Conseil de la Jeunesse en avril. Il aura à cur d'apporter sa vision de ces enjeux. J'aurai également l'occasion de recevoir prochainement Monsieur Dominique Charvet et d'échanger avec lui à partir de l'important travail qu'il a conduit.
Des rencontres locales de la jeunesse en 1997 aux travaux les plus récents du Conseil de la Jeunesse, l'exigence démocratique des jeunes ne cesse de s'affirmer, pour peu que leur parole soit entendue et prise en compte.
Aussi le Gouvernement se trouve rejoint dans son dialogue noué avec les jeunes générations par l'invitation que formule le rapport du Commissariat Général au Plan à changer de regard sur les jeunes, à les considérer comme acteurs de leurs parcours individuels tout autant qu'acteurs des mutations de notre société. Telle est d'ailleurs mon analyse en ce qui concerne, dans le champ de l'éducation populaire et du sport, les jeunes gens et jeunes filles employé(e)s dans le cadre du programme nouveaux services emplois jeunes
Pour ma part, je crois très important que des mesures concrètes soient arrêtées afin de poursuivre l'action gouvernementale en faveur de l'insertion des jeunes et de leur accès à l'autonomie.
Étudiants ou en recherches d'emploi, salariés précaires ou apprentis, trop nombreux sont nos jeunes concitoyens à éprouver encore de réelles difficultés pour prendre leur élan, pour construire leur projet de vie.
Il convient de conforter le droit à l'éducation, tout en développant tout au long de la vie un droit à la formation dans des conditions sécurisées pour chacun. Le rapport du Commissariat Général au Plan formule sur ce sujet des propositions qui contribuent à rendre perceptible cet enjeu décisif pour un nombre plus grand de nos concitoyens et concitoyennes.
Il convient également de permettre à chaque individu de faire des choix, à son rythme, sur le chemin de la prise de son autonomie. En ce sens, aides aux familles ou aides aux jeunes ne doivent pas être artificiellement opposées.
L'autonomie est un processus différencié d'une personne à une autre, en fonction de sa personnalité, de sa situation sociale et de celle de son entourage. Elle n'évacue pas la question de la justice sociale.
Cela nécessite aussi des efforts ininterrompus pour continuer à lever les obstacles se dressant sur les parcours des jeunes. Santé, logement, sports, culture, transports, revenus, emploi, formation, citoyenneté, tous ces terrains de l'émancipation des jeunes ont été l'attention soutenue du Gouvernement et restent autant de pistes à défricher pour une plus grande reconnaissance du rôle que doivent mieux jouer encore les jeunes gens et jeunes filles dans le développement de notre société.
(source http://www.jeunesse-sports.gouv.fr, le 22 mars 2001)
Lors de l'installation de cette commission le 29 janvier 1999, j'avais en tant que ministre chargée de la Jeunesse, appelé l'attention sur l'envie des jeunes gens et jeunes filles de notre pays à débattre et à participer pour de bon à la vie publique.
L'apport des organisations de jeunes et des représentants du Conseil National de la Jeunesse aux travaux de la commission présidée par Monsieur Dominique Charvet, n'a pas démenti cette avidité à être partie prenante des choix publics les concernant.
Ce rapport qui pose les questions de la conciliation de l'autonomie et de la sécurité des parcours individuels et de la réduction des inégalités, sera l'objet d'une journée de travail du Conseil de la Jeunesse en avril. Il aura à cur d'apporter sa vision de ces enjeux. J'aurai également l'occasion de recevoir prochainement Monsieur Dominique Charvet et d'échanger avec lui à partir de l'important travail qu'il a conduit.
Des rencontres locales de la jeunesse en 1997 aux travaux les plus récents du Conseil de la Jeunesse, l'exigence démocratique des jeunes ne cesse de s'affirmer, pour peu que leur parole soit entendue et prise en compte.
Aussi le Gouvernement se trouve rejoint dans son dialogue noué avec les jeunes générations par l'invitation que formule le rapport du Commissariat Général au Plan à changer de regard sur les jeunes, à les considérer comme acteurs de leurs parcours individuels tout autant qu'acteurs des mutations de notre société. Telle est d'ailleurs mon analyse en ce qui concerne, dans le champ de l'éducation populaire et du sport, les jeunes gens et jeunes filles employé(e)s dans le cadre du programme nouveaux services emplois jeunes
Pour ma part, je crois très important que des mesures concrètes soient arrêtées afin de poursuivre l'action gouvernementale en faveur de l'insertion des jeunes et de leur accès à l'autonomie.
Étudiants ou en recherches d'emploi, salariés précaires ou apprentis, trop nombreux sont nos jeunes concitoyens à éprouver encore de réelles difficultés pour prendre leur élan, pour construire leur projet de vie.
Il convient de conforter le droit à l'éducation, tout en développant tout au long de la vie un droit à la formation dans des conditions sécurisées pour chacun. Le rapport du Commissariat Général au Plan formule sur ce sujet des propositions qui contribuent à rendre perceptible cet enjeu décisif pour un nombre plus grand de nos concitoyens et concitoyennes.
Il convient également de permettre à chaque individu de faire des choix, à son rythme, sur le chemin de la prise de son autonomie. En ce sens, aides aux familles ou aides aux jeunes ne doivent pas être artificiellement opposées.
L'autonomie est un processus différencié d'une personne à une autre, en fonction de sa personnalité, de sa situation sociale et de celle de son entourage. Elle n'évacue pas la question de la justice sociale.
Cela nécessite aussi des efforts ininterrompus pour continuer à lever les obstacles se dressant sur les parcours des jeunes. Santé, logement, sports, culture, transports, revenus, emploi, formation, citoyenneté, tous ces terrains de l'émancipation des jeunes ont été l'attention soutenue du Gouvernement et restent autant de pistes à défricher pour une plus grande reconnaissance du rôle que doivent mieux jouer encore les jeunes gens et jeunes filles dans le développement de notre société.
(source http://www.jeunesse-sports.gouv.fr, le 22 mars 2001)